Pierre Jestin, candidat aux élections législatives » Actualités http://pierrejestin.eelv-legislatives.fr Un site utilisant europe-ecologie.net Mon, 25 Mar 2013 23:28:00 +0000 fr-FR hourly 1 http://wordpress.org/?v=3.4.2 LE CHANGEMENT, VRAIMENT ! http://pierrejestin.eelv-legislatives.fr/le-changement-vraiment/ http://pierrejestin.eelv-legislatives.fr/le-changement-vraiment/#comments Mon, 25 Mar 2013 23:28:00 +0000 pierrejestin http://pierrejestin.eelv-legislatives.fr/le-changement-vraiment/
Chère concitoyenne, cher concitoyen,
Moins d’un an après les dernières élections législatives, la récente décision du Conseil Constitutionnel d’invalider l’élection de notre députée PS Daphna Poznanski-Benhamou nous conduira bientôt en mai 2013 à voter pour élire un(e) nouveau(elle) député(e).
La députée de la 8ème circonscription hors de France -qui regroupe nos concitoyens résidents à Chypre, en Grèce, Israël, Italie, à Malte, Saint-Marin, au Saint-Siège, dans les Territoires Palestiniens et en Turquie- n’a pas été la seule à être sanctionnée pour cause de rejet de ses comptes de campagne.
Deux autres candidats présents en 2012 ont eux aussi été déclarés inéligibles pour un an et ne seront donc pas autorisés à se présenter à l’occasion de ce nouveau suffrage. 
Mélanie Lacide et moi-même avons fait le choix de renouveler notre engagement auprès de nos concitoyens de la 8ème circonscription Europe du Sud- Méditerranée.
Lors des élections législatives de 2012, notre candidature avait recueilli 10,5% des suffrages sur l’ensemble de la circonscription. Nous étions arrivés en 3èmeposition derrière les candidates du PS et de l’UMP à Chypre, Malte, en Grèce,  Italie et Turquie. Nos compatriotes établis dans les Territoires Palestiniens qui avaient participé au scrutin avaient voté majoritairement pour nous.
Nous incarnons donc un élément de continuité et de stabilité  au sein de cette élection à laquelle personne ne pouvait s’attendre.
Ecologistes, républicains et européens, nous nous soucions tout autant du devenir de la France et de l’Europe que de l’avenir des Français qui résident hors de France, et en particulier au sein de la 8ème circonscription où nous vivons et travaillons avec les bonheurs et difficultés que cela représente.
La situation politique a changé depuis les élections présidentielles et législatives de 2012. La victoire de François Hollande -à laquelle les écologistes ont pleinement contribué- a heureusement mis fin à l’expérience Sarkozy et à la politique de l’UMP.
En 2012, l’actuel gouvernement a hérité d’une France exsangue où les citoyens avaient été habilement dressés les uns contre les autres, où nos valeurs républicaines avaient été systématiquement bafouées, où la justice sociale et l’égalité avaient été mises à mal au profit de la loi du plus fort et de l’argent-roi.
Prenant le contre-pied de ses prédecesseurs, la nouvelle majorité a immédiatement initié des changements notables, notamment en réduisant les rémunérations des membres du gouvernement et en mettant en œuvre une réforme historique: le mariage pour tous.
En 2012, les écologistes ont décidé d’agir en alliés critiques mais constructifs du gouvernement. Nous savions que ce choix ne serait pas celui de la facilité et force est de constater que les changements promis ou nécessaires en matière d’écologie, d’économie, d’éducation, d’orientation sociale et de solidarité européenne ne sont pas encore advenus.
C’est pourquoi nous nous présentons à cette élection avec une détermination redoublée. Nous sommes convaincus que les changements profonds auxquels nous aspirons ne viendront pas tout seuls, « d’en haut », mais grâce à l’engagement de citoyens actifs.
Nous ne sommes pas démagogues et nous refusons les prises de position politiciennes –d’où qu’elles viennent-  qu’il s’agisse de se figer dans les logiques stériles d’opposition de principe, ou à l’inverse d’avoir recours aux « y’a qu’à » et à la baguette magique.
La France, l’Europe et ses habitants se trouvent aujourd’hui à la croisée des chemins, l’échec est interdit. Nous voulons faire évoluer notre pays grâce à la coopération des forces et citoyens qui souhaitent un authentique changement démocratique, écologique et social, la vraie réponse à la crise.
Il s’agit donc de ne pas se démobiliser et de poursuivre le travail commencé en 2012. C’est le vrai enjeu de cette élection.
En élisant un député écologiste, vous savez que vous pourrez réellement contribuer à:
  1. Défendre les droits des Français résidants dans la 8ème circonscription. Améliorer les politiques culturelles, sociales et publiques, favoriser l’accès du plus grand nombre à l’enseignement français, accompagner les initiatives publiques et privées respectueuses de l’environnement;
  2. Faire entendre votre voix pour réorienter l’Europe vers la démocratie, la solidarité et la transition écologiquecréatrice d’emplois. Sous l’impulsion du gouvernement conservateur allemand et faute de vision politique française, l’Union européenne est devenue un système autoritaire d’imposition de politiques économiques iniques et inefficaces. Les habitants de Grèce, d’Italie et maintenant de Chypre en font les frais.
  3. Les écologistes promeuvent des politiques alternatives à l’austérité et proposent la création de la citoyenneté européenne pour fonder une véritable démocratie européenne capable de juguler le pouvoir bancaire et financier.
  4. Agir concrètement en faveur de la coopération et de la paix -en particulier au Moyen-Orient- pour la préservation des ressources naturelles, la biodiversité et le développement écologique dans l’aire méditerranéenne.

Chère concitoyenne, cher concitoyen, cette élection rouvre un dialogue initié en 2012.
Au cours des prochaines semaines, nous viendrons à votre rencontre pour vous écouter, dialoguer et vous présenter notre programme.
Nous nous engageons dès ce début de campagne, et comme en 2012, à limiter au maximum le poids du coût de cette nouvelle élection sur les deniers publics et les contribuables.
Vous pourrez ainsi nous retrouver sur notre blog de campagne et bientôt sur notre site, sur les principaux réseaux sociaux, et à l’occasion de visioconférences hebdomadaires où nous serons heureux d’échanger avec vous et de tisser des liens précieux de citoyen à citoyen.
                               
