Un nouveau rapport de l’IRSN chiffre les conséquences d’une catastrophe nucléaire en France
Le Journal du Dimanche, dans son édition du 10 mars, révèle un rapport caché de l’IRSN – Institut de Radioprotection et de Sureté Nucléaire – d’après lequel le coût d’un accident nucléaire en France coûterait jusqu’à 5 800 milliards d’euros.
D’après l’IRSN, une telle catastrophe conduirait, dans la pire des hypothèses, à la contamination de 850 000 km² et à l’évacuation de 5 millions de personnes.
Ces chiffres en eux-mêmes – trois fois le PIB français, 30 ans de budget de l’Etat français, 2900 catastrophes AZF ou Erika…– démontrent la folie du pari nucléaire et la pertinence de la revendication des écologistes sur la sortie du nucléaire, qui est la voie choisie avec sagesse par l’Allemagne.
Ces chiffres en eux-mêmes – trois fois le PIB français, 30 ans de budget de l’Etat français, 2900 catastrophes AZF ou Erika…– démontrent la folie du pari nucléaire et la pertinence de la revendication des écologistes sur la sortie du nucléaire, qui est la voie choisie avec sagesse par l’Allemagne.
Tant que la France et l’Europe entière ne seront pas sorties du nucléaire, le premier impératif est de ne pas se voiler la face, ni mentir aux populations en ignorant les risques.On se rappelle qu’en 1985 le pouvoir avait affirmé que les nuages radioactifs liés à la catastrophe de Tchernobyl s’étaient arrêtés à la frontière avec l’Allemagne. Ce type de mensonge d’Etat, franchement ridicule et criminel, est malheureusement une constante de la politique énergétique de la France, dirigée par des nucléocrates qui refusent d’intégrer le principe de précaution et veulent ignorer les risques toujours plus élevés que génére l’existence de centrales nucléaires vieillissantes.
En France, les risques de terrorisme, de piratage informatique, de crash d’avion, d’erreur humaine, dénoncés par de nombreux experts indépendants – n’ont pas été pris en compte dans les « Evaluations Complémentaires de Sureté » commandées par le gouvernement Sarkozy après Fukushima, contrairement aux évaluations d’autres pays.
Nous demandons qu’un audit complémentaire indépendant et pluraliste soit réalisé au plus vite afin d’évaluer ces risques et les prévenir.
Le second impératif est financier. Les centrales nucléaires françaises sont assurées par la collectivité publique à un niveau dérisoire (91,5 millions d’euro par réacteur). La France ne se relèverait pas d’un accident nucléaire. Nous demandons la constitution immédiate d’un fonds de provisionnement correspondant au coût d’un accident majeur, alimenté par l’industrie nucléaire.
Enfin, parce que le risque nucléaire ne connait pas de frontières, parce que le système électrique est désormais européen, et parce que la divergence des politiques européennes conduit à un ralentissement de la transition énergétique et à des surcoûts, nous demandons enfin que la question de la sûreté nucléaire devienne au plus vite une compétence de l’Union Européenne.
Au regard de ces nouvelles informations, de la gravité des sujets et de l’urgence d’agir, nous demandons à la ministre de l’écologie et de l’énergie Delphine Batho et au président de la République François Hollande d’impulser des mesures concrètes et d’imposer aux opérateurs, EDF, AREVA et la COGEMA, notamment, de les financer de manière prioritaire.
Dangereux, coûteux, le nucléaire nous soumet tou-te-s à des pollutions et une menace inacceptables. Les mines d’uranium polluent les sols et les eaux et il n’existe aucune solution pour la gestion des déchets radioactifs.
Hiroshima, Tchernobyl, Fukushima : nulle autre technologie n’a créé en si peu de temps des catastrophes si « durables ». Avec le deuxième plus gros parc nucléaire au monde, la France cumule les probabilités d’accident.
Refusons que la centrale de Nogent-sur-Seine, à 95 km de Paris, devienne le Fukushima français!
Le nucléaire n’est pas une fatalité. De nombreux pays ont décidé d’en sortir, créant ainsi des centaines de milliers d’emplois. Nous n’avons pas besoin de prolonger la vie de nos centrales vieillissantes, ni d’en construire de nouvelles ! Une révolution énergétique serait une formidable opportunité pour l’emploi, la santé et la démocratie. Ensemble nous pouvons agir et c’est le moment de le faire!
Le 11 mars 2012, un an après la catastrophe de Fukushima, 60 000 personnes ont formé une immense chaîne humaine de Lyon à Avignon pour réclamer la sortie du nucléaire. Seule réponse de l’État : la fermeture de la centrale de Fessenheim, qui reste encore incertaine.Nous devons continuer sur notre lancée et obtenir une décision de sortie du nucléaire !
Dangereux, coûteux, le nucléaire nous soumet tou-te-s à des pollutions et une menace inacceptables. Les mines d’uranium polluent les sols et les eaux et il n’existe aucune solution pour la gestion des déchets radioactifs.
Hiroshima, Tchernobyl, Fukushima : nulle autre technologie n’a créé en si peu de temps des catastrophes si « durables ». Avec le deuxième plus gros parc nucléaire au monde, la France cumule les probabilités d’accident.
Refusons que la centrale de Nogent-sur-Seine, à 95 km de Paris, devienne le Fukushima français!
Le nucléaire n’est pas une fatalité. De nombreux pays ont décidé d’en sortir, créant ainsi des centaines de milliers d’emplois. Nous n’avons pas besoin de prolonger la vie de nos centrales vieillissantes, ni d’en construire de nouvelles ! Une révolution énergétique serait une formidable opportunité pour l’emploi, la santé et la démocratie. Ensemble nous pouvons agir et c’est le moment de le faire!
Le 11 mars 2012, un an après la catastrophe de Fukushima, 60 000 personnes ont formé une immense chaîne humaine de Lyon à Avignon pour réclamer la sortie du nucléaire. Seule réponse de l’État : la fermeture de la centrale de Fessenheim, qui reste encore incertaine.Nous devons continuer sur notre lancée et obtenir une décision de sortie du nucléaire !