1752 salariés de TATI se battent depuis début le début du moi de mai pour leurs emplois. TATI a été placée en redressement judiciaire. Le propriétaire de la société, le groupe ERAM, refuse de financer le PSE, Plan de sauvegarde de l’Emploi qui permettrait de sauver des emplois, de financer des formations et des reclassements, et permettrait par conséquent à l’entreprise de poursuivre son activité.
C’est la loi Macron qui a supprimé cette obligation, cette loi est passée en force avec le 49-3 en août 2015.
On découvre aujourd’hui les effets pervers de ce texte qui autorise un groupe à se débarrasser d’une filiale en provoquant sa mise en redressement judiciaire et en refusant de financer le plan de licenciement.
Le président de la République nous a promis des lois Macron XXL avec l’aide des élus LR-UDI… C’est précisément ce que nous ne voulons pas.