Moralisation de la vie politique : la lumière doit être faite sur les indemnités représentatives de frais de mandat
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Les questions de probité et de morale sont au cœur de la campagne des législatives comme elles l’ont été pour la présidentielle. Une loi de moralisation de la vie politique sera d’ailleurs présentée la semaine prochaine. On a tort de reprocher à la presse de s’intéresser aux comportements des députés sortants, notamment quand ceux-ci se revendiquent du soutien du président de la République.

Il en va ainsi pour M. Krabal à propos de l’usage de  son IRFM, indemnité représentative de frais de mandat. Les députés bénéficient pour régler certaines dépenses liées à leur mandat d’une indemnité d’un montant de 5 805 euros par mois, versée en plus de leurs indemnités d’élus. C’est grâce à cette indemnité qu’ils s’acquittent des loyers de leur permanence.

Le site internet de M. Krabal mentionne que l’adresse de sa permanence en circonscription  : 1 bis rue de la Barre à Château-Thierry. Or aucune permanence de député à cette adresse. Mais un appartement qui appartient à quelqu’un de sa famille. Perçoit-il la part d’indemnité qui correspond au loyer de ce bureau  ?