5 juin, journée mondiale de l’environnement: penser global et agir local

Élections législatives des dimanches 10 et 17 juin 2012

EELV
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Nadja Flank

Christian Dupraz (suppléant)
4ème circonscription de l'Hérault (Cantons d'Aniane, Le Caylar, Claret, Ganges, Gignac, Lodève, Les Matelles, Mèze et Saint-Martin-de-Londres)
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Lettre d'information du
13 Juin 2012
361
jours avant le
premier tour
Le 5 juin, c’est la journée mondiale de l’environnement: du global au local, agir ensemble de façon coordonnée et cohérente
 
Rio + 20, de l’Hérault à Rio en passant par le Palais Bourbon et Strasbourg.

Mardi 5 juin 2012 c’est la journée mondiale de l’environnement, à quelques jours de la conférence des Nations Unies sur le développement durable, du 20 au 22 juin 2012 à Rio de Janeiro, au Brésil : soit Rio+ 20. Puisque cela fait 20 ans que le Sommet de la Terre avait mis au premier plan de l’agenda international la question de l’environnement à l’échelle mondiale.

20 déjà ! Vingt ans donc que la conférence de Rio avait établi l’urgence d’un changement de cap, d’abord en raison de la dégradation des ressources naturelles et du constat que le modèle de croissance animant le système mondial n’était pas viable. Rio a donné l’impression que pour la première fois les précurseurs, ceux de la conférence de Stockholm de 1972, du mouvement écologiste mondial, avaient été entendus au niveau des gouvernements de la planète, sous la pression d’un immense rassemblement de société civile et des ONG.

 Or, pas besoin de longue recherche : le résultat vingt ans plus tard est plus que préoccupant et décevant. Les modèles de production et de consommation n’ont pas changés substantiellement. Nous allons droit dans le mur. Le système s’ajuste mais il accumule les contraintes et des désastres pour le monde à venir. Cela a déjà commencé. Tout le monde en convient, y compris le rapport préparatoire à la Conférence qui souligne que les changements ne sont pas à la hauteur des enjeux.

Les systèmes politiques toutes tendances confondues ont choisi de privilégier des réponses partielles aux «crises» qui ont secoués la planète : crise militaire et de sécurité, crise économique, crise financière. L’environnement et le développement durable sont passés au deuxième plan et le mouvement environnemental mondial a perdu du terrain en particulier après la conférence de Johannesburg torpillée par les Etats -Unis  avec l’arrivée de l’administration Bush, en 2002.

20 ans seulement? Mais ce verre dramatiquement à moitié vide est aussi à moitié plein… depuis Rio l’impératif environnemental, celui du développement durable combinant la protection de la nature avec le social et l’économique, s’est considérablement diffusé. Ici, là, dans des agendas 21 (pour le vingt et unième siècle), dans la perception par les opinions publiques de l’importance des questions environnementales… Les villes sont devenues des acteurs importants de cette transformation, les architectes et urbanistes planchent et conçoivent des modes de transport,  d’usage de l’énergie, de gestion des déchets et de façon de vivre ensemble nouvelles, l’agriculture intensive est contestée et des solutions alternatives se mettent partout en place à forces d’initiatives et de combats, les entreprises créent des fondations environnementales et adoptent des normes environnementales et éthiques, les citoyens se mobilisent pour sauver et restaurer des écosystèmes, le nucléaire est remis en question, les choix publics sont partout contestés, rectifiés, transformés pour tenir compte de  la biodiversité et du gaspillage d’énergie, des effets sociaux des choix environnementaux sur les plus pauvres… Bref «l’injonction» environnementale se diffuse et la mutation est en cours.

Il n’y aura sans doute pas de grande percée collective à Rio et les pronostics sont plutôt sombres sur les deux thèmes centraux de la conférence : l’économie verte et la gouvernance mondiale de l’environnement. Le court terme d’un système économique en pleine fuite en avant va peser de tout son poids sur ce qui devrait être le cœur de la coordination internationale. Triste période. Cependant, puisque le verrou est politique, les réponses sont également politiques. Les changements en profondeur et l’invention de dispositifs pratiques pour la transition énergétique, l’inclusion sociale, la biodiversité, la protection et le partage des ressources naturelles en général doivent être engagés. Précipiter la grande mutation environnementale en politique tel est l’enjeu de l’écologie politique… de l’Hérault à Rio, en passant par le Palais Bourbon et le Parlement européen de Strasbourg. Il est urgent de réunir nos forces.

Le 1er sommet de la Terre s’est tenu à Rio en 1992, 20 ans après la conférence de Stockholm, la première consacrée aux questions d’environnement à l’échelle planétaire.
110 chefs d’états et de gouvernements, 4500 délégués de 178 pays réunis par les Nations Unies ont adopté à l’unanimité la « Déclaration de Rio sur l’environnement et le développement», composée de 27 principes, ou directives sur les voies à suivre, assortie d’un « plan d’action pour le 21ème siècle » ou « Agenda 21 », prévoyant notamment à son article 33 un processus intergouvernemental de suivi de la conférence. Ont été en outre adoptées à Rio deux conventions-cadres, l’une sur la biodiversité et l’autre sur le climat. Le deuxième a eu lieu à New York City (Etats-Unis) en octobre 1997. Le troisième s’est tenu à Johannesburg (Afrique du Sud) en 2002.
 
 
 
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