                      Fidèlement, Pierre Jestin
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Il n’y a qu’un écosystème compatible avec la vie humaine http://pierrejestin.eelv-legislatives.fr/il-ny-a-quun-ecosysteme-compatible-avec-la-vie-humaine/ http://pierrejestin.eelv-legislatives.fr/il-ny-a-quun-ecosysteme-compatible-avec-la-vie-humaine/#comments Sat, 23 Mar 2013 20:05:00 +0000 pierrejestin http://pierrejestin.eelv-legislatives.fr/il-ny-a-quun-ecosysteme-compatible-avec-la-vie-humaine/
Il n’y a qu’un écosystème compatible avec la vie humaine, donc il y a un intérêt général de l’humanité à préserver et chérir cet écosystème, la planète Terre.
L’écologie politique est la prise de conscience de cette responsabilité.


]]> http://pierrejestin.eelv-legislatives.fr/il-ny-a-quun-ecosysteme-compatible-avec-la-vie-humaine/feed/ 0 Réforme de la représentation des Français établis hors de France http://pierrejestin.eelv-legislatives.fr/reforme-de-la-representation-des-francais-etablis-hors-de-france/ http://pierrejestin.eelv-legislatives.fr/reforme-de-la-representation-des-francais-etablis-hors-de-france/#comments Mon, 18 Mar 2013 23:48:00 +0000 pierrejestin http://pierrejestin.eelv-legislatives.fr/reforme-de-la-representation-des-francais-etablis-hors-de-france/ Je publie ci-dessous l’intervention du 18 mars 2013, au nom du groupe écologiste, de Kalliopi ANGO ELA, Sénatrice des Français établis hors de France, membre de la Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées sur l’examen conjoint des projets de lois relatifs à la représentation des Français établis hors de France.

Les écologistes veulent plus de démocratie, plus de compétences et plus de proximité dans la réforme de la représentation des Français établis hors de France (voir mon billet du 22 février), c’est le sens de l’intervention de Kalliopi ANGO ELA.












De gauche à droite, Catherine Liebault (Pays-Bas), Arthur Vincent (France), Benoît Faucheux (France), Jannick Magne (Japon), Kalliopi Ango Ela (sénatrice), Perrine Ledan (Bruxelles), Lucien Bruneau (Ghana), Pierre Jestin (Italie), une partie des reponsables écologistes réunis à Paris pour une meilleure représentation des Français de l’étranger.


Monsieur le Président,

Madame la Ministre,
Monsieur le rapporteur,

Mes cherEs collègues,

La représentation des 2,5 millions de Français établis hors de France est un sujet important, bien que malheureusement peu connu des « Français de France », à l’exception bien sûr des parlementaires, ici présents, qui ont su mettre leurs compétences au service de cette réforme. Je les en remercie, et regrette, d’ailleurs, que nous ne soyons pas plus nombreux dans cet hémicycle.

En tant que conseillère élue à l’Assemblée des Français de l’étranger – en 2009-, puis sénatrice écologiste représentant les Français établis hors de France – depuis votre nomination au Gouvernement, Madame la Ministre -, j’ai évidemment été extrêmement attentive aux réflexions qui ont conduit à la réforme qui nous réunit aujourd’hui.
Je remercie aussi mon groupe de m’avoir désignée comme cheffe de file sur les deux projets de loi dont nous allons discuter lors de cette séance.
Nul ne peut contester la nécessité, d’enfin, réformer en profondeur la représentation des Français résidant à l’étranger. Il était plus que nécessaire que le Gouvernement y procède, et ce, pour plusieurs raisons, a fortiori depuis l’élection de nos députés en juin 2012.

Plus de démocratie
Tout d’abord, comme cela a pu être souligné, l’étroitesse du corps électoral des sénateurs représentant les Français établis hors de France, constituait une anomalie à laquelle le présent projet de loi remédie, en élargissant notre collège électoral, à juste titre, de 155 conseillers élus à l’AFE à 444 conseillers consulaires, augmentés des délégués consulaires.
Au sujet de ces derniers, l’actuelle AFE a fait savoir lors de son avis rendu pendant sa 18ème session (qui s’est tenue du 4 au 8 mars dernier) que la terminologie de « délégués électoraux » lui semblait plus opportune, afin d’éviter toute ambigüité sur leur rôle. Si je comprends les raisons qui ont conduit le Gouvernement, ainsi que le rapporteur, à conserver l’expression de « délégués consulaires », plus adaptée par analogie au droit commun, il me semble, cependant, que le dispositif du projet de loi reste peu clair à ce sujet.
















Jean-Yves Leconte, sénateur des Français établis hors de France, était à Milan en octobre 2012 pour rencontrer la communauté française et le groupe Français du Monde- Adfe. L’occasion de faire le point sur la réforme dont il est le rapporteur au Sénat et l’action culturelle extérieure.

