Enfin une bonne nouvelle ! Un écologiste reconnu, Nicolas HULOT, fait parti du nouveau gouvernement comme ministre d’état, ministre de la transition écologique et solidaire. Malgré une place stratégique inédite dans un gouvernement, il se retrouve dans un milieu relativement hostile. Le positionnement quasi inexistant d’Emmanuel MACRON pendant la campagne électorale sur l’écologie, le passif du 1er ministre Edouard PHILIPPE (ancien d’AREVA, pro aéroport de Notre-Dame-des-Landes,..), des personnalités s’étant positionnées contre les principes écologistes les plus urgents, ne présagent pas de rendre facile son travail.
Nous espérons que Nicolas HULOT a obtenu des garanties sur l’abandon du projet de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, du nucléaire avec la fermeture de la centrale de Fessenheim, puis progressivement des autres centrales, du diesel, et des moyens pour permettre une meilleure qualité de l’air, de l’eau et des sols.
Nicolas Hulot a obtenu un ministère important avec des prérogatives étendues. Mais sa connaissance des dossiers, ses convictions, sa notoriété ne vont pas suffire. Il doit être soutenu et porté par une volonté populaire. Il faut que le rapport de force de l’écologie politique soit important. Il aura donc besoin d’un nombre important de députés écologistes à l’Assemblée nationale.