- 6h30, au Marché d’Intérêt National, à la rencontre des grossistes et des agriculteurs isérois, qui alimentent tout le bassin grenoblois en fruits et légumes frais. Un constat, sur toutes les lèvres: nous ne pouvons plus continuer ainsi, et une forte exigence envers les responsables publics. Il n’est pas durable que la pomme de Chine coûte moins cher que la pomme produite à 10 km de chez nous. Il est temps de redonner de la cohérence et de la volonté à l’action publique.

- 7h30, à la buvette du MIN, avec Patrick Gérin, directeur du MIN et Bernard Colonel Bernard, co-directeur de Provence Dauphine SA,  grossiste qui fournit tout le quart sud-est de la France. Echange passionnant. Le MIN a été ouvert en 1961 pour répondre à la pénurie. Aujourd’hui, en 2012, il doit à la fois gérer la surproduction et la raréfaction des petits producteurs. C’est à la puissance publique d’impulser les changements de mentalités qui tourneront notre agriculture vers l’avenir: une agriculture revivifiée, créatrice d’emplois, locale et saine.

- 12h, à la maison de l’agriculture, rencontre avec l’association Manger Bio d’Ici Alpes Bugey, association de producteurs qui organise la mise en relation entre producteurs et cuisines centrales.

- 14h, rencontre avec le dernier paysan de Sassenage, Xavier Moget, et visite de son exploitation maraichère bio « le lopin d’terre ». Une belle rencontre hier. En lien avec les autres agriculteurs bio du bassin grenoblois, des associations de solidarité. Je n’accepte pas que les responsables politiques (socialistes…) actuels menacent de lui retirer son exploitation pour en faire une zone pavillonnaire de plus. Créatrice d’emplois, l’agriculture bio et locale doit devenir la norme. A la puissance publique de faciliter la naissance de cette société durable.

- 17h, pot citoyen au marché Bio d’Europole-Gare.

Merci à tou-te-s les acteurs locaux pour ces belles rencontres!

Ce matin, Yann Mongaburu, candidat à l’élection législative et porte parole d’Europe Ecologie les Verts de l’Isère, rencontrait les ouvriers de Siemens, en grève après l’annonce d’un nouveau plan social.

Alors qu’en 2011 le groupe a réalisé 7 milliards d’€ de bénéfices et que le site est rentable, la direction vise la fermeture du site de production pour délocaliser. De tels licenciements boursiers seraient impossibles si, comme en Allemagne, les salariés étaient représentés au Conseil d’Administration avec 50% des voix.

En visitant l’entreprise avec les syndicalistes, nous avons pu mesurer le savoir faire que la logique du profit immédiat risque fort de faire disparaître. La France et le bassin grenoblois ont besoin d’une nouvelle politique industrielle, une politique qui applique la préférence sociale et environnementale aux frontières pour mettre fin à la concurrence déloyale, une politique qui garantisse un revenu pour améliorer la qualification par la formation tout au long de la vie, une politique qui permette aux salariés de se convertir vers les filières d’avenir.

Les savoirs-faire des ouvriers, employés et ingénieurs de Siemens sont utiles pour la transition énergétique que nous devons engager, dans la distribution d’électricité, la connexion des réseaux européens, les énergies renouvelables.

J’appelle la direction de l’entreprise à ouvrir la discussion avec les représentants syndicaux pour construire une autre issue que la fermeture du site. C’est possible, avec une nouvelle politique industrielle.

Retrouvez en exclusivité ce journal ci-dessous!

Retrouvez également l’article consacré par le quotidien 20 minutes à cette initiative.

Retrouvez la vidéo de cette action dans l’article dédié, sur le site de GREnews.

En cette journée européenne contre l’austérité, plus de 25000 personnes ont manifesté à Francfort face à la BCE, à l’appel notamment d’Attac et des mouvements Occupy. C’est dans le cadre de cette journée que nous avons voulu symboliquement rappelé l’irresponsabilité sociale et environnementale du système financier.

