François de Rugy, député écologiste de Nantes-Orvault-Sautron
4 sur 577 ! Au cours de la dernière législature, la représentation parlementaire des écologistes à l’Assemblée Nationale était loin de refléter le poids des idées écolos dans la société. A ceux qui s’interrogent sur la volonté des écologistes de peser au parlement, je pose souvent une simple question : ne croyez-vous pas que, si les députés écologistes avaient été plus nombreux, et avaient bénéficié des moyens d’action d’un groupe parlementaire, beaucoup d’erreurs commises par le pouvoir sortant auraient pu être évitées ? Constitués en groupe politique, nous aurions pu imposer la création de la commission d’enquête sur la sûreté des installations nucléaires, que nous avons demandée en vain deux ans avant Fukushima. Nous aurions pu peser contre les remises en cause du développement des énergies renouvelables, et opposer à l’action des lobbies la force de nos convictions. Nous aurions pu obtenir que le parlement se penche enfin sur les dérives des financements occultes de la vie politique via les micro-partis. Lors de cette élection législative, vous avez l’opportunité, par votre vote, de dessiner une majorité pluraliste, au service du changement. Choisir Pascale Hameau, c’est faire ce choix libre, responsable et écologiste.
François BILLET, conseiller municipal de Saint-Nazaire
Les énergies renouvelables (ER) présentent plusieurs avantages : renouvelables bien sûr, « gratuites », ne sont pas émettrice de gaz à effet de serre, et elles sont distribuées sur toute la surface de la terre, chaque territoire ayant ses spécificités : ici plus de vent, ici du plus de soleil, ici des vagues, etc…. Cela doit nous permettre d’organiser une production décentralisée proche des consommateurs à la différence de l’énergie nucléaire qui est centralisatrice, et qui impose une société hiérarchisée.
Ces sources d’énergies distribuées sur notre territoire, doivent faire l’objet d’une structuration de filières françaises comprenant : la R&D, la conception, la fabrication, l’installation, l’exploitation et la maintenance. Le gouvernement se doit d’élaborer cette politique industrielle en coordonnant : les différents centres de recherches, les grands groupes industriels, les réseaux de PME, les sites industriels, les sites portuaires, afin de relocaliser des activités industrielles sur notre territoire,
Sarah TRICHET ALLAIRE, informaticienne
Fabrice BAZIN, manipulateur radio Saint-Nazaire
Les jeunes sont peu engagés ? En soutenant Pascale Hameau, nous prenons toute notre place dans la vie politique. Nous ne sommes pas des réservoirs de voix mais des citoyen-nes à part entière. Comme tous, nous sommes inquiets pour notre avenir et celui de la planète. Afin de favoriser l’accès à la culture pour tous, et en particulier pour les jeunes, il faut légaliser le partage en abrogeant la loi HADOPI et en favorisant les logiciels libres.
Jo ROCHER, syndicaliste
Pour un Avenir à la construction navale !
Europe Écologie s’associe aux inquiétudes de chacun au regard de la situation du carnet de commandes des chantiers navals. Après la perte des navires « Viking »la situation est de nouveau critique car, si les chantiers n’enregistrent pas de nouvelles commandes de navires à passagers en 2012, la pérennité du site sera posée ! La sous-activité actuelle est difficile pour tous les salariés impactés par le chômage, mais aussi pour l’ensemble de la communauté du bassin industriel Nazairien et au delà régional.
À court terme, STX a besoin de navires pour sauvegarder l’emploi et les savoir-faire et pérenniser le site industriel. Le marché de la croisière est celui qui résiste le mieux à la crise des constructions navales.
L’État, l’actionnaire STX, les armateurs potentiels et le système bancaire doivent faire les efforts nécessaires à la concrétisation de commande pour redonner de la profondeur au carnet du chantier.
Diversifier le carnet de commande !
Soutenir la diversification en complément de l’activité paquebots. La conversion écologique de l’économie, c’est précisément de répondre aux urgences sociales actuelles et d’anticiper sur les activités de demain. Les atouts de ce bassin industriel Régional sont considérables. Les compétences des personnels et du tissu de la sous-traitance, leurs capacités d’adaptation et d’innovation par la formation sont reconnues internationalement. Ce potentiel est prêt pour s’élargir aux nouvelles activités liées à la mer sur le site industriel portuaire.
