Ici à Bouzigues, pause huitres et vin blanc, après le marché de Mèze, et la poursuite du collage des affiches dans les 99 communes   de ce territoire plein de ressources!

Mouvement social et mouvement coopératif : un des enjeux majeur de l’écologie-politique.

Une des forces du mouvement écologiste est de combiner deux des formes les plus importantes de la démocratie. La démocratie représentative, celle de nos institutions politiques principales qui se construit dans le jeu des partis et de la délégation de pouvoir; la démocratie participative, celle qui se joue dans les assemblées, associations, discussions entre les citoyens sur des sujets divers, locaux ou non – mais toujours de façon collaborative, coopérative. De l’articulation de ces deux pouvoirs, de toutes ces échelles d’action et de réflexions combinées, naît un contrôle citoyen des décisions et des mandats, une élaboration commune des solutions, un apprentissage du collectif.

 La question environnementale est nouvelle, multiforme, elle va du local au global en passant par le national et le communautaire européen (entre autres). Il n’y a pas de solution clef en main, un kit de politiques publiques et de conceptions de l’économie, du social qu’il suffirait d’appliquer. La «planification écologique» est un contre-sens dans les termes. «Apprentissage» ne veut donc pas dire qu’il faut expliquer «au peuple» qu’elle est la solution et comment la mettre en oeuvre. C’est la combinaison du représentatif et du participatif qui permet d’avancer dans l’invention d’une nouvelle société et d’un nouveau modèle économique, durable. C’est un combat politique – des partis et bien au delà.

A droite le président sortant a dénoncé les corps intermédiaires. Il voulait disait-il rétablir, établir un contact direct entre le dirigeant et le peuple.  Démagogique bien sûr et plus encore dangereux – une parfaite définition du populisme. Le présidentialisme français l’a encouragé, et encourage d’ailleurs tous les candidats a faire prévaloir sa personne, «son» projet, «sa» détermination, etc. sur le programme, les enjeux et passer sous silence la conception du pouvoir, de la démocratie qui est sous-jacente. Heureusement le candidat élu a donné de solides indications sur un changement de cap.

Le mouvement social mis en avant à gauche et les corps intermédiaires vilipendés à droite restent souvent trop sectoriels, trop tournés vers des choix de politique nationale. Les écolos, eux peuvent sans doute mieux que personne, transformer et articuler le mouvement social avec les dispositifs coopératifs.

Les législatives sont un nouvel enjeu, décisif même s’il n’est pas le seul, de donner corps à une représentation plurielle, dynamique, collective. L’enjeu n’est pas seulement de donner «une majorité au Président»  – sans laquelle, bien sûr, l’alternance n’apportera rien de bien positif. Une majorité monochrome au Parlement n’a jamais donné de bons résultats en terme d’approfondissement de la démocratie et d’initiatives innovantes, basées sur la compétence citoyenne, la souveraineté de chacun et le pouvoir de l’action collective.

Articuler le national avec le local, le mouvement social et les combats coopératifs, voilà un des enjeux dont nous sommes porteurs.

Les valeurs du sport telles que la solidarité, la tolérance, le fair-play, l’esprit d’équipe, le respect d’autrui et de l’environnement, le dépassement de soi, sont transposables dans la vie quotidienne. L’activité physique est indispensable pour la santé. Mixité sociale, éducation, santé… le sport est censé régler nombreux maux de la société et pourtant il ne dispose que de 0,16 % du budget de l’Etat ! Il faut prendre en compte la diversité des publics (jeunes, 3ème âge, handicapés, filles…) et la diversité des pratiques (compétition, loisir, santé…) pour mieux répartir des financements européens encore difficiles d’accès, et renforcer le système de solidarité du monde professionnel vers le monde amateur.

Précarisés par les marchés, menacés par les replis sectaires, convoités par les élus, les artistes occupent une place fragile et pourtant centrale dans notre société. Si la création artistique est le terreau de la vitalité culturelle de notre société, il faut la préserver de toutes les convoitises. Pour cela, nous garantirons les 3 piliers de l’indépendance artistique : économique, à travers la pérennisation des financements publics (levée du gel, rétablissement du taux réduit à 5,5%) ; juridique, avec l’évolution de la loi pour protéger la démarche de création artistique ; politique, par la co-construction de projets culturels associant à parité Etat, Collectivités territoriales et acteurs culturels.

La mondialisation et la financiarisation de l’économie ont conduit à laisser croire que la Politique était impuissante. Le monde change, les institutions et les pratiques politiques en France dans le monde doivent aussi changer!  Ce n’est ni la colère, ni le repli sur soi qui apportera des solutions, mais notre volonté à suivre de nouveaux chemins pour revivifier la démocratie contre la dictature de la finance. Ce « chantier » devra s’ouvrir avec la participation du plus grand nombre pour inventer l’avenir à partir des expertises individuelles ou collectives à tous les échelons. Des régions à l’Europe, l’écologie politique veut rapprocher les décisions des citoyens par une meilleure information sur les principaux enjeux contemporains, l’ouverture d’espaces de débat et de participation pour décider et agir. « Parlement et Citoyens » (www.democratieouverte.org)  invite les élus à collaborer avec les différentes parties prenantes intéressées par des sujets qui les concernent selon les modalités (consultation, concertation, coproduction, codécision…) adaptées au contexte et aux besoins. Nous souhaitons donner la possibilité d’exprimer un avis ou une expertise, en amont de la rédaction des propositions de lois. La diversité des attentes conduira à de nécessaires arbitrages, ceux-ci doivent être rendus compréhensibles et acceptables. Il important de donner davantage de visibilité aux propositions de lois déposées devant le Parlement et d’obtenir le soutien de la société civile en vue de leur inscription à l’agenda parlementaire. Ensemble, Parlement et Citoyens, faisons la loi !

Ni compétition ni sélection précoce, l’école doit apprendre l’autonomie, la responsabilité, la solidarité. Nous voulons une école ou il fait bon vivre pour les enfants et les enseignants, ouverte sur le monde, la culture et la famille. L’Education doit redevenir le premier sujet, le premier projet, le premier budget de la République. La réussite de tous les élèves est une obligation et doit être au cœur du métier d’enseignant. Ceux-ci se battent quotidiennement contre l’illettrisme et la difficulté scolaire, il faut davantage de moyens humains pour différencier la pédagogie. Les enjeux prioritaires sont le maintien des RASED et le renforcement de la formation initiale et continue. La confiance et la concertation entre les enseignants et le Ministère de l’Education Nationale doit être rétablie !

Propositions pour un accès universel et gratuit aux soins.