Plus de démocratie participative
J’ai ainsi souhaité, avec les membres du groupe écologiste, déposer un amendement de clarification, dont nous débattrons tout à l’heure, et dont l’objet est de faire écho aux souhaits de l’Assemblée des Français de l’Etranger (AFE), en précisant que les délégués consulaires sont « destinés à renforcer le corps électoral des sénateurs représentant les Français établis hors de France ». 
J’espère évidemment que le Sénat saura l’adopter. Aussi, je me permets de rappeler, dans cet hémicycle, que l’AFE a indiqué dans son avis précité : « L’Assemblée fait confiance aux parlementaires des Français de l’étranger pour défendre par voix d’amendements la position de l’AFE ». 
Je souhaite que nous gardions toutes et tous cela à l’esprit durant l’ensemble de nos débats d’aujourd’hui et de demain.
Ensuite, je ne peux que saluer le fait que cette réforme s’inscrive dans la volonté du Gouvernement de favoriser le développement de la démocratie de proximité, par la création au niveau local de conseils consulaires, composés de conseillers qui, comme le souligne le rapport de notre collègue « ne sont pas sans rappeler les élus locaux pour les Français établis en France ».
Afin de renforcer cette démocratie de proximité, mais aussi de développer une réelle démocratie participative et l’implication de la communauté française établie à l’étranger, je vous propose, chers collègues, qu’un droit de pétition permette à nos concitoyens de demander la mise à l’ordre du jour des conseils consulaires de toute question ou affaire relevant de leurs compétences. Ce sera également l’objet d’un de mes amendements.
Cependant, le mode de scrutin indirect des conseillers élus à l’Assemblée des Français de l’étranger par leurs pairs conseillers consulaires, consistait en une réelle régression, dans la version initiale du projet de loi, les conseillers AFE étant actuellement élus au suffrage universel direct.
Ceci a également été regretté à l’unanimité, tant par l’AFE – dans les deux derniers avis qu’elle a émis concernant cette réforme-, que par l’ensemble de mes collègues sénateurs représentant les Français établis hors de France.
Vous avez su, Madame la Ministre, entendre nos demandes légitimes, et vous avez fait savoir lors de l’audition publique de la commission des lois du Sénat, que le gouvernement était ouvert aux propositions sénatoriales tendant à rétablir un suffrage direct. Ce fut le travail de Monsieur le rapporteur et de la commission, qu’il convient ici de saluer.
Malheureusement, cette avancée démocratique se voit freinée par le choix d’une liste unique comportant à la fois les candidats à l’AFE et l’ensemble des conseillers consulaires.
Les écologistes regrettent que le vote ne soit pas prévu avec deux bulletins distincts, évitant un vote bloqué et garantissant davantage liberté de candidature et liberté de vote.
Au-delà, cette option permettrait également d’assurer une réelle représentativité des petits partis et des associations, et surtout éviterait tout risque en cas de recours en annulation.
Je m’interroge, en effet, sur la constitutionalité d’un vote à un seul bulletin, et sur les conséquences budgétaires qu’entrainerait l’invalidation d’une liste de conseillers consulaires. Il serait effectivement peu concevable que des économies faites sur les frais de déplacement des conseillers AFE en diminuant leur nombre de moitié, et sur les indemnités de nos élus, ne soient gaspillées dans l’organisation de nouvelles élections pour tous les conseillers consulaires d’une même circonscription AFE, dont les conseillers élus à cette même l’AFE.
Il me semble donc préférable que:
- d’une part,  les conseillers consulaires soient élus sur des listes déposées dans chaque circonscription consulaire, et que,
- d’autre part, les conseillers AFE soient élus sur une liste distincte au niveau des circonscriptions plus larges définies à l’annexe 2 du PJL.
Selon ces modalités, l’élection des conseillers consulaires répond parfaitement à l’objectif de proximité suivi par le projet de loi : les citoyens établis à l’étranger votant pour de réels élus locaux, et non pour des candidats résidant à des centaines de kilomètres de leur conseil consulaire, voire dans un autre Etat. Ce système s’articule parfaitement avec le fait qu’un conseiller AFE doive simultanément être élu conseiller consulaire, comme nous aurons l’occasion d’en débattre lors de l’examen des amendements que j’ai souhaité déposer en ce sens avec mes collègues du groupe écologiste.
Autre élément cher aux écologistes que la lutte contre le cumul des mandats, destinée au renouvellement effectif de notre représentation politique, permettant une véritable rotation des responsabilités. Ainsi, je défendrai encore deux séries d’amendements destinés à ouvrir le débat, l’une portant sur le non cumul dans le temps des mandats des conseillers consulaires, l’autre, sur l’incompatibilité des mandats parlementaires et de conseiller.
La logique de ces amendements est donc de contribuer à faire place au renouvellement des conseillers consulaires, aux femmes, aux jeunes, et à la diversité dans son ensemble.
Un renouvellement de nos élus à l’étranger évite tout risque de clientélisme, et permet une représentation à l’image de la nouvelle sociologie des Français établis hors de France.
Je salue, d’ailleurs, la volonté affichée par cette réforme d’opter pour une parité femme/homme, en prévoyant pour les circonscriptions électorales où plus d’un siège de conseiller consulaire est à pourvoir, que chaque liste soit composée alternativement d’un candidat de chaque sexe. Cette règle est également prévue pour l’élection des conseillers à l’AFE. Je m’interroge néanmoins sur la parité effective qui pourra résulter de ces élections, si rien de similaire n’est mis en place concernant, cette fois, les têtes de listes ou les candidats uniques présentés par un même parti ou une même association dans l’ensemble des circonscriptions.
Plus de compétences
Je souhaite, en outre, aborder avec vous, Madame la Ministre, Monsieur le rapporteur, mes chers collègues, l’importante question des compétences de nos conseillers consulaires et nos conseillers élus à l’AFE. Vous n’êtes évidemment pas sans savoir que ce point était central dans les deux derniers avis rendus par l’actuelle Assemblée des Français de l’étranger en septembre 2012 et mars dernier. Ces avis issus de la commission des lois de l’AFE, et votés à l’unanimité en assemblée plénière, sollicitaient à la fois un renforcement des compétences des élus, mais aussi l’élargissement des domaines du rapport annuel présenté à l’AFE par le Gouvernement. Sur ce dernier point, les actuels conseillers ont demandé que le rapport du Gouvernement fasse également état « des conventions internationales » en lien avec les problématiques concernant les Français établis hors de France.

Le domaine fiscal et social 
Je m’étonne donc que, sur proposition de notre rapporteur, seuls les accords internationaux dans le domaine fiscal et social aient été ajoutés à l’article 20 du texte issu de la commission des lois du Sénat. De la même façon, les contours de la notion de « régime fiscal applicable aux Français établis hors de France », me semble trop flous pour que cette notion apparaisse dans la loi, au titre des domaines abordés par ce rapport du Gouvernement. Il me semble que mettre ainsi l’accent sur la fiscalité et l’imposition, renforce les poncifs et clichés à l’égard de nos compatriotes outre-frontière. En outre, l’AFE n’a pas formulé une telle demande ciblée durant ses travaux. Les Français de l’étranger, bien loin de s’intéresser uniquement à leur fiscalité, souhaitent avant tout conserver un lien avec le territoire Français et être informés des questions qui les concernent.

