Europe Écologie avance des solutions durables qui relocalisent les emplois industriels et s’inscrivent dans des productions plus écologiques.
Les Énergies Maritimes Renouvelables : les projets Eoliens offshore donnent l’opportunité de créer une filière « éolienne française ». La France, dont les politiques en matière d’environnement et de diversification ont du retard, dispose de compétences et d’infrastructures industrielles et portuaires capable de combler ces retards.
Le chantier naval nazairien et le tissu de sous traitant sont aussi en capacité de construire les 6 à 8 navires utiles à la montée en puissance des Autoroutes de la mer. L’État, les industriels et s’il le faut les collectivités se doivent de travailler aux financements de ces besoins utiles à un transport plus écologique des marchandises.
La Direction de STX, l’état actionnaire, les collectivités territoriales, les organisations syndicales doivent définir une politique industrielle de la construction navale française et européenne.
L’activité de construction navale est stratégique et des besoins existent. Nous ne devons pas laisser ces compétences disparaître de l’Europe, de la France et donc de notre région.
Damien PERROTIN (U.D.B), Saint-Nazaire
Le débat sur la réunification de la Bretagne a été longtemps occulté. François de Rugy a contribué à faire adopter un amendement important : il permet de donner aux habitants de Loire-Atlantique la possibilité de choisir. Cet attachement aux identités régionales et la reconnaissance effective de la langue bretonne sont au cÅ“ur de l’engagement des écologistes. Pour que la diversité de la République s’inscrive dans une Europe fédérale, il est essentiel d’envoyer le plus d’écologistes possible à l’Assemblée.
Bernard GARNIER, adjoint au maire de Saint-Nazaire
Après les présidentielles, le moment est venu de donner du poids à l’écologie politique. Les crises économique, sociale et écologique sont liées. Pour résoudre l’une, il faut s’attaquer aux autres. Je pense y contribuer modestement au niveau local. Demain les députés EELV y contribueront plus fortement au Parlement. Pascale Hameau est une jeune femme qui aujourd’hui sollicite vos suffrages avec Janick Tatard, son coéquipier. Ils sont assurés de mon total soutien.
Claire TRAMIER, adjointe au maire de Lavau
Je crois qu’il faut agir pour donner aux femmes une plus grande place dans nos institutions. Je crois qu’elles apportent une autre façon de vivre la politique et qu’elles contribuent aux côtés des hommes à renouveler notre démocratie, à la rendre plus vivante et plus participative. C’est pourquoi je soutiens la candidature écologiste de Pascale Hameau qui représente cet espoir d’une démocratie où la parité homme-femme prendra tout son sens. Comme moi vous pouvez lui faire confiance pour porter ces valeurs d’égalité et d’engagement.
Arlette MOUSSEAU, adjointe au maire de Saint-Nazaire
Pour EELV le logement, un droit pour tous, doit être une priorité nationale. Face à la pénurie, au coût du logement, il faut un engagement politique fort ! Les charges de chauffage pèsent de plus en plus dans le budget des ménages. Isoler les logements, réduit la facture et créé des emplois. Le droit au travail doit être une autre priorité, la formation professionnelle, la mobilité professionnelle, l’insertion pour les plus éloignés de l’emploi doivent être accessibles à tous. Comment bien vivre ensemble, dans nos quartiers, nos villes, nos villages si de plus en plus de citoyens sont privés de ces droits ? Les familles, les jeunes, les plus fragiles doivent trouver des réponses à leurs difficultés de vie dans une société plus solidaire et fraternelle. C’est le sens de mon engagement d’écologiste et celui de Pascale Hameau, voilà pourquoi je la soutiens.
Jean OUISSE Agriculteur Campbon
En 10 ans, le nombre d’exploitations agricoles a diminué de 12% sur le territoire de la 8ème circonscription. Il est plus que temps de lutter contre l’expansion non contrôlée de l’urbanisation et la spéculation foncière. La promotion d’une agriculture paysanne de proximité peut permettre de créer de nombreux emplois sur place, tout en favorisant une alimentation de qualité sans pesticides et sans OGM. J’attends des députés écologistes des mesures pour l’arrêt de la consommation de terres agricoles, pour faciliter l’installation des jeunes agriculteurs, pour faire entrer de la conditionnalité sociale dans les aides PAC, pour remettre à plat le dossier des semences fermières et soutenir énergiquement l’agriculture biologique. De telles mesures permettraient de favoriser l’autonomie alimentaire de notre pays et de redonner de l’attractivité au métier de paysan.
