L’association AGIR (Age des Initiatives Responsables) avait invité les candidats de la 4ème circonscription de l’Hérault à St Bauzille de Montmel le 16 mai dernier pour débattre de transition énergétique et de mesures prioritaires pour l’emploi. 4 candidats (PS, PCF, Europe écologie-Les verts et la suppléante du député UMP sortant) sur les 16 déclarés ont présenté leur approche de cette question centrale de la campagne pour les élections législatives. La confusion de l’UMP a finalement réduit le débat à une confrontation entre trois versions à gauche, parfois similaires, parfois différentes, notamment sur la manière de parvenir à la transformation de l’existant!
Invitation : « Alors que depuis plus de 5 ans, les spécialistes réunis dans le GIEC ont établi le lien qui existe entre la croissance des activités humaines et les dérèglements climatiques, le modèle économique néolibéral, qui privilégie la mondialisation des marchés et les transports autour de la planète, ne semble pas sérieusement remis en cause. Et nous faudra-t-il attendre de connaître en France, une catastrophe comparable à celle de Fukushima, pour commencer à débattre sérieusement des alternatives énergétiques et envisager une sortie du nucléaire ?
Par ailleurs, alors que le chômage est certainement la préoccupation principale des français, on ne peut qu’être frappé par l’indigence des propositions concrètes dans ce domaine. La croissance semble être la condition du retour au plein emploi, alors que les gains de productivité ont été tels, ces trente dernières années, dans les pays développés et particulièrement en France, qu’ils n’ont pas permis de création d’emploi, même dans les périodes de croissance. A l’inverse, Pierre Larrouturou explique de façon très claire, dans son dernier essai « Pour éviter le krach ultime » , que le partage du travail est la seule piste sérieuse à explorer ».