A l’Assemblée Générale de Français du Monde-Adfe en août 2012 à Paris avec Hélène Conway-Mouret, ministre des Français de l’étranger

La politique culturelle extérieure de la France, les Instituts français

Ils sont donc fort attentifs à tout ce qui est relatif aux politiques menées par la France hors de ses frontières et en particulier à son rayonnement culturel. Dès lors, j’ai souhaité que cet élément figure également dans le rapport présenté par le Gouvernement à l’AFE. Cette dernière pourra ainsi être tenue informée de la politique culturelle extérieure de la France.
Autre revendication légitime, que la présidence de l’Assemblée par un élu et non plus par le Ministre des Affaires étrangères. Je suis, évidemment, ravie que vous ayez, Madame la Ministre, opté pour ce choix dans la réforme que vous avez initiée, témoignant ainsi de l’attention que vous avez bien voulu porter à cette demande de l’AFE.  
Cependant, je m’interroge à nouveau sur l’ajout introduit par la commission à l’initiative de son rapporteur du nouvel article 20C précisant désormais que 
«L’Assemblée se réunit à l’initiative conjointe du ministre des affaires étrangères et de son président. » Il me semblait plus opportun que soit ultérieurement abrogé le décret du 6 avril 1984, qui dispose que l’AFE est convoquée « chaque fois que le ministre le juge nécessaire et au moins deux fois par an », puisqu’il est d’usage que les assemblées soient convoquées par les soins de leur président, comme cela a été précisé par le rapporteur. Pourriez-vous, ainsi Monsieur le rapporteur, Cher Jean-Yves Leconte, m’éclairer sur les raisons, autres que budgétaires, qui ont présidé à ce choix ?

Le rôle des associations
Je souhaite également, et surtout, aborder avec vous l’importance du rôle des associations représentatives au niveau national des Français établis hors de France, dont sont, jusqu’à présent, issus l’écrasante majorité des conseillers à l’AFE.
Je tenais à féliciter la commission des lois du Sénat pour avoir ajouté à l’article 29 duodecies la possibilité pour ces associations de ne pas être exclues du financement des campagnes électorales.Je suis, à titre personnel, très attachée à la place de ces deux grandes associations qui constituent  un réel vivier de  l’engagement citoyen et politique des Français à l’étranger. 
Si je défends, avec les écologistes, davantage de transparence dans le financement des campagnes électorales, je ne peux concevoir que cela se fasse aux détriment de ces associations qui structurent depuis des années la représentation des Français établis à l’étranger et créent le lien nécessaire au sein des communautés françaises. 
Je m’opposerai donc à l’amendement déposé par notre collègue, Monsieur le sénateur Gorce, qui revient sur une avancée opérée par la commission des lois du Sénat. Il me semble, d’ailleurs, que l’ensemble de mes collègues sénatrices et sénateurs représentant les Français établis hors de France, toutes orientations politiques confondues, en feront de même.

La diversité des situations
Enfin, il me semble important de souligner que le « hors de France » ne constitue évidemment pas un bloc homogène et que nos compatriotes selon les zones géographiques où ils sont établis, ne sont pas soumis aux mêmes difficultés.
 Si la réforme doit  tenir compte du nombre de Français inscrits sur les listes électorales consulaires dans le découpage des circonscriptions, cela entraine de facto une représentation accrue, et, un grand nombre d’élus dans des pays où les Français en ressentent peut-être moins l’utilité. Plus ils sont éloignés de notre territoire, plus les Français ont besoin de renforcer le lien avec la France. Or, c’est un peu le paradoxe de l’application à cette réforme des exigences du Conseil constitutionnel prévues pour les élections organisées sur le territoire national.

La fracture numérique
Autre réalité à prendre en compte, celle de certains de nos compatriotes, – en particulier dans les pays du sud-, qui subissent la fracture numérique. C’est également un des éléments dont nous devons avoir conscience.
Si, en tant qu’écologiste, je me réjouis de l’impact positif sur l’environnement qu’entraine la dématérialisation des circulaires électorales, je ne souhaite pas pour autant que certains Français puissent se trouver dans une situation de rupture d’égalité. 
Ayant résidé plus de 25 ans au Cameroun, j’en mesure aisément l’impact.
Au-delà, sur 1,6 millions de personnes au registre mondial des Français établis hors de France, seuls 600 000 ont communiqué à l’administration une adresse électronique.
Ces différences significatives existent donc bien selon les zones de résidence des Français à l’étranger. D’ailleurs, comme le soulignait le rapport de la Commission de rénovation et de déontologie de la vie publique, les Français établis hors de France sont soumis à deux entités, et deux réalités distinctes: celle de l’Europe et celle du reste du Monde.



AVANT D’IMPRIMER, PENSEZ A L’ENVIRONNEMENT.
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Le risque nucléaire ne connaît pas de frontières http://pierrejestin.eelv-legislatives.fr/le-risque-nucleaire-ne-connait-pas-de-frontieres/ http://pierrejestin.eelv-legislatives.fr/le-risque-nucleaire-ne-connait-pas-de-frontieres/#comments Sun, 10 Mar 2013 14:02:00 +0000 pierrejestin http://pierrejestin.eelv-legislatives.fr/le-risque-nucleaire-ne-connait-pas-de-frontieres/ Un nouveau rapport de l’IRSN chiffre les conséquences d’une catastrophe nucléaire en France 


