Osons plus de démocratie !
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Le président sortant avait promis une réforme institutionnelle. Les avancées furent décevantes. Plusieurs grandes réformes doivent être menées à bien pour faire respirer notre démocratie.

Tout d’abord, la parité hommes-femmes réelle est indispensable. L’Assemblée Nationale sortante est encore composée à 75 % d’hommes, parce que plusieurs partis préfèrent payer des amendes plutôt que respecter les règles en vigueur. Permettre à des femmes de s’impliquer en politique me semble indispensable car, pour citer la sociologue Dominique Poggi, « les électeurs savent que les femmes peuvent faire de la politique autrement : elles sont de manière générale plus portées par l’intérêt public que par leur carrière personnelle ». La présence de femme dans les sphères politiques permet également aux minorités, jeunes et gens de couleur, d’émerger et participe par effet boule de neige à une représentativité renforcée de nos institutions. Que seraient la politique sans des grandes figures comme Petra Kelly en Allemagne, que j’admire pour sa sensibilité, ou Ursula von der Leyen, courageuse cheffe des armées et mère de sept enfants ; en France, sans Sylvie Goulard et ses idées très progressistes de l’Europe, Rama Yade et son authenticité, Anne Hidalgo et sa force décisionnelle ou encore Michèle Rivasi et sa clarté.

La deuxième grande réforme concerne la participation citoyenne aux décisions politiques : l’introduction du référendum d’initiative populaire, l’implication des citoyens dans la rédaction des lois, la promotion des consultations citoyennes pour les grands projets locaux, sont pour moi, élue Verte et GRÜNE, une évidence dans une démocratie moderne.

La troisième grande réforme pour faire respirer notre démocratie est l’élection d’une partie des députés à la proportionnelle. Actuellement, deux partis faisant moins de 40% des voix se partagent 90% des sièges. Cette situation est profondément anti-démocratique, mène à des comportements de vassalisation et donne des arguments aux partis extrêmes. Le gouvernement socialiste sortant n’a rien fait pour amener la proportionnelle, contrairement à sa promesse. Je souhaite qu’Emmanuel Macron fasse avancer cette réforme rapidement, dès 2017.

En m’élisant, vous aurez une députée engagée sur ces trois questions.

Ensemble, changeons la donne