Décision du conseil municipal du 26 mars dernier de refuser le principe de l’exploitation du gaz de schiste.
Le gaz de schiste, d’origine naturelle, est emprisonné dans des roches poreuses qu’il convient de fragmenter pour ll’exploiter. La fracturation hydraulique provoque des microfractures par injection d’eau sous pression. Des conséquences sur les réserves en eau potable et des liens avec une activité sismique ont été observés. Alors, paranoïa ou principe de prudence ? Paul Vernay répond : « L’exploitation du gaz de schiste est interdite depuis la loi du 13 juillet 2011. Mais pas l’exploration. La
région Sud-est de la France a les plus grandes ressources. La remontée des gaz de schiste menace les nappes phréatiques. Des permis de forages ont été accordés dans l’Ain. Celui de Blyes est en cours d’instruction. De nombreuses communes du syndicat de la basse vallée de l’Ain y sont opposées. Le problème, c’est que les élus sont impuissants car le sous-sol est la propriété exclusive de l’État. On ne peut pas s’opposer à l’octroi de permis de forages. On ne peut que gêner ou empêcher les compagnies de travailler. »
Article du PROGRES du 18 avril 2012