800px-Centrale_Nucléaire_de_Belleville-sur-Loire
Le Journal du Dimanche, dans son édition du 10 mars, révèle un rapport caché de l’IRSN – Institut de Radioprotection et de Sureté Nucléaire – d’après lequel le coût d’un accident nucléaire en France coûterait jusqu’à 5 800 milliards d’euros.
D’après l’IRSN, une telle catastrophe conduirait, dans la pire des hypothèses, à la contamination de 850 000 km² et à l’évacuation de 5 millions de personnes. 
Ces chiffres en eux-mêmes – trois fois le PIB français, 30 ans de budget de l’Etat français, 2900 catastrophes AZF ou Erika…– démontrent la folie du pari nucléaire et la pertinence de la revendication des écologistes sur la sortie du nucléaire, qui est la voie choisie avec sagesse par l’Allemagne.
Tant que la France et l’Europe entière ne seront pas sorties du nucléaire, le premier impératif est de ne pas se voiler la face, ni mentir aux populations en ignorant les risques.On se rappelle qu’en 1985 le pouvoir avait affirmé que les nuages radioactifs liés à la catastrophe de Tchernobyl s’étaient arrêtés à la frontière avec l’Allemagne. Ce type de mensonge d’Etat, franchement ridicule et criminel, est malheureusement une constante de la politique énergétique de la France, dirigée par des nucléocrates qui refusent d’intégrer le principe de précaution et veulent ignorer les risques toujours plus élevés que génére l’existence de centrales nucléaires vieillissantes.
En France, les risques de terrorisme, de piratage informatique, de crash d’avion, d’erreur humaine, dénoncés par de nombreux experts indépendants – n’ont pas été pris en compte dans les « Evaluations Complémentaires de Sureté » commandées par le gouvernement Sarkozy après Fukushima, contrairement aux évaluations d’autres pays.
Nous demandons qu’un audit complémentaire indépendant et pluraliste soit réalisé au plus vite afin d’évaluer ces risques et les prévenir.
Le second impératif est financier. Les centrales nucléaires françaises sont assurées par la collectivité publique à un niveau dérisoire (91,5 millions d’euro par réacteur). La France ne se relèverait pas d’un accident nucléaire. Nous demandons la constitution immédiate d’un fonds de provisionnement correspondant au coût d’un accident majeur, alimenté par l’industrie nucléaire.
Enfin, parce que le risque nucléaire ne connait pas de frontières, parce que le système électrique est désormais européen, et parce que la divergence des politiques européennes conduit à un ralentissement de la transition énergétique et à des surcoûts, nous demandons enfin  que la question de la sûreté nucléaire devienne au plus vite une compétence de l’Union Européenne.
Au regard de ces nouvelles informations, de la gravité des sujets et de l’urgence d’agir, nous demandons à  la ministre de l’écologie et de l’énergie Delphine Batho et au président de la République François Hollande d’impulser des mesures concrètes et d’imposer aux opérateurs, EDF, AREVA et la COGEMA, notamment, de les financer de manière prioritaire. 
Dangereux, coûteux, le nucléaire nous soumet tou-te-s à des pollutions et une menace inacceptables. Les mines d’uranium polluent les sols et les eaux et il n’existe aucune solution pour la gestion des déchets radioactifs.
Hiroshima, Tchernobyl, Fukushima : nulle autre technologie n’a créé en si peu de temps des catastrophes si « durables ». Avec le deuxième plus gros parc nucléaire au monde, la France cumule les probabilités d’accident.
Refusons que la centrale de Nogent-sur-Seine, à 95 km de Paris, devienne le Fukushima français!
Le nucléaire n’est pas une fatalité. De nombreux pays ont décidé d’en sortir, créant ainsi des centaines de milliers d’emplois. Nous n’avons pas besoin de prolonger la vie de nos centrales vieillissantes, ni d’en construire de nouvelles ! Une révolution énergétique serait une formidable opportunité pour l’emploi, la santé et la démocratie. Ensemble nous pouvons agir et c’est le moment de le faire!
Le 11 mars 2012, un an après la catastrophe de Fukushima, 60 000 personnes ont formé une immense chaîne humaine de Lyon à Avignon pour réclamer la sortie du nucléaire. Seule réponse de l’État : la fermeture de la centrale de Fessenheim, qui reste encore incertaine.Nous devons continuer sur notre lancée et obtenir une décision de sortie du nucléaire !

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Grèce, Italie, Europe: la pulvérisation? http://pierrejestin.eelv-legislatives.fr/grece-italie-europe-la-pulverisation/ http://pierrejestin.eelv-legislatives.fr/grece-italie-europe-la-pulverisation/#comments Thu, 28 Feb 2013 10:17:00 +0000 pierrejestin http://pierrejestin.eelv-legislatives.fr/grece-italie-europe-la-pulverisation/
Ce qui se passe en Grèce et les dernières évolutions électorales en Italie doivent faire comprendre à l’oligarchie financière et politique que les politiques autoritaires d’austérité mènent à la déflagration de l’Europe.
C’est une pieuse illusion de penser que les droits politiques et libertés publiques pourront être maintenus avec l’approfondissement de la crise économique et sociale. 
Une profonde réorientation des politiques économiques doit être effectuée maintenant:
1-investissements massifs pour la reconversion écologique de l’appareil productif, qui créera des millions d’emplois sur le continent (énergies, BTP-logement, agriculture paysanne, santé, transports collectifs).
2- priorité à l’éducation et à la recherche: préparons le futur, construisons la citoyenneté!
3-protectionnisme sélectif environnemental et social aux frontières de l’Union Européenne afin de stopper la spirale de la déflation salariale et de contribuer à l’édification d’un monde plus solidaire.
4- partage du travail – semaine des 4 jours- pour diminuer le chômage et vivre mieux.
5- redistribuer les richesses par une révolution fiscale qui accroît la progressivité des impôts sur les revenus du travail et du capital.

Le système financier doit être re-régulé, ainsi que l’avait promis François Hollande durant sa campagne présidentielle. Et d’abord en séparant les activités de dépôts des activités d’investissement des banques.
Il est urgent que la construction européenne choisisse la voie de la solidarité, du développement et de la démocratie. 
Pour celles et ceux qui ne l’ont pas vu, le lien ci-dessous permet d’entendre une interview avec un représentant d’Aube dorée, le parti néo-nazi grec. 

Communiqué unitaire


Solidarité avec Moisis Litsis, journaliste et responsable syndical grec, menacé par les fascistes.

 L’offensive néonazie en Grèce, après avoir ciblé les immigrés,  s’attaque maintenant à des animateurs syndicaux ou journalistes qui ont le tort d’avoir des origines juives. Le journal fasciste grec Stohos vient de publier une « notice biographique » de Moisis Litsis, sous le titre : « Le Syndicat des journalistes grecs a un Juif comme trésorier ». Le journaliste  Moisis Litsis a été un des principaux animateurs de la grève exemplaire de huit mois des travailleurs du quotidien Elefterotypia, et un des fondateurs du Comité grec contre la dette, associé au Comité pour l’abolition de la dette du tiers-monde (CADTM). Dans un style raciste et antisémite affiché,  Stohos écrit : « Dans les assemblées générales du Syndicat des journalistes,  à la place de parler des problèmes des journalistes grecs, Moisis Litsis aime parler de l’holocauste juif et de la nécessité de condamner l’Aube dorée ».  
Nous voulons manifester notre solidarité avec le syndicaliste et journaliste grec Moisis Litsis, et son combat contre le groupe néonazi Aube dorée. C’est une affaire qui concerne tous les syndicalistes, les démocrates, les antiracistes et les antifascistes,  où qu’ils soient.

