La présence d’un groupe écologiste, paritaire de surcroît, à l’Assemblée nationale est une très belle victoire ce soir. Elle va permettre d’obtenir les moyens de travailler aux 18 députés écologistes, une meilleure visibilité de leur travail à l’Assemblée avec notamment un temps de parole plus important, la possibilité de peser réellement en proposant des lois.

Je suis fière d’appartenir à un groupe politique pour qui la parité est une priorité : un parti qui voit la présence de 50 % de femmes dans les institutions, comme une opportunité pour l’équilibre et le bon fonctionnement de notre société plutôt qu’une pénible contrainte organisationnelle.

Au niveau des Yvelines, je félicite spécialement Anny Poursinoff et Mounir Satouri pour leurs campagnes menées avec courage et ténacité. Sur ces terres de droite habituées à des élections législatives gagnées dès le premier tour, la nécessité de procéder à un second tour d’une part et les scores de plus de 40 % obtenus d’autre part sont un premier
pas encourageant pour la progression de nos idées sur le territoire yvelinois.

L’union de la gauche et des écologistes est nécessaire mais pas encore suffisante pour gagner. Le travail sur le terrain va donc se poursuivre pour instiller notre projet dans le département.
Petit à petit, lentement mais sûrement, l’écologie prend sa place ici aussi. Dès demain continuons donc sans relâche à communiquer, proposer et convaincre nos concitoyens comme nous le faisons depuis toujours.

Je salue également les 8 autres candidats et candidates EELV sur le département qui avec des moyens souvent dérisoires, sans commune mesure avec les gros partis, ont mené cette campagne sans compter leur temps ni leur  énergie.  Bravo à eux pour ces campagnes originales et de qualité.

Enfin, notre score plus qu’honorable sur la douxième circonscription au permier tour me conforte dans l’idée que l’on doit continuer notre travail de fourmi de présence sur le terrain en plus du travail de dossiers mené pour ma part au Conseil régional : rencontrer les habitants, communiquer sur notre projet, exposer nos réalisations au niveau local; expliquer nos propositions, rencontrer les élus locaux… Tout cela sera la clef pour les échéances futures.

Comme dirait la marionnette des Guignols de l’Info : « nous pouvons maintenant reprendre une activité « normale » : lecture et propositions d’amendements sur les prochains rapports au Conseil régional, préparations des prochaines  commissions de développement économique, avis sur les centaines de dossiers reçus dans le cadre du dispositif d’aide au développement des entreprises PM’up, préparation des prochains conseils d’administration des lycées…

Encore merci aux électrices et électeurs qui ont choisi le bulletin EELV les 10 et 17 juin, merci aux militants et sympathisants qui nous ont soutenus ces dernières semaines. Notre combat pour l’environnement continue.

A l’heure du sommet Rio + 20, il est urgent que l’écologie soit au coeur des décisions publiques.

C’est pourquoi j’ai signé le Pacte Rio + 20. Vous trouverez les détails de ce pacte dans la rubrique communiqués plus bas sur le site.

C’est avec une majorité de gauche et des écologistes à l’assemblée nationale que nous pourrons peser pour le changement.
C’est pourquoi le 17 juin prochain Europe Ecologie Les Verts soutient Frédérik Bernard candidat pour cette majorité.

Je tiens à remercier chaleureusement toutes celles et ceux qui m’ont soutenue dans cette campagne. Elle a été riche en rencontres et discussions, en débat et argumentations.

Le travail doit se poursuivre pour réussir à porter les idées écologistes vers le plus grand nombre.

Le sommet Rio + 20 sera l’occasion de reparler d’écologie, de préservation de la biodiversité, d’économies d’énergie, de conversion écologique de l’économie, de développement des énergies alternatives, de faire le bilan des engagements faits il y a 20 ans et enfin de dresser les perspectives pour l’avenir.

Merci pour cette belle campagne et à bientôt sur le terrain pour engager concrètement cette conversion écologique de l’économie de notre territoire, mettre fin aux projets d’infrastructures démesurées et inutiles comme le prolongement de l’A104 ou le gigantesque port d’Achères.

Choisissons de soutenir plutôt des projets nécessaires comme la réalisation de la ligne ferrée Cergy-Pontoise vers Versailles, le développement des voies dédiées aux transports en communs, la réflexion sur le transport fluvial de proximité pour les industries locales et en parallèle la relocalisation de notre économie. Projets indispensables pour le développement économique responsable de notre territoire et le bien-être des Yvelinois de la 12ème circonscription.

N’hésitez pas à nous contacter pour nous rejoindre et participer à ce projet que nous voulons construire ensemble.

contact@sophierenard2012.fr

L’écologie, c’est proposer des solutions qui répondent aux besoins réels de la population.

