Extraits :

Tout aurait pu être simple : candidat d’Europe Ecologie-Les Verts soutenu par le Parti socialiste pour les élections législatives dans la 1re circonscription du Rhône, j’incarne, avec Nathalie Perrin-Gilbert, ma suppléante socialiste, le rassemblement des socialistes et des écologistes que François Hollande a voulu et qu’il a mis en oeuvre au sein du gouvernement.

[…]

De quoi me soupçonne-t-on exactement ? De ne pas être un lobbyiste zélé des groupes de pression locaux ! C’est bien mépriser les électeurs qui savent qu’un député, s’il est élu dans une circonscription, a en charge l’intérêt général et sert ainsi, à travers son action nationale, les citoyens de sa circonscription.

A Lyon, aujourd’hui, certains prennent la responsabilité de détourner les électeurs du combat essentiel contre l’injustice sociale et le pillage du monde, du combat pour l’accès aux droits fondamentaux : le logement, la santé, l’éducation, la formation, l’emploi. A Lyon, aujourd’hui, on veut se faire élire député en reniant la parole donnée par les formations politiques dans leurs instances légitimes.

A Lyon, aujourd’hui, on fomente la désunion en se revendiquant d’un président de la République qui veut le rassemblement. A Lyon, aujourd’hui, on mène une campagne de dénigrement, au risque de compromettre les reports de voix au second tour et de faire gagner la droite dans une circonscription emblématique.

C’est pourquoi je gagnerai en faisant campagne sereinement sur le fond. En respectant les citoyennes et les citoyens. En militant, dans une République apaisée, pour une démocratie exemplaire.

Retrouvez l’intégralité de la tribune de Philippe Meirieu sur le site du Monde : http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/05/30/a-lyon-une-campagne-de-denigrement_1709597_3232.html