Gilles NICOLAS & Soazig ROUILLARD » Actualités http://nicolasgilles.eelv-legislatives.fr ELECTIONS LEGISLATIVES 2012 Sat, 02 Jun 2012 17:13:51 +0000 fr-FR hourly 1 http://wordpress.org/?v=3.4.2 profession de foi http://nicolasgilles.eelv-legislatives.fr/profession-de-foi/ http://nicolasgilles.eelv-legislatives.fr/profession-de-foi/#comments Fri, 01 Jun 2012 06:00:17 +0000 Gilles NICOLAS http://nicolasgilles.eelv-legislatives.fr/?p=1174 Affiche Nicolas
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Affiche http://nicolasgilles.eelv-legislatives.fr/1170/ http://nicolasgilles.eelv-legislatives.fr/1170/#comments Fri, 01 Jun 2012 05:56:11 +0000 Gilles NICOLAS http://nicolasgilles.eelv-legislatives.fr/?p=1170 Affiche Nicolas
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Avec EELV vers LA TRANSITION ENERGETIQUE http://nicolasgilles.eelv-legislatives.fr/avec-eelv-vers-la-transition-energetique/ http://nicolasgilles.eelv-legislatives.fr/avec-eelv-vers-la-transition-energetique/#comments Sun, 27 May 2012 15:01:33 +0000 Gilles NICOLAS http://nicolasgilles.eelv-legislatives.fr/?p=1154

La crise économique et la crise énergétique sont liées. La pression mondiale sur les
ressources naturelles a renforcé les déséquilibres à l’œuvre dans la crise actuelle.
Mais cette crise n’est rien face aux crises futures qui s’annoncent. La raréfaction
des ressources, les risques technologiques liés au nucléaire, la hausse des tempé-
ratures font peser sur la planète des risques sociaux en environnementaux inac-
ceptables. Il est urgent de changer de logiciel, mais comment ?
La transition énergétique est notre solution. Nous pouvons détailler les différentes
mesures, nous l’avons chiffrée. Nous savons qu’elle est viable économiquement,
techniquement, politiquement et socialement. Au triptyque fossiles, nucléaire,
effet de serre, nous opposons le nôtre : efficacité, sobriété, renouvelables. Ce trip-
tyque se décline en mesures très concrètes détaillées dans ce petit livre : bâti-
ments, maîtrise de l’électricité, transports, urbanisme, gouvernance, fiscalité, ser-
vices publics…
Mais cette transition n’est pas seulement viable, est aussi souhaitable. Elle per-
met un partage plus équitable des ressources au sein des générations et entre
elles. En relançant l’activité et en créant des emplois, elle annonce la sortie de
crise. En réduisant la pression sur les ressources, en rapprochant la production de
la consommation d’énergie, elle est facteur de paix et de plus de démocratie. La
transition énergétique permet de stabiliser les factures énergétiques payées par
les ménages et par les entreprises, avec une maitrise du prix de l’énergie (grâce
aux renouvelables) et avec la réduction des consommations (grâce à l’efficacité et
à la sobriété. Voilà pourquoi la transition énergétique est, pour nous écologistes,
essentielle. C’est une réponse à la crise actuelle et à celles de demain. C’est une
raison de croire en l’avenir, un moyen de redonner un sens à l’action politique.

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Charte ETHIQUE d’ANTICOR pour une démocratie exemplaire http://nicolasgilles.eelv-legislatives.fr/charte-ethique-danticor/ http://nicolasgilles.eelv-legislatives.fr/charte-ethique-danticor/#comments Sat, 12 May 2012 14:44:04 +0000 Gilles NICOLAS http://nicolasgilles.eelv-legislatives.fr/?p=1047 Comme pour chaque élection, Anticor propose aux candidats républicains des
législatives des 10 et 17 juin de s’engager publiquement vis-à-vis de leurs
électeurs en matière d’intégrité, d’exemplarité et de transparence
démocratique, en signant la nouvelle charte éthique d’Anticor dédiée à ces
élections législatives.

