Voici les raisons de le faire :

1. Je m’opposerai sans relâche à toutes les atteintes aux droits des salariés, à la limitation des indemnités de licenciement et des allocations chômage, à l’augmentation de la CSG, à la diminution des ressources des collectivités territoriales.
2. Je veux une société solidaire avec des services publics partout sur les territoires pour vous permettre de vous soigner, de vous protéger, pour assurer éducation et emplois aux jeunes, un toit et des revenus décents à chacun et chacune.
3. Ma candidature (avec Mireille Ausécache comme suppléante) est une candidature de rassemblement de la Gauche et de l’Écologie.
4. Ce rassemblement se prolongera et se renforcera au deuxième tour. C’est ainsi que nous pourrons, dans  le sud de l’Aisne, faire barrage au Front National, au député sortant, et aux autres candidats de Droite.
5. Vous me connaissez. J’ai été pendant près de 20 ans maire de Château-Thierry avec une majorité de rassemblement de la Gauche : un maire présent, actif, fidèle, honnête, respectueux et proche des gens, attentif à leurs problèmes. Nous avons permis l’implantation de nombreuses entreprises modernes et la création de centaines d’emplois.
6. Je serai un député actif, vigilant pour les droits des salariés, des retraités, des chômeurs et des jeunes, pour la lutte contre les pollutions et la transition écologique de l’économie confiées à Nicolas Hulot.
7. Je serai un avocat ardent du sud de l’Aisne, fidèle à ses engagements, qui fera preuve en toutes circonstances de la plus grande probité.

Qu’elle en soit l’origine ou la cause, la situation de handicap entrave la vie de millions de personnes, souvent laissées pour compte par les politiques publiques et les employeurs qui prônent la performance et des formes de productivité pénalisantes. Les réponses des différentes lois sont restent peu connues et mal mises en oeuvre. Les grandes mises en scène compassionnelles ne remplacent pas les politiques concrètes.

Il faut renforcer la solidarité nationale et locale et partout assurer l’accessibilité des espaces publics et privés, l’autonomie, l’accès à un travail rémunéré décemment, et à des logements adaptés. Il faut renforcer le réseau des établissements d’accueil dans le cadre des politiques de santé publique et favoriser l’insertion par le travail.

Les entreprises adaptées participent pleinement de l’économie locale et doivent trouver toute leur place localement. Elles relèvent totalement de l’Economie Sociale et Solidaire où l’humain compte plus que le profit.

Je sais de quoi je parle pour présider depuis plus de 25 ans le Conseil d’administration les « Ateliers de Château-Thierry » qui emploient 45 salariés.

Il est temps de remettre en place une véritable politique de transports publics financée à la hauteur des enjeux humains, sociaux , économiques et environnementaux en cause. Il n’y aura pas de politique de relance et de transition écologique de l’économie sans une véritable politique de transports publics. Il est impératif de moderniser les gares et par exemple d’installer des accès mécaniques aux différents quais de la gare de Château-Thierry, projet souffrance depuis une décennie.

Je connais bien Dominique Jourdain et la sincérité de ses engagements. C’est un homme fidèle dans ses convictions, compétent et honnête. Il se bat depuis longtemps pour plus de moralité et de transparence dans la vie publique.

Comme lui, je suis convaincue qu’il s’agit d’une nécessité absolue pour assurer le bon fonctionnement de notre démocratie et le meilleur moyen de réconcilier les Français avec la chose publique. Je lui apporte mon soutien et vous invite à l’honorer de votre confiance.

Votez pour Dominique Jourdain pour en faire votre député !  

Eva Joly

De nombreuses familles ont beaucoup de mal à joindre les deux bouts et doivent se serrer la ceinture dès le 20 de chaque mois… La baisse des cotisations sociales annoncées par le gouvernement ne répond pas à l’objectif de hausse du pouvoir d’achat car elle compensera le hausse de la CSG. De plus cette augmentation est une mauvaise mesure, pour les salariés comme pour les retraités.

La Gauche et les Ecologistes se battront à l’Assemblée Nationale pour la hausse des salaires à commencer par le SMIC et les minimas sociaux.

La campagne électorale permet de clarifier les choix qui s’offrent aux électeurs et aux électrices. Le chef de l’État et le gouvernement se mobilisent pour faire élire une « majorité godillot » qui soutiendra la politique libérale qu’ils entendent conduire ; c’est à dire la remise en cause d’acquis sociaux et de droits des salariés dans l’entreprise, la hausse de la CSG, la baisse des allocations chômage…  Nous avons à faire à un gouvernement de droite et la présence de Nicolas Hulot (présenté comme « prise de guerre »!) ne fera pas illusion très longtemps. Localement, la droite est divisée avec deux candidats auxquels il faut ajouter le député sortant.

