Madame, Monsieur, Chers Amis,
La campagne électorale permet de clarifier les choix qui s’offrent aux électeurs et aux électrices. Le chef de l’État et le gouvernement se mobilisent pour faire élire une « majorité godillot » qui soutiendra la politique libérale qu’ils entendent conduire ; c’est à dire la remise en cause d’acquis sociaux et de droits des salariés dans l’entreprise, la hausse de la CSG, la baisse des allocations chômage… Nous avons à faire à un gouvernement de droite et la présence de Nicolas Hulot (présenté comme « prise de guerre »!) ne fera pas illusion très longtemps. Localement, la droite est divisée avec deux candidats auxquels il faut ajouter le député sortant.
Ce dernier soutient très activement le gouvernement d’Edouard Philippe, comme d’ailleurs il a soutenu la loi El Khomri, la loi Macron et d’une manière générale la politique libérale du dernier quinquennat. Autant de faits concrets qu’il omet de rappeler dans son bilan. Il s’auto-proclame « seul rempart contre le FN » alors qu’à l’évidence la politique qu’il a soutenue est responsable du score élevé de Marine Le Pen. De plus, cité dans une enquête judiciaire relative à des marchés publics, ouverte par Parquet National Financier, on se demande comment il a pu être investi par République En Marche !
Ma candidature, avec Mireille Ausécache comme suppléante, s’inscrit dans la volonté de construire une force d’opposition à l’Assemblée Nationale et celle de participer à la reconstruction d’une gauche écologique, celle qui a su innover et nourrir les débats de la présidentielle. Comme au niveau national, La France Insoumise a choisi de faire cavalier seul. Je le regrette, mais cela n’entame pas ma volonté de rassemblement.