Signataires :
Alternative Libertaire, Antarsya-France, Association pour l’autogestion, ATTAC-France, CADTM-France, Euromarches, Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique, Fondation Copernic, Féministes pour une Autre Europe, Gauche Anticapitaliste, Initiative des étudiants et travailleurs grecs à Lyon et à Paris, Initiative des grec(que)s de Grenoble, L’Appel des appels, Les Alternatifs, Ligue des Droits de l’Homme, Nouveau Parti Anticapitaliste, Parti de Gauche, Parti Communiste des Ouvriers de France, Solidaires, Syriza-Paris, UL-CGT et CGT cadres de Bobigny, USI-CGT, Vigilance Initiatives Syndicales Antifascistes.

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Quelle réforme pour une meilleure représentation des Français de l’étranger? http://pierrejestin.eelv-legislatives.fr/quelle-reforme-pour-une-meilleure-representation-des-francais-de-letranger/ http://pierrejestin.eelv-legislatives.fr/quelle-reforme-pour-une-meilleure-representation-des-francais-de-letranger/#comments Fri, 22 Feb 2013 16:21:00 +0000 pierrejestin http://pierrejestin.eelv-legislatives.fr/quelle-reforme-pour-une-meilleure-representation-des-francais-de-letranger/
Réforme de l’assemblée des Français de l’étranger (AFE) :
Plus de démocratie, plus de compétences et plus de proximité avec les Français établis hors de France

Comme EELV Hors de France l’a souligné dans ses propositions lors des scrutins présidentiels et législatifs de 2012, la réforme de l’AFE est devenue une nécessité

Cette réforme s’impose pour plusieurs raisons, au nombre desquelles : manque de proximité, compétences limitées, création des députés des Français de l’étranger, étroitesse du corps électoral des sénateurs constitué par les conseillers AFE.

EELV Hors de France souhaite une réforme alliant un renforcement de l’AFE avec la création de comités consulaires. Il s’agit, d’une part, de consolider les compétences au niveau de l’assemblée et la capacité d’action des élus sur les politiques publiques dédiées aux Français de l’étranger, d’autre part, d’améliorer la représentation par une plus grande proximité à l’échelle des circonscriptions consulaires, permettant un maillage et un suivi local de plus grande qualité.

L’application de certains principes clefs doit mener la conduite de cette réforme.
  • Principe de visibilité: cette réforme est une opportunité pour mieux faire connaître les missions de l’AFE et l’action des élus de l’Assemblée.
  • Principe de subsidiarité: il s’agit de suivre l’idée à la base de la décentralisation, rapprocher la décision des populations concernées, laisser l’échelon le plus proche du terrain mettre en œuvre les politiques publiques qui lui sont destinées. Ainsi l’AFE  devrait pouvoir être une assemblée d’élus à part entière avec des avis obligatoires et des compétences sur les politiques destinées aux Français de l’étranger, à commencer par l’enseignement français à l’étranger et les aides à la scolarité, les aides sociales, l’action culturelle, la sécurité et la formation professionnelle.
  • Principe de transparence et de modernisation: l’AFE doit respecter les objectifs de parité, et de non cumul des mandats, y compris dans le temps, et de publication des comptes de campagne
  • Principe de représentativité et de proximité: afin de sortir d’un déséquilibre politique causé par le dessin des circonscriptions et le mode de scrutin, la réforme devra prévoir un mode de scrutin direct et proportionnel systématique sur des circonscriptions qui pourraient être redessinées.

A la veille de la présentation en Conseil des ministres d’un projet de réforme de la représentation des Français établis hors de France, et au regard de la présentation faite devant le bureau de l’AFE en décembre 2012, EELV Hors de France exprime son attachement à l’application de ces principes. Nous souhaitons que cette réforme tienne compte de ces éléments, et notamment d’un renforcement des compétences de l’AFE en tant que telle, ainsi que d’un mode de scrutin suffisamment clair et pertinent.
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Vers de nouvelles élections législatives http://pierrejestin.eelv-legislatives.fr/vers-de-nouvelles-elections-legislatives/ http://pierrejestin.eelv-legislatives.fr/vers-de-nouvelles-elections-legislatives/#comments Thu, 21 Feb 2013 16:28:00 +0000 pierrejestin http://pierrejestin.eelv-legislatives.fr/vers-de-nouvelles-elections-legislatives/ Annulation des élections dans les 1ère et 8ème circonscriptions législatives des Français de l’étranger

Communiqué d’Europe Ecologie Les Verts – Hors de France


Europe écologie-Les Verts Hors de France prend acte des décisions du Conseil Constitutionnel du 14 février 2013 annulant les élections de Corinne Narassiguin et de Daphna Poznanski-Benhamou dans les 1ère et 8ème circonscriptions législatives des Français de l’étranger, ainsi que des peines d’inégibilité d’un an prononcées à leur encontre. Prises en application des règles du code électoral qui s’imposent à tous les candidats, elles sont toutefois, sans nul doute, humainement difficiles à vivre pour les intéressées. Cela souligne par ailleurs le besoin d’améliorer les conditions de déroulement et de financement des élections hors de France, afin de faciliter la transparence et l’équité entre les candidats

De nouvelles élections législatives vont donc avoir lieu dans les trois prochains mois dans ces deux circonscriptions. Moins d’un an après le premier scrutin qui avait connu un taux d’abstention très élevé, le premier défi sera de mobiliser les électeurs français dans un temps très court. EELV-Hors de France est une force de proposition pour les Français de l’étranger et participera activement à ces élections.

Dans les prochains jours, EELV-Hors de France, en lien avec ses candidats de juin dernier – Cyrille Giraud dans la 1ère circonscription, suppléant de Corinne Narassiguin, Pierre Jestin et Mélanie Lacide dans la 8e circonscription, qui avaient obtenu 10,5% des voix – cherchera la meilleure formule possible pour permettre à la majorité de conserver ces deux sièges.

La situation politique a évolué depuis juin dernier. Les scrutins présidentiels et législatifs de 2012 ont montré la force de la sensibilité écologiste parmi nos concitoyens résidant à l’étranger, élément décisif de la conquête de huit sièges de députés sur onze hors de France pour la nouvelle majorité.