En préambule, les signataires reconnaissent que demander à leurs
concitoyens de les représenter, à l’Assemblée nationale, les engage à un
comportement éthique irréprochable pendant 5 ans. En effet s’ils sont élus,
ils prennent des engagements forts et attendus par un nombre de plus en
plus importants de citoyens, notamment sur :
-       le non-cumul des mandats
-       la totale transparence sur l’utilisation de leurs « Indemnités
Représentatives de Frais de Mandat »
-       la fin de l’opacité et de l’inéquité de la pratique féodale de
distribution de la « Réserve parlementaire »
-       le soutien à une nouvelle clause d’éligibilité, à savoir l’absence
de toute condamnation pour des délits ayant trait à la gestion de l’argent
public
-       la fin de tout ce qui concourt à une Justice à deux vitesses qui
protègent les élus et Ministres plus que les simples citoyens (levées
d’immunité, CJR, statut pénal du Chef de l’Etat…)
-       l’exigence d’une Justice vraiment indépendante, aux moyens renforcés
-       l’obligation d’ouverture d’une information judiciaire dès que des
Magistrats aux comptes révèlent des irrégularités de gestion de l’argent
public
-       la possibilité d’ester en Justice pour les associations
anticorruption
-       la lutte contre les conflits d’intérêt, tant par la prévention que
par les sanctions
-       le renforcement des droits des citoyens par une participation plus
active à la gestion des affaires publiques
-       l’encadrement strict du lobbyisme avec des sanctions à la clé
-       le déverrouillage des trop nombreux abus de pouvoir locaux, avec
des mesures imposant notamment le respect des minorités municipales, gages
d’ouverture pour nos démocraties locales.
Nous publierons avant le premier tour la liste des candidats qui auront
signé notre charte et, pour la première fois, ceux-ci recevront en retour
de leur engagement à la respecter, un logo« Signataire de la charte
Anticor »qu’ils pourront utiliser dans leur communication
électorale.*Le formulaire à remplir pour les signataires se trouve en
dernière page de la charte (possibilité de le faire par voie électronique), charte que vous
découvrirez en cliquant
ici*<http://anticor.files.wordpress.com/2012/05/charte-anticor-lc3a9gislatives-juin-2012.pdf>
Enfin cette charte s’adresse à tous les candidats républicains humanistes,
de droite, de gauche, du centre et écologistes, qui sont prêts à travailler
avec les autres à l’Assemblée nationale pour œuvrer à la mise en place
d’une démocratie réellement éthique, intègre et transparente en France,
sans exclusive. Anticor a été fondé en réaction au 2ème tour de l’élection
présidentielle de 2002, qui a vu Jean-Marie Le Pen affronter Jacques
Chirac. Nous avons considéré qu’il s’agissait là d’un délitement de notre
République, notamment dû à un laisser-faire institutionnalisé face à la
corruption de nombre de représentants des citoyens. Le refus de
l’extrémisme étant donc l’un des socles de notre association, nous avons
toujours, à ce jour, refusé de nous tourner vers tout candidat extrémiste
qui prône le rejet de telle ou telle catégorie ethnique ou sociale. C’est
pourquoi nous demanderons clairement, en préalable, à chaque candidat(e)
qui souhaite signer la charte d’Anticor, quel est le parti qui soutient sa
candidature et, sans soutien d’un parti, le programme qu’il a publié ou mis
en ligne.

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PROGRAMME EELV LEGISLATIVES http://nicolasgilles.eelv-legislatives.fr/programme-legislatives/ http://nicolasgilles.eelv-legislatives.fr/programme-legislatives/#comments Sun, 06 May 2012 08:57:42 +0000 Gilles NICOLAS http://nicolasgilles.eelv-legislatives.fr/?p=1005  

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intervention Eva JOLY FDSEA http://nicolasgilles.eelv-legislatives.fr/agriculture/ http://nicolasgilles.eelv-legislatives.fr/agriculture/#comments Thu, 05 Apr 2012 13:51:04 +0000 Gilles NICOLAS http://nicolasgilles.eelv-legislatives.fr/?p=777 Mesdames et Messieurs,Je veux tout d’abord vous remercier pour votre invitation. Je suis sincèrement heureuse d’être avec vous aujourd’hui pour m’exprimer sur ma vision de l’agriculture.