Une des mesures que les usagers de la branche Poissy du RER A appelent de leur voeux : une plus grande fluidité en gare de Nanterre Préfecture :

Le Conseil du STIF demande aux opérateurs RATP et SNCF de mettre en place toutes les conditions préalables (d’organisation, mais aussi de configuration des installations) pour que la suppression de la relève systématique des conducteurs à Nanterre Préfecture s’effectue dans les meilleures conditions possibles, dans le but d’améliorer la régularité de la ligne.

Afin d’améliorer l’offre et la qualité de service de la ligne la plus fréquentée d’Europe, le Conseil du STIF a approuvé le contenu du schéma directeur du RER A. Ce document de référence permet d’engager la mise en œuvre d’une série de mesures à court, moyen et long termes, conjuguant exploitation, maintenance et investissement.

Le Schéma Directeur du RER A aborde les enjeux d’amélioration suivants :
- renforcer les performances de la ligne : augmenter la capacité, supprimer les points de fragilité d’exploitation, améliorer l’exploitation commune de la ligne par les opérateurs ;
- améliorer la gestion des situations perturbées en plaçant le voyageur au centre du dispositif ;
- adapter l’offre de transport aux besoins des voyageurs ;
- améliorer la qualité de service dans les gares, les stations et les trains.

Le Schéma Directeur représente 630 millions d’euros d’investissements pour l’infrastructure et 240 millions d’euros pour le matériel roulant.

Le Conseil du STIF a approuvé une augmentation de 163 millions d’euros de son budget d’investissement pour l’année 2012, ce qui portera l’investissement du STIF pour l’ensemble de cette année à un peu plus de 640 millions d’euros.

Voter pour les écologistes à l’assemblée nationale comme les franciliens l’ont fait au conseil régional en 2010, c’est investir pour faire avancer lentement mais sûrement les projets qui permettront de vivre mieux demain.

C’est une somme d’argent réservée aux députés et sénateurs prévue chaque année dans la loi de Finances.

En 2011, cela représentait 100 millions pour les élus de l’assemblée nationale et 60 millions pour les sénateurs.

Cette réserve est destinée à financer des projets d’investissement dans les collectivités territoriales. Cette somme diffère selon les parlementaires et les règles d’attribution ne sont pas transparentes.

Certains parlementaires sont très transparents par rapport aux projets qu’ils financent d’autres moins.

Les citoyens sont en droit de connaître la somme allouée à leur député et les projets qui ont été financés dans leur circonscription.

Si je suis élue, je voterai en faveur de la plus grande transparence pour éviter tout clientélisme et rendre compte aux citoyens de l’usage de l’argent public.

Je vous invite à la réunion publique que nous organisons jeudi 7 juin à Beynes.

Nous parlerons des solutions écologistes que nous proposons en terme de préservation des terres agricoles, de lutte contre le gaspillage, de débouchés pour la filière agricole de qualité et de proximité.

Nous parlerons des enjeux de l’évolution de l’agriculture intensive vers une agriculture paysanne respectueuse de l’environnement, du lien entre alimentation et santé.

Nous aborderons également le sujet des filières de formation à faire évoluer pour répondre à la demande des professionnels du secteur agricole.

Venez nombreux demain me rencontrer !

Et nous pourrons continuer de façon conviviale la discussion autour du verre de l’amitié après le débat.

Calcul du financement public des partis politiques :

La loi n° 88-227 du 11 mars 1988 institue le financement public des partis et groupement politiques.

• La moitié du financement (35 millions d’€ en 2009) se calcule proportionnellement au résultat obtenu au premier tour des élections législatives.

Les candidats du parti politique concerné doivent avoir obtenu chacun au moins 1 % des suffrages exprimés dans au moins 50 circonscriptions. (pour la métropole).

Rappellons que les suffrages exprimés sont les suffrages des personnes inscrites sur les listes électorales, qui se sont déplacées et qui n’ont voté ni blanc, ni nul.

-> Aller voter au premier tour pour un candidat, c’est choisir aussi le parti politique que son vote financera.

• Pénalité liée à la non Parité Femme/Homme

Depuis la loi n°2000-493 du 6 juin 2000, le montant de l’aide publique est diminué dans le cas où l‘écart entre le nombre de candidats de chaque sexe d’un parti dépasse 2% du nombre total des candidats de ce parti. Pour favoriser l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux, le montant de cette aide publique est diminuée d’un pourcentage égal au 3/4 de l’écart rapporté au nombre total de ses candidats.

Exemple : si un parti présente 200 candidats dont 70 femmes, son aide publique sera amputée de 22,5 %.

Ecart de 60 soit 30 % calcul : 60 x 3/4  /200 = 22,5 %

 L’UMP a ainsi vu sa première fraction du financement public diminuée de 23 % en 2007.

• La deuxième moitié du financement public est proportionnel au nombre de parlementaires se déclarant inscrit au parti concerné. 

