Convention des écologistes sur les traversées alpines / Convenzione degli ecologisti sui valichi alpini
Pour une politique des transports à l’échelle de l’arc alpin et adaptée à ses territoires
Une Convention des écologistes sur les traversées alpines s’est tenue à Chambéry les 19 et 20 octobre.
Elle a traité des principaux enjeux de transport dans et au travers des Alpes et notamment de l’accessibilité des vallées, des déplacements touristiques, d’une réduction des transports de marchandises, du report modal sur le rail, pour y limiter de manière significative automobiles et camions.
Elle a traité des principaux enjeux de transport dans et au travers des Alpes et notamment de l’accessibilité des vallées, des déplacements touristiques, d’une réduction des transports de marchandises, du report modal sur le rail, pour y limiter de manière significative automobiles et camions.
La convention condamne inconditionnellement tous les projets de nouveaux percements ou doublement de tubes routiers : Gothard, Mont Blanc, Fréjus, Tende notamment.
Concernant la liaison internationale Lyon – Turin, l’infrastructure ferroviaire existante (tunnel du Mont Cenis) permet le report modal que nous appelons de nos voeux, dès à présent et à moyen terme.
Un nouveau tunnel international n’est donc pas nécessaire, tant que les
mesures fiscales et sociales favorisant le report modal ne sont pas effectives et tant que la progression constatée du trafic ne justifie pas cette réalisation.
Les fonds européens doivent être mobilisés sur ce report modal, pour améliorer l’infrastructure existante et l’aménagement des tronçons en France et en Italie (Lyon – Chambéry – vallée de la Maurienne et Turin – vallée de Suse).
Nous demandons la mise en place, au plan européen, d’une fiscalité dédiée au report modal.
Cette fiscalité portera sur le trafic poids lourds de l’ensemble du réseau routier. Son montant sera d’un niveau équivalent à la redevance poids lourds liée aux prestations (RPLP) suisse.
L’enjeu d’un nouveau tunnel est structurant pour les finances publiques, les usages locaux et internationaux, les conditions sanitaires et environnementales.
Les gouvernements français et italien ne peuvent pas s’engager sur la base d’analyses dépassées, sans un réel débat public à l’échelle de toutes les liaisons franco-italiennes, et avant que le processus de décision européen sur les infrastructures et leurs financements n’ait abouti.
Les gouvernements français et italien ne peuvent pas s’engager sur la base d’analyses dépassées, sans un réel débat public à l’échelle de toutes les liaisons franco-italiennes, et avant que le processus de décision européen sur les infrastructures et leurs financements n’ait abouti.