Je veux vous parler en tout sincérité : j’en ai assez des caricatures, des postures. Il est de bon ton chez certains candidats, quand ils parlent au monde agricole, de fustiger les écologistes. De faire d’eux les boucs émissaires des difficultés du monde agricole. Chez certains candidats mais aussi, je dois le dire, chez certains agriculteurs. Mais je sais que dans l’isoloir, beaucoup de paysans utilisent à l’occasion le bulletin de vote écologiste. La caricature, je dois aussi le dire, fonctionne malheureusement dans l’autre sens. Il peut être de bon ton, dans le mouvement écologiste, d’assimiler agriculteurs et pollueurs. Mais là aussi, je sais que cela est derrière nous, notamment avec l’arrivée dans notre mouvement de nombreux paysans, à l’image de mon conseiller agriculture, René Louail, ou évidemment à l’image de José Bové.

Je souhaite que nous sortions des postures, que nous quittions un court instant le cirque politico-médiatique, pour analyser sereinement nos divergences et nos convergences. C’est pour cela que je suis venue ici : pour vous parler vrai, pour pointer nos divergences, pour montrer nos convergences.

J’ai lu attentivement vos positions, sur les 5 thématiques du jour : le défi alimentaire, le développement durable, les territoires, l’innovation et l’emploi. En abordant ces thèmes, je veux clarifier ce qui nous sépare et ce qui nous réunit.

Laissez moi commencer par le défi alimentaire.

Nous sommes d’accord sur le constat. La bataille de la satisfaction quantitative a été gagnée en Europe depuis longtemps. La très grande majorité des européens mangent à leur faim. C’est la bataille de la qualité qui s’ouvre désormais. Il faut répondre aux demandes des citoyens et des consommateurs. Pour de l’agriculture biologique ou des circuits courts, comme vous le mentionnez. J’ajouterais aussi la réduction des pesticides.

Aujourd’hui, certaines collectivités se retiennent de développer le bio dans les cantines pour ne pas « cristalliser » des circuits d’importation. Elles attendent avec impatience que la production bio augmente en France.

Nous sommes aussi d’accord sur un aspect invraisemblable de notre politique agricole : notre déficit chronique en protéines végétales. Il est important de profiter de la réforme de la PAC pour lancer un grand plan protéines qui tournera la page des accords de Blair House.

Comme vous, je dénonce les méfaits de la spécialisation mondiale, je veux mieux encadrer les marchés agricoles pour lutter contre la volatilité des cours.

Nous partageons la même analyse sur le commerce des produits agricoles car nous savons, vous et moi, que l’agriculture n’est pas un secteur comme un autre, qu’il ne peut être abandonné au marché. Parce qu’il produit le bien le plus essentiel pour l’humanité : la nourriture. Parce que ce que nous mangeons est partie intégrante de notre culture, à l’image de la viticulture française et de nos fromages.

Nous partageons la même analyse et pourtant vous n’allez pas au bout du raisonnement. Moi, je veux cheminer vers la souveraineté alimentaire de chaque grande région du monde.

Je ne partage pas du tout l’idée selon laquelle c’est un « devoir géopolitique » pour la France de produire plus, le sentiment que c’est notre « devoir » de nourrir les populations du continent africain et du moyen orient. Je partage les déclarations d’une personne que vous connaissez bien, Monsieur Luc Guyau, ancien président de la FNSEA et président aujourd’hui de la FAO : Non, « l’Europe n’a pas vocation à nourrir le monde ».