Plus un parti a un nombre d’élus élevé à l’assemblée nationale, plus il aura de financement.

-> Aller voter au second tour pour un candidat, c’est choisir aussi le parti politique que son vote financera.

Frais de campagne électorale

Le remboursement des frais de campagne électorale, lui concerne les candidats ayant obtenu plus de 5 % des suffrages exprimés. L’Etat rembourse les frais d’impression des bulletins de vote, affiches, circulaires, le coût du papier et les frais d’apposition des affiches à condition que le papier soit du papier de qualité écologique

Les dépenses électorales sont plafonnées. Cette année, le plafond a été fixé à 38000 € par candidat majoré de 0,15 € par habitant de la circonscription.

Le montant maximal du remboursement forfaitaire est égal à 47,5% du plafond des dépenses de campagne.

Les décisions de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques portant sur le compte de campagne du candidat peuvent faire l’objet d’un recours dans les deux mois suivant leur notification.

Il est donc extrêmement important de se déplacer aux élections législatives et de voter pour un candidat pour permettre à la démocratie de continuer à fonctionner.

En Conclusion 

Voici une autre raison pour laquelle il vaut mieux voter pour le candidat le plus proche de ses idées plutôt que voter blanc : En votant blanc on ne participe pas au choix de la distribution du financement politique. Le vote blanc n’est pas comptabilisé dans les calculs de financement.

La personne qui vote blanc donne donc indirectement autant d’argent à tous les partis qui obtiennent plus d’1%.

Tant qu’une dose de proportionnelle ne sera pas décidée pour les élections législatives, le système ne changera pas et la bi-polarité de la vie politique française pourra perdurer.

Les chiffres :

Selon le site  http://www.vie-publique.fr/actualite/alaune/financement-partis-politiques-comptes-2009.html

Pour l’année 2009, l’Etat a versé un total de 75 millions d’aide publique à 10 formations politiques (UMP, PS, MoDem, PCF, Les Verts, Front national, PRG, LCR, MPF et LO) :

• une première fraction (35 millions d’euros) est répartie entre les partis politiques en fonction de leurs résultats aux élections à l’Assemblée nationale,
• la seconde (40 millions) est attribuée aux partis représentés au Parlement.

Pour rappel selon le Figaro :

L’Union pour un Mouvement Populaire (UMP) a profité de 33 millions d’euros d’aides publiques en 2009,  le Parti socialiste (PS) 23 millions.

Pour les Verts ce montant représentait 1,8 million.

Il restait donc 75 -56 = 19 millions pour les 8 autres formations politiques.

Pas étonnant de recevoir plusieurs tracts différents dans sa boîte aux lettres par certains partis et uniquement la profession de foi obligatoire pour d’autres !

Je voterai, si je suis élue en faveur d’une loi qui permettra à tous les partis politiques représentant la nation d’être financé à la hauteur des citoyens qu’ils représentent.

Pour les données de 2011, un tableau très instructif et détaillé a été réalisé par l’observatoire de la parité; c’est  ici :

http://www.observatoire-parite.gouv.fr/IMG/pdf/OPFH_Dotations_publiques_retenues_2011.pdf

Je me suis engagée en politique en 2009 lors de l’élection législative partielle provoquée par la condamnation pour  corruption passive et recel d’abus de biens sociaux de l’ancien député maire de Poissy Jacques Masdeu-Arus.
C’est donc une des premières motivations de mon engagement politique.

Je m’engage donc naturellement pour l’intégrité, l’exemplarité et la transparence démocratique.

À l’occasion des élections législatives des 10 et 17 juin prochains, l’association Anticor propose à tous les candidats de s’engager publiquement en matière d’éthique en signant une charte dédiée à ces élections, pour plus d’exemplarité, d’intégrité et de transparence démocratique. S’ils sont élus, les candidats signataires s’engagent à adopter pendant les cinq années de la législature un comportement éthique attendu par de plus en plus de citoyen-ne-s, notamment sur :

• La totale transparence sur l’utilisation des « Indemnités Représentatives de Frais de Mandat » des députés
• La fin de l’opacité dans la distribution de la « réserve parlementaire »
• Le soutien à une nouvelle clause d’éligibilité, à savoir l’absence de toute condamnation pour des délits ayant trait à la gestion de l’argent public
• L’exigence d’une justice vraiment indépendante avec des moyens renforcés et la fin d’une justice à deux vitesses, qui protège les élus plus que les simples citoyens (levées d’immunité, statut pénal du Chef de l’État, Cour de justice de la République, etc.)
• La lutte contre les conflits d’intérêt
• Le non-cumul des mandats

En signant la charte éthique d’Anticor, je souhaite affirmer publiquement mon attachement aux nécessaires devoirs d’intégrité, d’exemplarité et de transparence démocratique.