Nous continuerons donc à porter notre projet de transformation écologique et sociale lors des campagnes pour ces deux élections législatives partielles, afin que la mise en œuvre du changement par la majorité en fasse une priorité effective. ]]> http://pierrejestin.eelv-legislatives.fr/vers-de-nouvelles-elections-legislatives/feed/ 0 L’AUSTERITA’ E DI DESTRA E STA DISTRUGGENDO L’EUROPA http://pierrejestin.eelv-legislatives.fr/lausterita-e-di-destra-e-sta-distruggendo-leuropa/ http://pierrejestin.eelv-legislatives.fr/lausterita-e-di-destra-e-sta-distruggendo-leuropa/#comments Fri, 15 Feb 2013 16:21:00 +0000 pierrejestin http://pierrejestin.eelv-legislatives.fr/lausterita-e-di-destra-e-sta-distruggendo-leuropa/

Vi segnalo una mia recensione pubblicata su Le Monde diplomatique di febbraio 2013, disponibile in edicola tutto il mese di febbraio al prezzo di 1,50 euro. www.monde-diplomatique.it

La Grecia, un inquietante preludio
Austerity, pareggio di bilancio, fiscal compact, taglio della spesa pubblica: termini contabili e finanziari martellati dai media mainstream e istituzioni che manipolano il dibattito politico e impediscono un confronto reale sulla razionalità delle scelte economiche dei governi.
Pur non funzionando dappertutto dove sono state attuate, ed a seguito di  Merkel, Draghi, Monti, l’opinione, prevalente ancora pocchi mesi fa, era che queste politiche dolorose ci avrebbero salvati dal baratro della speculazione, del panico finanziario, del fallimento e quindi della povertà. 
Questo breve saggio scritto da due ricercatori italiani ha due grandi meriti che ne fanno un’opera di salute pubblica. In un linguaggio limpidissimo, decifra per il cittadino comune le dispute teoriche alla base delle politiche di austerità e propone una lettura economica, politica e europea alternativa.
«Il fascino discreto dell’austerity che sta trascinando gran parte dell’Europa in un inatteso scivolamento verso condizioni di povertà in mezzo a un immane spreco di forze produttive disponibili poggia su una serie di pregiudizi e modi di pensare radicati nell’accademia, nell’opinione pubblica e nelle banche centrali». 
Per Brancaccio e Passarella, le politiche di austerità stanno contribuendo al crollo delle capacità di spesa di famiglie e imprese, e alla caduta conseguente della produzione, dell’occupazione e dei redditi. Con l’effetto di aumentare il rapporto tra i debiti e i redditi, anziché ridurlo. 
Tra le cause dell’equivoco intorno agli effetti dell’austerity gli autori si soffermano sul pregiudizio diffuso che induce a interpretare la complessa realtà economica sottesa al bilancio dello Stato come se si trattasse di un semplice bilancio familiare; senza comprendere che la stretta sul bilancio pubblico, a differenza di quella sul bilancio della singola famiglia, produce effetti depressivi sull’intero sistema economico. Proseguendo dunque con le politiche di austerità, la tremenda crisi della Grecia potrebbe rivelarsi, per l’intera Europa, un «inquietante preludio piuttosto che un’eccezione», col rischio di assistere a un processo di «mezzogiornificazione» di vastissime aree dell’Unione europea.
Esistono delle alternative? La risposta degli autori trae spunto da una lettura innovativa di Keynes, ed è affermativa. Un ridimensionamento del ruolo della finanza attraverso un sistema di controllo dei capitali, l’attivazione di un «motore interno» della domanda e dell’occupazione attraverso gli strumenti della pianificazione pubblica, e l’adozione di uno «standard retributivo» che interrompa la perniciosa gara al ribasso dei salari in Europa, sono alcune tra le proposte avanzate. 
In assenza di simili provvedimenti, la stessa sopravvivenza della moneta unica «potrebbe rivelarsi una chimera». Un’uscita pilotata dall’Euro dei paesi del Sud Europa, e una ridefinizione degli accordi di libero movimento dei capitali, potrebbero a quel punto costituire l’unica opzione praticabile.
La conclusione è senza appello: «Le sinistre europee dovrebbero abbandonare la pia illusione di poter salvaguardare i diritti civili mentre una competizione capitalistica senza freni comprime i diritti sociali. Se si intende impedire all’austerità di destra di sospingerci nel tunnel della distruzione politica dell’Unione europea, è necessario la chiara esplicitazione di una strategia di uscita del fallimento dell’Europa di Maastricht».
Il volume è corredato da una bibliografia ragionata, per il lettore intenzionato ad approfondire le dispute teoriche alla base delle scelte politiche del nostro tempo.