Ce n’est pas en exportant vers l’Afrique que nous réglerons vraiment les problèmes de malnutrition. C’est en menant des politiques fortes de développement, de justice, de lutte contre la pauvreté. C’est en développant l’agriculture locale, si nécessaire en la protégeant de la compétition sur le marché mondial, de la concurrence de pays avec niveaux de productivité et de subvention trop différents. C’est en augmentant les rendements grâce à une agriculture qui respecte les sols et les ressources en eau, l’agroécologie, et qui est là-bas plus performante que l’agriculture conventionnelle. Le défi alimentaire n’impose pas d’exporter plus vers l’Afrique mais de l’accompagner, par la recherche et l’innovation, vers une production agricole locale et durable.

Le défi alimentaire impose enfin de lutter contre un fait hallucinant : selon la FAO, un tiers de l’alimentation mondiale est gaspillée. Cela signifie que nous produisons déjà pour une population de près de 10 milliards d’habitants.

J’en viens à vos propositions sur le développement durable.

Soyez-en certains : moi non plus, je ne veux pas d’une écologie punitive. Mais les « tracasseries administratives » que vous dénoncez, c’est largement le fait du pouvoir en place. Moi, comme vous, je veux que vous ayez des règles claires, et qu’on arrête de les changer tous les ans.

Mais moi surtout, je ne veux plus que le paysan soit vu comme un pollueur. Je veux qu’il participe à un projet de société durable, dans un nouveau pacte avec la société. Car où est la fierté quand on doit cultiver sa terre en tenue de cosmonaute pour se prémunir d’une intoxication aux pesticides ? Quel dilemme quand on comprend l’impact de tous ces intrants chimiques sur nos rivières et nos plages.

Vous savez, j’ai rencontré beaucoup de paysans pendant ma campagne. Vous n’avez pas à me convaincre que vous avez le souci de la nature, car c’est votre outil de travail. Mais vous connaissez comme moi l’impact du modèle agricole conventionnel. Vous vivez cela. Et moi, je me souviendrai toujours de cet agriculteur malade des pesticides que j’ai rencontré lors d’une visite en Alsace.

Le développement durable implique un changement de modèle, et nous avons tous à y gagner. Les consommateurs, les agriculteurs, l’environnement. De nombreuses initiatives ouvrent la voie. C’est le fait d’associations de consommateurs, trop souvent caricaturées comme bobos, les AMAP, qui explorent de nouvelles formes de contrats entre les paysans et les clients. C’est aussi le fait de groupements d’agriculteurs, comme ces éleveurs, pionniers de l’agroécologie, qui font de l’élevage à l’herbe pour se passer de la monoculture du maïs, et réduisent aussi leurs émissions de gaz à effet de serre. Malgré des aides européennes plus faibles, ils dégagent des revenus satisfaisants et sont moins fragilisés par la volatilité des marchés mondiaux, qu’il s’agisse du pétrole, des engrais, ou des aliments pour bétail. Cette évolution, c’est aussi le fait de céréaliers qui réussissent à réduire fortement l’utilisation de pesticides en mettant en place une rotation des cultures, et améliorent la qualité des sols.

Ces précurseurs, peut-être vous ou votre voisin, démontrent jour après jour la pertinence économique et environnementale des solutions que les écologistes portent.

Ces précurseurs doivent être accompagnés. Par des règles différentes, notamment européennes, qui leurs permettent de s’épanouir. Mais aussi par nos efforts de recherche.

J’en viens donc à la recherche et l’innovation, votre troisième thème.

Et je crois que sur ce sujet, j’ai de grandes divergences avec votre position. Je ne crois pas que la France abuse du principe de précaution. Et je ne crois pas que ce principe soit une condamnation à l’inaction. C’est au contraire un principe d’action : chercher à comprendre, à évaluer les risques, à ne prendre que ceux qui sont raisonnables.

Moi aussi, je suis une femme de progrès. Mais ce n’est pas parce que j’aime voir des panneaux solaires sur les toits de vos hangars que j’aime voir une centrale nucléaire à côté. Le progrès, aussi, doit être questionné et soumis à un débat démocratique. Je ne fais pas une confiance aveugle à la science quand elle pense contrôler l’atome. Je ne lui fais pas une confiance aveugle quand elle manipule génétiquement des plantes.