Ce dernier soutient très activement le gouvernement d’Edouard Philippe, comme d’ailleurs il a soutenu la  loi El Khomri, la loi Macron et d’une manière générale la politique libérale du dernier quinquennat. Autant de faits concrets qu’il omet de rappeler dans son bilan. Il s’auto-proclame « seul rempart contre le FN » alors qu’à l’évidence la politique qu’il a soutenue est responsable du score élevé de Marine Le Pen. De plus, cité dans une enquête judiciaire relative à des marchés publics, ouverte par Parquet National Financier, on se demande comment il a pu être  investi par République En Marche !

Ma candidature, avec Mireille Ausécache comme suppléante, s’inscrit  dans la volonté de construire une force d’opposition à l’Assemblée Nationale et celle de participer à la reconstruction d’une gauche écologique, celle qui a su innover et nourrir les débats de la présidentielle. Comme au niveau national, La France Insoumise a choisi de faire cavalier seul. Je le regrette, mais cela n’entame pas ma volonté de rassemblement.

Il en va ainsi pour M. Krabal à propos de l’usage de  son IRFM, indemnité représentative de frais de mandat. Les députés bénéficient pour régler certaines dépenses liées à leur mandat d’une indemnité d’un montant de 5 805 euros par mois, versée en plus de leurs indemnités d’élus. C’est grâce à cette indemnité qu’ils s’acquittent des loyers de leur permanence.

Le site internet de M. Krabal mentionne que l’adresse de sa permanence en circonscription  : 1 bis rue de la Barre à Château-Thierry. Or aucune permanence de député à cette adresse. Mais un appartement qui appartient à quelqu’un de sa famille. Perçoit-il la part d’indemnité qui correspond au loyer de ce bureau  ?

C’est la loi Macron qui a supprimé cette obligation, cette loi est passée en force avec le 49-3 en août 2015. 

On découvre aujourd’hui les effets pervers de ce texte qui autorise un groupe à se débarrasser d’une filiale en provoquant sa mise en redressement judiciaire et en refusant de financer le plan de licenciement.

Le président de la République nous a promis des lois Macron XXL avec l’aide des élus LR-UDI… C’est précisément ce que nous ne voulons pas. 

Il n’y a pas de moralisation de la vie publique sans protection des lanceurs d’alerte.

Le projet de loi relative à la moralisation de la vie publique, présenté comme l’acte fondateur du quinquennat, tente de répondre à l’indignation provoquée par le comportement de certains parlementaires, comme l’emploi de complaisance de membres de leur famille, les malversations, le clientélisme, etc. Cette loi pourrait bien n’être qu’un artifice de communication électorale du gouvernement.

Si elle vise à réglementer des situations qui ont choqué l’opinion publique, elle oublie de renforcer la situation incertaine des lanceurs d’alerte. Le lanceur d’alerte est  une personne qui, dans le contexte de sa relation de travail, signale un fait illégal, illicite et dangereux, touchant à l’intérêt général, aux personnes ou aux instances ayant le pouvoir d’y mettre fin.

Les lanceurs d’alerte ont contribué, ces cinquante dernières années, à une meilleure information des citoyens et ont permis de prévenir scandales et tragédies, de préserver biens publics comme vies humaines, et contribuent de manière plus générale au bon fonctionnement démocratique. 

Dernier recours lorsque les contrôles sont défaillants, ils jouent un rôle fondamental dans la lutte contre la corruption.

Pourtant, comme en témoignent de nombreux exemples dans l’actualité,  ils restent la cible d’intimidations, de menaces et de représailles  : licenciement, procès en diffamation, harcèlement…

Si l’on veut que cette nouvelle loi soit efficace , il est nécessaire de renforcer la loi sur la transparence de la vie publique et la lutte contre la corruption en améliorant la protection des lanceurs d’alerte.

La prise illégale d’intérêts est un délit prévu par le code pénal (432-12 Code pénal). C’est le fait pour un élu d’utiliser ses fonctions au sein d’un organe d’une collectivité publique pour en tirer un avantage personnel.

Lorsqu’elle est prouvée, la prise illégale d’intérêts peut donner lieu à de très lourdes sanctions. La personne reconnue coupable peut en effet encourir une peine allant jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et 500 000 euros d’amende. La collectivité publique subit un préjudice lorsque le choix d’un fournisseur ou d’un prestataire est dicté par un intérêt personnel et non pas par la qualité de l’offre.