Attention le premier tour est déterminant !
La candidature de division de Guy-Michel Chauveau, exclu du PS avec
son suppléant, apporte une confusion qui risque d’écarter la gauche du
second tour.
Pour battre la droite et sa candidate de l’UMP Béatrice
Pavy, votez utile, votez Thierry Pradier, le candidat de
François Hollande, dès le premier tour.
Madame, Monsieur,
le 6 mai dernier, vous avez choisi d’élire François Hollande président de la République. Je me réjouis de ces résultats. En tant qu’écologiste, j’ai contribué à cette victoire en participant aux côtés des socialistes à la campagne de l’entre-deux tours.
Le 17 juin, nous devons donner une majorité à l’Assemblée Nationale pour que le gouvernement de François Hollande puisse initier le changement nécessaire : je suis le candidat de cette majorité dans notre circonscription.
Pour battre la droite et donner une majorité à François Hollande, il faut déjà franchir l’étape du premier tour. Cette étape est essentielle et personne ne doit en sous-estimer les enjeux. Pourtant, Guy-Michel Chauveau semble ignorer que la division risque tout simplement de priver l’ensemble des électeurs de François Hollande d’un second tour pour les législatives.
Dans notre circonscription, François Hollande a obtenu au premier tour des élections présidentielles 18 000 voix. Pour être présent au second tour des législatives, il faut obtenir, conformément à la règle électorale, plus de 10 600 voix, soit 12,5% des inscrits. Si trop de voix s’égarent sur la candidature dissidente de Guy-Michel Chauveau, alors la seule possibilité qui vous sera laissée, sera de choisir entre la droite UMP et le Front National.
Dans notre circonscription, la députée, maire, conseillère générale (…) UMP, Béatrice Pavy est la représentante de Nicolas Sarkozy. Elle a tout au long de son mandat voté invariablement pour la casse de nos services publics (privatisation de La Poste, non remplacement d’un fonctionnaire sur deux…) ; elle a défendu avec vigueur une réforme injuste des retraites ; elle a milité pour toujours plus de libéralisme et de précarité.
C’est cette députée que je veux battre le 17 juin, ne serait-ce que pour lui permettre d’avoir enfin le temps d’exercer tous ses autres mandats !
Dans le cadre d’un accord national, le Parti Socialiste, le Parti des Radicaux de Gauche et Europe Écologie Les Verts m’ont désigné pour battre la candidate de Nicolas Sarkozy et pour défendre la nouvelle majorité présidentielle. C’est dans le cadre de cet accord que ma suppléante Muriel Cabaret Conseillère régionale socialiste a été choisie.
C’est cet accord, cette parole donnĂ©e que Guy-Michel Chauveau – exclu du Parti Socialiste – a dĂ©cidĂ© de trahir.
En divisant la gauche, il favorise la réélection de Mme Pavy. Plus grave encore, ce type de pratiques politiciennes risque de jeter les électeurs dans les bras de l’abstention, voire du FN. François Hollande a décidé d’initier un changement radical d’attitude vis-à -vis de ces pratiques féodales en diminuant les indemnités des ministres de 30%. À l’heure où de nombreux citoyens souffrent d’un niveau de vie parfois catastrophique, le cumul des indemnités des élus ne peut-être vécu que comme une provocation de plus. Ces pratiques d’un autre âge ne doivent plus avoir cours : le non cumul des mandats voulu par François Hollande n’est compatible ni avec les 6 mandats de Mme Pavy, ni avec les 6 mandats de Guy-Michel Chauveau et de son suppléant.
En tant que seul candidat légitime du Parti Socialiste et des écologistes, j’appelle donc l’ensemble des électeurs de gauche, socialistes, écologistes, démocrates, à se mobiliser largement dès le 10 juin pour réussir à donner une majorité présidentielle à François Hollande.
Vous qui voulez avec François Hollande l’union des forces de la gauche et des écologistes, il vous faut un député :
- qui rassemble,
- qui respecte la parole donnée,
- qui ne cumule pas les mandats,
- qui oeuvre pour une république exemplaire.
À Pruillé-l’Éguillé, canton du Grand-Lucé, le vendredi premier juin 2012,
Thierry Pradier candidat de François Hollande pour une nouvelle majorité présidentielle