Je ne partage pas la vision « techniciste » qui pense qu’on pourra toujours dépasser les limites naturelles de la planète grâce à des innovations techniques. Ma vision, c’est celle des précurseurs dont je vous parlais.

Or cela implique un système de recherche très différent de celui qui domine actuellement, très loin de celui des multinationales. Cela implique un système participatif, proche du terrain, et des innovations qui reposent largement sur le savoir faire agronomique, le savoir empirique des paysans. Cela implique un système dont le maître mot n’est pas « propriété intellectuelle » ou « brevet ».

Le modèle actuel n’a même pas un siècle et il a conduit à une très forte simplification des pratiques agricoles, transformant les agriculteurs en gestionnaires et leur faisant se perdre quantité de savoirs faires. En un siècle, ce modèle n’a fait qu’accroitre la dépendance des agriculteurs aux firmes productrices de semences, d’agrofournitures, d’agrochimie.

Ceci doit être une parenthèse de l’histoire. Les agriculteurs doivent retrouver leur autonomie.

Si nos différences peuvent être fortes sur la recherche et l’innovation, nous nous retrouvons sur votre quatrième thème, celui des territoires.

Comme vous, je sais que l’artificialisation de nos territoires, à commencer par les terres agricoles, est une menace bien réelle : il n’est plus acceptable de laisser disparaître l’équivalent d’un département tous les 7 ans. Je veux fixer l’objectif de zéro artificialisation nette d’ici 2025.

Comme vous, je ne peux me résigner à la mort lente des territoires ruraux. C’est pourquoi je porte, dans mon projet présidentiel, l’idée du bouclier services publics. Chaque territoire doit pouvoir avoir accès à chacun de ceux-ci dans des conditions satisfaisantes. Il peut y avoir des guichets uniques, le développement des nouvelles technologies… mais personne ne doit être privé de la possibilité de se former ou de se soigner.

La mort lente du monde rural est parfois masquée par ce que l’on nomme la rurbanisation, par l’arrivée d’urbains qui désirent un milieu de vie plus naturel. Je me réjouis de ces arrivées, mais beaucoup moins si c’est à côté de fermes vides de fermiers, de champs en monoculture.

Car il faut le dire, la désertification c’est aussi, surtout, la disparition de 200.000 emplois agricoles en 10 ans. Ce sont ces pertes d’emplois qui enclenchent le cercle vicieux : moins de gens, moins de services, donc encore moins de gens. Pour rompre ce cercle vicieux, il faut comprendre une chose : la chute de l’emploi et du nombre de fermes est surtout la conséquence des politiques agricoles tournées vers les productions de masse à destination de l’industrie agroalimentaire et de la grande distribution.

C’est en changeant de logique que l’on peut répondre au dernier enjeu que vous soulevez, celui de l’emploi.

Certes, il faut alléger les tracasseries administratives : nous avons suffisamment de militants et amis paysans pour comprendre cet agacement. Certes il faut continuer à combattre, comme je le fais au Parlement européen, le dumping social et environnemental. Je vous rejoins là-dessus. Mais ce n’est pas en rentrant nous mêmes dans cette concurrence vers le bas, pour faire baisser les coûts, que nous allons gagner face aux grands pays tels que l’Argentine, l’Ukraine, la Nouvelle Zélande, le Brésil qui ont des avantages comparatifs énormes en la matière… En revanche, nous pouvons nous distinguer, montrer l’exemple en termes d’agriculture de qualité et de pratiques durables.

Ce qu’il faut, c’est favoriser l’installation et arrêter la logique incessante d’agrandissement des exploitations en réformant la gestion foncière. Ce qu’il faut, c’est soutenir les petites fermes et les circuits courts.

Mesdames et Messieurs,

J’espère que pendant ces quelques minutes que vous m’avez accordées, j’aurai pu tordre le coup à certains préjugés. Les écologistes ne sont pas les ennemis de l’agriculture. Ils portent une vision différente du modèle agricole souhaitable. Une vision qui devient réalité, chaque jour un peu plus, grâce aux pionniers parmi vous.

