Rencontre avec l’APERL, une coopérative citoyenne de l’énergie vers une France « 100% renouvelables » en 2050
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Pour clôturer la campagne législative, Claire Mallard ( EELV) s’est saisie de la question énergétique. Elle a ainsi rencontré l’association mâconnaise l’APERL représentée par la présidente Laurence Boubet. Celle-ci promeut la relocalisation de la production d’énergie, le développement des énergies renouvelables et la réappropriation des enjeux énergétiques par les citoyens.

Les actions de l’association incarnent concrètement la transition énergétique en cours. La candidate souhaite amplifier ce mouvement avec un objectif : créer dès à présent les conditions d’une France « 100 % renouvelables »  à l’horizon 2050.

En effet, de nombreuses initiatives citoyennes sont à l’œuvre sur les territoires à travers les coopératives citoyennes d’énergie telle que l’APERL, les territoires à énergie positive… A ce titre, l’APERL souhaite développer la production locale d’énergie solaire en installant des panneaux photovoltaïques sur les bâtiments publics et privés.

Une France « 100 % renouvelables » sans énergies fossiles, ni nucléaire est indispensable pour relever le défi climatique, garantir l’indépendance énergétique de la France et lutter contre le chômage. En effet, la transition énergétique est créatrice d’emplois : 500 000 emplois nets en 2020 dans le secteur de la rénovation énergétique des bâtiments et des énergies renouvelables, 400 000 emplois directs dans les énergies renouvelables en 2023 (chiffres ADEME)…

D’ailleurs, le dernier rapport de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables(Irena), consacré au bilan des emplois dans la filière renouvelable, donne raison aux écologistes. Le constat sans appel : 9,8 millions de salariés dans le monde travaillent dans ce secteur et il pourrait atteindre 24 millions d’ici à 2030 si la filière est soutenue. Les énergies renouvelables sont également moins chères que le pétrole, le gaz et le nucléaire comme l’atteste le rapport annuel du REN21, le réseau mondial des énergies renouvelables, publié le 7 juin 2017.

Si les énergies renouvelables à fort potentiel de développement sont l’éolien et le solaire, les mutations dans certains secteurs, comme les raffineries, les centrales au charbon ou l’industrie manufacturière doivent être accompagnées pour reconvertir les salariés. Concernant la filière nucléaire, la candidate et les représentants de l’APERL rappellent que le démantèlement des centrales nucléaires est créateur d’emplois, et qu’il est urgent de réorienter les crédits de recherche sur le sujet. Ce à quoi s’engage bien évidemment la candidate.

Claire Mallard défend également des mesures qui sont essentielles pour une économie renouvelable: l’arrêt des subventions aux énergies fossiles et polluantes, la sortie du nucléaire en 20 ans, réorienter la production d’énergie par EDF, construire des régies locales de l’énergie, soutien aux coopératives citoyennes, investir massivement dans le déploiement des énergies renouvelables, simplifier les procédures et le cadre réglementaire liés aux énergies renouvelables, créer une tarification progressive de l’électricité, développer la recherche sur le stockage d’énergie et rénover 750 000 logements par an…

Enfin, Claire MALLARD rappelle qu’elle s’inscrit dans la campagne organisée par le Réseau Action Climat (RAC), les syndicats FSU, Solidaires, la Confédération paysanne, le collectif Roosevelt et la fondation politique Heinrich Böll Stitftung France qui considèrent que la lutte contre le changement climatique et la lutte contre le chômage sont indissociables pour réussir la transition énergétique.