Alors que se prépare la réunion du Comité Départemental de l’Éducation Nationale, le jeudi 23 février prochain à la préfecture de Rouen, 130 postes d’enseignant(e)s sont d’ores et déjà menacés dans les établissements primaires et secondaires de Seine-Maritime.
À la clef, de nombreuses fermetures de classes et la réduction des effectifs de RASED (Réseaux d’Aides Spécialisées aux Élèves en Difficulté). Pourtant, le nombre d’élèves ne prévoit pas de diminuer autant à la prochaine rentrée, et encore moins les difficultés des enfants dans ces conditions !
Éducation Nationale : des objectifs pédagogiques ou budgétaires ?
Tandis que le Gouvernement UMP poursuit tranquillement sa miraculeuse stratégie de réduction des dépenses publiques, les classes sont toujours plus chargées et les enseignant(e)s ne peuvent plus accorder l’attention nécessaire à chaque élève.
Une Éducation de qualité, c’est l’un des fleurons historiques de la France. La politique développée au Ministère de l’Éducation Nationale semble pourtant ne se résumer qu’à de la gestion budgétaire. Il est inacceptable de voir nos enfants et leurs enseignant(e)s assimilés à des dépenses.
Miser sur l’Éducation, un investissement qui rapporte !
C’est bien à l’École que se joue l’avenir d’un pays, et c’est pourquoi l’Éducation devrait être le budget le plus important de la République.
Il faut investir dans l’accompagnement des élèves en difficultés, la rénovation des programmes scolaires, la formation des enseignant(e)s, le recrutement de professionnels éducatifs, mais aussi médicaux, sociaux et administratifs. Nous restaurerons ainsi la richesse de notre Pays : sa jeunesse.
Parce que des enfants qui ont disposé de la meilleure éducation, deviendront des adultes plus rapidement autonomes, des professionnels formés aux technologies d’avenir, des têtes pensantes qui mèneront le pays à la prospérité.
Changer de députée pour changer l’École
Dans la circonscription 76-2, sur laquelle je suis candidate Europe Écologie-Les Verts soutenue par le Parti Socialiste, des postes sont menacés dans les écoles de Bois-Guillaume-Bihorel, Amfreville-la-mivoie, Gouy, Darnétal, Fontaine-sous-préaux et dans le RPI des écoles de Servaville-Salmonville, Martainville-Épreville et Auzouville-sur-ry.
Si je suis élue, je défendrai les postes sur ma circonscription et j’œuvrerai pour une École qui prenne en compte les besoins des enfants, des parents et des enseignant(e)s. J’apporte mon soutien à la grève départementale des enseignant(e)s qui aura demain, mardi 21 février.