A l’automne dernier, les Amis de le Terre et ATTAC rendaient publique une étude inédite sur les pratiques des banques françaises. La BNP Paribas y est classée la banque la plus irresponsable et c’est pourquoi nous avons choisi l’une de ses agences. C’est une banque irresponsable sur le plan climatique (elle finance assidûment les centrales au charbon), et un banque qui participe de l’évasion fiscale en étant présente dans les paradis fiscaux. Enfin, localement, c’est l’une des banques qui participe à la spéculation immobilière effrénée sur Grenoble, avec l’assentiment des candidats de la gauche traditionnelle.

Au delà du geste symbolique, si je suis élu député, je prends l’engagement d’agir concrètement pour remettre la finance à sa place.

4 propositions clé :

1. interdire aux banques sous-traitant dans les paradis fiscaux de bénéficier de contrat avec la collectivité publique
2. séparer les banques de dépôt et d’investissement
3. obtenir de la BCE qu’elle prête aux Etats au taux de 0% pour les investissements utiles à la transformation écologique et sociale
4. faire la révolution fiscale, en créant un Revenu Maximum, en revenant sur les baisses d’impots intervenues depuis 2000 pour faire de l’impôt un outil de redistribution

Jeudi, 24 mai à l’Office du Tourisme, les écologistes isérois organiseront une réunion publique sur le thème de la finance, en présence de l’économiste Pierre Larrouturou. Venez nombreux!

Quelques sites pour en savoir plus :

• http://www.financeresponsable.org/
• http://www.roosevelt2012.fr/

Plus d’informations sur l’article de GREnews sur cette journée.

Retrouvez bientôt, ici, la vidéo de ce discours…

« Parmi les autres prétendants, il fait figure de candidat-surprise. Mais c’est un atout. « Je serai un député différent, dans une assemblée monopolisée par des hommes blancs de plus de soixante ans ». « Je prendrai l’engagement d’être un député actif, qui siège, parce que je ne conçois pas qu’un député soit absent. Je saurai dire oui, amender, pousser, et dire non, aussi, quand la majorité s’égarera », assure-t-il. « Je serai un député présent sur le terrain, sans autre mandat. Je serai un député qui résistera aux lobbies », ajoute-t-il, comme un refrain, « je veux une assemblée qui ressemble à notre société ».
Le candidat s’est donné quatre axes de bataille : « transformer l’économie et remettre la finance à sa place, relever le défi climatique et énergétique, laver l’affront du discours de Grenoble de Nicolas Sarkozy, et faire de l’éducation de la jeunesse, la priorité de la future majorité présidentielle ».

Retrouvez la suite de ce portrait de Yann Mongaburu sur le site de GREnews.

Yann Mongaburu était, ce 1er mai, dans le cortège grenoblois, à la rencontre des travailleuses et des travailleurs, des précaires et des chômeurs.

Ce 1er mai, Yann Mongaburu était à la rencontre des travailleuses et des travailleurs, des précaires et des chômeurs. Le changement était sur toutes les lèvres.
Prendre au sérieux cet espoir, c’est poser un nouveau regard sur le travail. C’est agir pour l’autonomie de toutes et de tous, sans plus attendre le mythique retour au plein emploi.

Tant de chantiers nous attendent… A nous de les construire ensemble!

Les propositions des écologistes pour répondre à la crise écologique, économique et sociale:

• L’égalité salariale tout de suite : pas un euro public aux entreprises ne respectant pas l’égalité salariale entre les femmes et les hommes.
• Un million d’emplois dans la transition écologique et le mieux vivre. En engageant une nouvelle stratégie industrielle au service de l’économie verte et une solidarité nationale active, il est possible de créer à nouveau des emplois.
• La possibilité de prendre sa retraite à 60 ans à taux plein.
• Le droit à la formation tout au long de la vie : 16 semestres de formation continue à prendre tout au long de sa vie, avec garantie de revenus.
• Augmenter de 50% l’ensemble des minimas sociaux, pour qu’en 2012 personne ne soit laissé au bord du chemin.
• Remettre la finance à sa place avec une loi pour lever le secret bancaire qui protège les paradis fiscaux, l’interdiction des produits financiers toxiques et opaques et un impôt plus juste, plus efficace, plus écologique.
• Des mesures d’urgence pour le logement : arrêt des expulsions, loi de réquisition, blocage puis encadrement des loyers, construction de 500 000 logements par an et plan de réhabilitation.