L’abandon du projet d’aéroport à Notre-Dame des Landes, c’est en finir avec le gaspillage des terres.
Marie DEGUIRAL, parent d’élèves, Saint-Nazaire
Trop de jeunes sortent du système éducatif sans diplôme, ni qualification, (un sur cinq), ce sont surtout des jeunes issus des classes sociales défavorisées.
L’école se doit d’accueillir tous les élèves et de les amener à la réussite quel que soit leur parcours de formation choisi.
L’école doit être respectueuse des rythmes de l’enfant, elle doit donner l’envie d’apprendre et non être source de stress. Les évaluations doivent être positives, avec pour seul but de permettre à chaque élève de se situer dans ses acquisitions.
Un service public d’éducation de qualité s’appuyant sur les principes de gratuité et d’égalité doit redevenir une priorité de l’état, c’est un investissement pour l’avenir.
Jacques Dalibert, maire de La Chapelle Launay
Les élus locaux des « petites » communes sont ignorés des décideurs économiques, industriels et financiers à l’origine de projets majeurs qui bouleversent les territoires. Le (la) député(e) doit être à l’écoute des populations et doit soutenir les élus locaux concernés par ces projets. La citoyenneté active que nous souhaitons appelle dialogue et concertation
Alain Massé, adjoint, Saint Malo de Guersac, élu au Parc de Brière
Les marais, le bocage, les zones humides, l’estuaire de la Loire doivent être préservés. Ils remplissent de nombreuses fonctions gratuites. Ils sont les porteurs irremplaçables de toute une économie : agriculture, pêche, tourisme et loisirs… Au delà de leur rôle hydraulique (régulation, filtration, épuration, ils sont un réservoir de biodiversité incontestable : de nombreuses espèces s’y reproduisent, s’y nourrissent ou y trouvent refuge. L’élevage extensif qui participe à l’entretien et à l’équilibre du marais est insuffisamment valorisé. Des mesures agro-environnementales spécifiques doivent voir le jour car les contrats proposés actuellement sont inadaptés.
Sylvie WINDELS Sage-femme, Saint-Nazaire
La santé est un bien précieux qui ne doit pas s’inscrire dans une logique de marché. Les inégalités entre territoires, les dépassements d’honoraires, les augmentations des complémentaires santé laissent de plus en plus de gens sans accès aux soins. Inadmissible ! Une politique de santé doit aussi intégrer l’éducation à la santé et une politique environnementale. Réduire le déficit de la sécurité sociale doit passer par la fin des rentes de l’industrie pharmaceutique.
Gilles Denigot, gréviste de la faim pendant 14 jours, ex conseiller général de St Nazaire Ouest.
Nous sommes adhérents au Collectif des élus qui doute du projet d’aéroport de Notre Dame des Landes. A travers une longue grève de la faim, nous venons de participer activement à la lutte pour l’abandon de ce projet. L’accord obtenu, avec les présidents socialistes des trois grandes collectivés, de laisser les procédures judiciaires aller à leur terme sans expropriation ou expulsion est une ouverture.
Nos différences avec les oligarques socialistes locaux :
Le refus du modèle économique de groupe comme VINCI, où les profits ne reviennent pas à population, alors que des fonds publics sont investis.
La conception d’une démocratie vivante, où le débat, l’impartialité et la déontologie sont le socle de la gauche.
La liberté d’expression des élus, étouffée pour respecter la ligne du parti dominant PS et aussi PCF.
NON à ce projet inutile, la 10 Juin VOTER pour l’avenir c’est VOTER écologiste.
Jean-Pierre MAISONNEUVE, maire de Campbon
Elu divers gauche à Campbon, j’ai rejoint le Collectif des Elus qui Doutent de la Pertinence d’un nouvel Aéroport. Pour moi, c’est une question de cohérence avec le choix d’une société de la modération, pour que chacun y trouve sa place. Qui imagine aujourd’hui un camp militaire au Larzac ou une centrale au Pellerin? Les forces de gauche ont arraché ces victoires. Courage! Non à l’aéroport!