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Reprise de Photowatt : une vision à long terme plutôt que des coups politiques http://nicolasgilles.eelv-legislatives.fr/reprise-de-photowatt-une-vision-a-long-terme-plutot-que-des-coups-politiques/ http://nicolasgilles.eelv-legislatives.fr/reprise-de-photowatt-une-vision-a-long-terme-plutot-que-des-coups-politiques/#comments Wed, 22 Feb 2012 16:06:35 +0000 Gilles NICOLAS http://eelv.fr/?p=19503 Le tribunal de commerce de Vienne s’apprête à valider la reprise de Photowatt par EDF. Europe Écologie Les Verts se réjouit pour les salariés mais dénonce une solution largement improvisée et guidée par le calendrier électoral. Le développement des énergies renouvelables nécessite une stratégie lisible à long terme. À court terme, le choix par le [...]]]> 800px-SolarRoofDordrecht2007_05_09

Le tribunal de commerce de Vienne s’apprête à valider la reprise de Photowatt par EDF. Europe Écologie Les Verts se réjouit pour les salariés mais dénonce une solution largement improvisée et guidée par le calendrier électoral. Le développement des énergies renouvelables nécessite une stratégie lisible à long terme.

À court terme, le choix par le tribunal de commerce de Vienne du consortium emmené par EDF comme repreneur de Photowatt est assurément une bonne nouvelle pour les salariés de la société qu’Eva Joly avait rencontrés le 16 décembre 2011. Après des mois de lutte, ces derniers, sous la bannière de leur collectif Superwatt, sont donc parvenus à démontrer l’intérêt économique et stratégique de la seule entreprise française maîtrisant l’ensemble du processus de fabrication de panneaux photovoltaïques. À court terme, l’essentiel des emplois devrait être sauvés et l’ensemble des salariés reclassé.

Toutefois, le climat d’improvisation entourant la prise en main du dossier par le Président de la République témoigne à nouveau du flottement total de la politique énergétique française.

En effet, Nicolas Sarkozy oblige EDF à reprendre Photowatt alors même qu’il y a quelques mois, l’électricien a cédé ses parts dans l’autre grand acteur français du photovoltaïque, Tenesol. Comment ne pas voir dans cet aller-retour un énième coup, sans autre lendemain que les prochaines échéances électorales ?

Ce même Président a beau jeu de s’afficher aujourd’hui en sauveur de Photowatt, alors même que son gouvernement n’est pas étranger à la faillite de l’entreprise, avec son brutal moratoire sur le rachat par EDF de l’électricité photovoltaïque. Depuis septembre 2010, ce sont entre 7000 et 12 000 emplois qui ont été perdus dans la filière. Ceux-là seront assurément passés sous silence dans le prochain communiqué triomphal de l’Élysée.

Le solaire n’est pas seulement une « énergie de demain », comme tant de responsables l’ont si longtemps seriné. C’est une énergie d’aujourd’hui et une grande filière industrielle en devenir, qui a besoin d’investissements de long terme comme d’un cadre réglementaire et fiscal stable pour prospérer. La France a laissé passer beaucoup de trains en la matière, et jusqu’ici EDF n’a hélas pas montré un grand enthousiasme pour les rattraper.

« La mono-culture nucléaire d’EDF depuis les années 1970 explique beaucoup des blocages successifs sur le photovoltaïque. » analyse Michèle Rivasi, eurodéputée et porte-parole de la campagne d’Eva Joly. « Il est temps que l’électricien national devienne un moteur et non plus un frein de l’évolution de notre modèle électrique en faveur de sources renouvelables et décentralisées. Il en va de la création de dizaines de milliers d’emplois en France. »

À ce titre, on ne peut que souhaiter qu’EDF s’engage à installer prioritairement des panneaux solaires produits par Photowatt, plutôt que des panneaux importés de pays hors Union Européenne.

Cependant, pour Europe Écologie Les Verts, les filières françaises d’énergies renouvelables ne décolleront pas sur la simple initiative des quelques grands groupes existants. Leur développement est conditionné à une stratégie industrielle stable et lisible à long terme, tant sur le plan règlementaire (notamment pour le solaire thermique) qu’en matière de tarifs d’achat.