Emiliano Brancaccio e Marco Passarella
L’AUSTERITA’ E’ DI DESTRA
E sta distruggendo l’Europa
Il Saggiatore, Milano 2012, euro 13
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De nouvelles élections législatives dans la 8ème circonscription des Français de l’étranger au printemps http://pierrejestin.eelv-legislatives.fr/de-nouvelles-elections-legislatives-dans-la-8eme-circonscription-des-francais-de-letranger-au-printemps/ http://pierrejestin.eelv-legislatives.fr/de-nouvelles-elections-legislatives-dans-la-8eme-circonscription-des-francais-de-letranger-au-printemps/#comments Fri, 15 Feb 2013 15:58:00 +0000 pierrejestin http://pierrejestin.eelv-legislatives.fr/de-nouvelles-elections-legislatives-dans-la-8eme-circonscription-des-francais-de-letranger-au-printemps/
L’AFP vient de communiquer la dépêche suivante:
« Le Conseil constitutionnel a annoncé vendredi l’annulation de l’élection de deux députées (PS) représentant les Français de l’étranger et élues le 17 juin dernier, Corinne Narassiguin et Daphna Poznanski-Benhamou, déclarées inéligibles pour un an ainsi que quatre candidats battus.
Représentant les Français d’Amérique du Nord, Corinne Narassiguin (PS) l’avait emporté par 54% des voix face à l’ex-secrétaire d’Etat et porte-parole de l’UMP Frédéric Lefebvre (UMP).
Originaire de La Réunion, Mme Narassiguin, une ingénieure de 38 ans, s’est illustrée ce mois-ci dans le débat sur le mariage des couples de même sexe, où elle a été l’un des principaux orateurs du groupe PS à l’Assemblée nationale.
Son élection a été invalidée et elle a été déclarée inéligible en raison du « caractère substantiel des obligations méconnues » concernant le financement de sa campagne électorale, écrit le Conseil constitutionnel dans un communiqué.
Il lui est reproché d’avoir « ouvert deux comptes bancaires, dont un à l’étranger », pour sa campagne, alors que les candidats sont tenus « d’ouvrir un compte unique retraçant la totalité de leurs opérations financières ».
Daphna Poznanski-Benhamou (PS), une juriste pied-noire âgée de 63 ans, avait été élue au second tour avec 55,88% des suffrages exprimés face à Valérie Hoffenberg (UMP), dans la circonscription Europe du sud regroupant Italie, Saint-Marin, Saint-Siège, Grèce, Turquie, Chypre, Malte et Israël.
Elle aussi avait vu son compte de campagne rejeté par la Commission nationale des comptes de campagne (CNCCFP). Le Conseil constitutionnel lui reproche d’avoir « réglé directement, sans le truchement de son mandataire financier, une part substantielle des dépenses engagées en vue de (son) élection », ce qui est interdit.
Lors du rejet de leur compte par la CNCCFP, les deux élues socialistes avaient soutenu que la commission n’avait « pas remis en cause la sincérité » de leurs comptes ou incriminé le « flou » des règles concernant les campagnes législatives à l’étranger.
Par ailleurs, à la suite de décisions de la CNCCFP rejetant leur compte de campagne, le Conseil constitutionnel a déclaré inéligibles, eux aussi pour un an, Antoine Treuille et Emile Servan-Schreiber, candidats (divers droite) dans la même circonscription que Mme Narassiguin, ainsi que Gil Taieb (divers) et Philippe Karsenty (divers droite), candidats dans la 8ème circonscription  des Français de l’étranger. »
Les décisions du Conseil constitutionnel peuvent être consultées sur son site www.conseil-constitutionnel.fr
Il y aura donc des élections législatives partielles dans la 8ème circonscription et le second tour devra avoir lieu au maximum 3 mois après la publication de cette décision, soit le 15 mai au plus tard.
L’UMP est déjà  repartie en campagne puisque, comme moi, vous avez dû recevoir ces derniers jours un courrier de Madame Hoffenberg à propos du Hezbollah…
A suivre avec attention donc pour que le-a futur-e élu-e de notre circonscription ne soit pas exclusivement celui/celle d’un des 8 Etats qui la composent et nous représente bien toutes et tous, Français-es d’Israël, d’Italie, de Grèce, de Turquie, de Malte, de Chypre, de Saint-Marin et du Saint-Siège, sans oublier nos compatriotes résidants dans les Territoires palestiniens.


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Pétition droit de vote des étrangers
Plus de 20 000 signatures recueillies en ce début d’année 2013 :
un premier pas pour le droit de vote des étrangers aux élections locales dès 2014 !
Poursuivons la mobilisation !
Signez et faites signer la pétition
ou par courrier en renvoyant le document ci-joint complété et signé à l’adresse suivante :
Collectif « Droit de vote 2014 », 138 rue Marcadet, 75018 Paris.
Cet appel « Pour une République fraternelle et solidaire » initié par la Ligue des Droits de l’Homme (LDH) réunit aujourd’hui une petite centaine d’associations, une vingtaine de syndicats, une vingtaine de partis politiques et des milliers de citoyens.
Appelons à la mobilisation citoyenne pour que cette réforme, essentielle pour une République ouverte et fraternelle, soit mise en oeuvre dès les élections municipales de 2014.


Droit de vote pour les résidents étrangers dès 2014 !

Je signe l’appel ! Ont signé…

À cet instant, il y a 24657 signatures validées ( dont 5668 signatures papiers)

Le suffrage universel a été une longue conquête dans l’histoire de la République.
Si, en 1793, lors de la Révolution, la première République en adopta le principe, il fut réellement mis en oeuvre par la IIe République, après la Révolution de 1848. Mais le suffrage resta limité aux hommes jusqu’en 1944, lorsque fut enfin instauré, à la Libération, le droit de vote pour les femmes. Trente ans plus tard, en 1974, l’âge du droit de vote fut abaissé de 21 à 18 ans.
En 1998, les étranger(e)s citoyen(ne)s des pays de l’Union européenne résidant en France ont été admis(es) au vote et à l’éligibilité pour les élections municipales et au Parlement européen.
En mai 2000, l’Assemblée nationale vote une proposition de loi accordant le droit de vote et d’éligibilité aux élections municipales pour les étranger(e)s extracommunautaires, qui résident légalement sur le territoire depuis cinq ans au moins. Le Sénat, à son tour, le 8 décembre 2011, adopte cette même proposition. Il reste à mettre en oeuvre la révision constitutionnelle nécessaire.
De nombreux(ses) responsables politiques de gauche, et aussi du centre et de droite, se sont exprimé(e)s en faveur de ce droit.
En 2012, lors des élections présidentielles et législatives, la nouvelle majorité a inscrit cette réforme dans son programme. Conformément à ses engagements dans sa déclaration de politique générale, le Premier ministre, en juillet puis en septembre, a promis qu’il y aurait un projet de loi en 2013.
Près de deux millions et demi d’étranger(e)s extracommunautaires vivent et travaillent dans des communes où elles/ils participent à la vie locale et paient des impôts. Nombre d’entre elles/eux sont responsables d’associations, délégué(e)s de parents d’élèves, délégué(e)s syndicaux(cales)…
La vie locale est un lieu essentiel de la vie démocratique et il n’existe aucune raison pour que toutes celles et tous ceux qui résident sur ces territoires n’y participent pas de façon égale. Il est temps de franchir une nouvelle étape pour l’élargissement du suffrage universel, la démocratie, la cohésion sociale et pour l’égalité des droits.
Les promesses électorales faites depuis plus de trente ans, approuvées par les électeurs(trices) à au moins quatre reprises, depuis 1981, doivent maintenant être tenues.

Nous appelons à la mobilisation citoyenne pour que cette réforme, essentielle pour une République ouverte et fraternelle, soit mise en oeuvre dès les élections municipales de 2014.
Monsieur le président de la République,
Nous vous demandons d’engager le processus de révision constitutionnelle permettant d’instaurer le droit de vote et d’éligibilité pour nos concitoyen(ne)s résident(e)s étranger(e)s aux élections locales, dès les municipales de 2014.
Cet impératif d’égalité et de démocratie est urgent !
PDF - 316.3 ko

Télécharger la pétition

Je signe l’appel ! Ont signé…















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