« Les régions, dont Rhône-Alpes pionnière de l’énergie solaire, sont prêtes à contribuer à cette stratégie, pour peu que ces conditions favorables soient reconstruites et que les acteurs industriels ne soient pas seulement un jouet aux mains du candidat-Président » affirme Benoît Leclair, vice-président EELV délégué à l’Énergie et au Climat de la Région Rhône-Alpes.

Europe Écologie Les Verts

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Syrie : stopper les massacres et sortir de l’impasse http://nicolasgilles.eelv-legislatives.fr/syrie-stopper-les-massacres-et-sortir-de-limpasse-2/ http://nicolasgilles.eelv-legislatives.fr/syrie-stopper-les-massacres-et-sortir-de-limpasse-2/#comments Tue, 07 Feb 2012 15:12:48 +0000 Gilles NICOLAS http://eelv.fr/?p=15689 Réuni samedi 4 février, le Conseil de sécurité de l’ONU n’est pas parvenu à voter une résolution condamnant la répression sanglante en Syrie, en raison de l’utilisation par la Russie et la Chine de leur droit de veto en tant que membres permanents. Pourtant sur les 15 membres que compte le Conseil de sécurité, 13 [...]]]> 800px-Umayyad_Square,_Damascus

Réuni samedi 4 février, le Conseil de sécurité de l’ONU n’est pas parvenu à voter une résolution condamnant la répression sanglante en Syrie, en raison de l’utilisation par la Russie et la Chine de leur droit de veto en tant que membres permanents. Pourtant sur les 15 membres que compte le Conseil de sécurité, 13 membres ont voté en faveur du projet de résolution soutenant un plan de la Ligue des Etats arabes qui appelait le Président syrien Bachar Al-Assad à céder le pouvoir.

C’est la deuxième résolution sur la Syrie bloquée par la Chine et la Russie au Conseil de sécurité. Le 4 octobre 2011, les deux pays avaient déjà mis leur veto à une résolution condamnant la répression et les violations des droits de l’homme par le régime d’Al-Assad. Par leur véto, la Chine et la Russie se rendent complices de la poursuite du bain de sang en Syrie.

Sur le terrain, la situation s’aggrave d’heure en heure. Samedi, pendant les débats houleux aux Nations Unies, des bombardements perpétrés par les forces de sécurité syrienne à Homs auraient fait plus de 230 morts. On dépasserait les 6000 morts dans le pays depuis le début des soulèvements, et malgré toutes les condamnations internationales, les autorités syriennes continuent notamment de bombarder Homs, tuant des dizaines de civils.

Pour Europe cologie Les Verts, l’hystérie sanguinaire du régime dictatorial de Bachar Al-Assad doit absolument cesser et la communauté internationale doit trouver le plus rapidement possible une solution pour sortir de l’impasse du double véto sino-russe. Elle doit considérer que le pouvoir syrien est désormais totalement illégitime et ne plus avoir comme interlocuteur que l’opposition regroupée autour du CNS (Conseil national syrien).

EELV demande aux diplomaties françaises et européennes d’accentuer leurs pressions sur leurs homologues russes et chinois – en menaçant le cas échéant de suspendre les accords commerciaux – si ceux-ci continuent de protéger le régime de Bachar Al-Assad. Il convient également de reprendre le dialogue avec la Turquie pour créer une zone tampon et des corridors humanitaires afin de tenter de sauver un maximum de civils syriens et d’élargir le champ des sanctions prises à l’égard du régime syrien.

EELV rappelle qu’elle porte seule au sein de la classe politique française, la nécessité d’une réforme en profondeur du droit de véto à l’ONU. On le voit bien avec l’impasse actuelle en Syrie, cette réforme en profondeur du fonctionnement des instances des Nations Unies est plus que jamais nécessaire pour sortir de l’impuissance à empêcher de tels crimes contre l’humanité, pour que le « plus jamais ça » devienne enfin une réalité.

Pascal DURAND, porte-parole

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