En tant que membre du Conseil Politique régional d’EELV, je poursuivrai mon  engagement à vos côtés pour porter les valeurs de l’écologie : défendre la santé et l’environnement et particulièrement la qualité de l’eau , participer à la mutation de l’agriviticulture, à la conversion énergétique, accompagner les associations pour la promotion de projets économiques ou culturels qui répondent à des critères sociaux et environnementaux  exigeants  … Autant de chantiers pour les mois à venir auxquels nous pourrons nous  atteler ensemble.

J’appelle bien évidemment les électeurs à reporter leurs voix sur le candidat  du Parti Socialiste Eric QUENARD  afin de  renforcer davantage la gauche à l’assemblée nationale.

Nadine CORTIAL

Si nous avons choisi de faire campagne sur ce thème c’est que cette question innerve toutes les problématiques qui sont au cœur du programme d’Eelv  baptisé «  Mieux Vivre ».

S’interroger sur le lien entre santé et environnement, c’est envisager la protection de l’environnement et de l’Homme, c’est interroger la politique de santé actuelle , la placer au service de l’homme et non des lobbys et de la finance, c’est reconsidérer le système éducatif et la place de la prévention en matière de santé, c’est revoir le fonctionnement de notre démocratie et poser le problème des conflits d’intérêts, de la place du citoyens dans les agences de sécurité sanitaire.

L’OMS estime que 24% des maladies dans le monde et 23% des décès sont imputables à des facteurs environnementaux. 7 millions de Français souffrent d’une affection chronique qui représentent  60% des dépenses de santé. : allergies, asthme, obésité, maladies cardio-vasculaires, maladies neuro dégénératives comme maladie de Parkinson aujourd’hui reconnue comme maladie professionnelle liée aux pesticides… Les cancers ont été multipliés par deux en trente ans ( lymphomes ont augmenté de 62% en 20 ans, tumeurs du cerveau de 40%, seins et prostates sont en recrudescence).Seuls 45% d’entre eux sont imputables au vieillissement de la population et à son augmentation.  Les problèmes de fertilité des couples sont en augmentation. Ces pathologies interrogent notre mode de vie, nos conditions de travail et l’environnement dans lequel nous évoluons.

Certes ces maladies sont essentiellement dues aux rejets anciens dans l’eau, l’air, la terre, de substances aujourd’hui interdites comme l’atrazine, correspondant au pic de pollution des Trente Glorieuses. Pour autant le mal n’est pas derrière nous. Les substances  anciennes ont été remplacées par des substances beaucoup plus nombreuses. « Nous avons aujourd’hui la preuve que diverses associations de produits chimiques réagissent dans le corps et forment des composés qui sont bien plus forts que chaque substance séparément » Commission Européenne 2010. C’est aujourd’hui le cocktail de substances qui inquiète les scientifiques par leurs effets cumulatifs, synergétiques ou antagonistes. Les substances chimiques aux effets mutagènes, cancérigènes ou reprotoxiques, peuvent avoir des effets à long terme via l’exposition fœtale. Les dossiers les plus brûlants concernent les pesticides ( France est le premier utilisateur européen et le troisième dans le monde), les solvants, les plastiques, les sources radioactives, ondes électromagnétiques et les nanomatériaux.

Les grands lobbies industriels s’organisent en France et en Europe pour paralyser la prévention et contester le principe de précaution. Les conflits d’intérêt sont le vecteur de leur offensive.

Heureusement, un nombre croissant d’associations, d’experts, de journalistes d’investigation, d’hommes politiques, organisent une veille citoyenne et informent, mobilisent l’opinion publique.   Europe Ecologie Les verts a toujours relayé, voire alerté, l’opinion publique sur  les risques et les dérives de notre système de santé .Sans eux, nous n’aurions pas eu connaissance de scandales sanitaires à répétition qui confinent souvent au mensonge d’Etat comme ceux du sang contaminé, des hormones de croissance, de l’amiante, du bisphénol A, du médiator…

Il est donc  primordial d’élire des députés d’Eelv  comme garde-fous d’une autre politique de santé publique qui permette à chacun une réelle protection et un égal accès aux soins.

Pour parler d’écologie à la veille des législatives et du sommet international de Rio+20, tous les moyens sont bons !

Un demi-million de journaux Écologie Hebdo ont été diffusés par les candidat-e-s écologistes et leurs équipes militantes jeudi 7 juin au matin dans les gares et stations de métro dans toute la France.

Huit pages d’actualité : législatives, pouvoir d’achat, logement, environnement, nucléaire, culture, interviews exclusives ! Autant de sujets qui alimenteront de bon matin le trajet de nombreux Français !

Télécharger Écologie Hebdo n°2

Afin de favoriser l’accessibilité à la citoyenneté des personnes sourdes et malentendantes, Europe Écologie Les Verts a fait réaliser des vidéos en langue des signes (LSF) de son programme des législatives « Vivre mieux ». Elles sont disponibles en première page du site national eelv-legislatives.fr.

Ce sont des militants et sympathisants sourds qui traduisent un résumé du programme.

Une vidéo en français oral simplifié est également disponible pour aider à la compréhension toutes les personnes ayant des difficultés avec les textes et les discours complexes.

Il est important que les mesures d’accessibilité soient construites directement avec les personnes concernées.

Donner les moyens aux personnes en situation de handicap de s’intégrer dans la société c’est favoriser la citoyenneté de chacun, et donc une information adaptée à tous.

Europe Écologie Les Verts

Reims, le 14 mai 2012.

Madame, monsieur,

Vous avez déclaré votre candidature aux prochaines élections législatives. C’est à ce titre que, représentants locaux des associations ou réseaux signataires de cette lettre, nous nous adressons à vous.

L’engagement des membres de nos associations et réseaux auprès des étrangers, qu’il s’agisse de migrants ou de personnes déjà installées dans notre pays, fait de nous des observateurs de leur condition. Or, le sort qui est réservé aux étrangers dans notre pays, et en particulier la manière dont sont traitées les situations des migrants, ne nous parait pas conforme à l’idée que nous nous faisons des droits de l’homme.

Certes la France ne peut pas accueillir toute la misère du monde, et elle connaît actuellement une crise de l’emploi et de son économie. Toutefois, la France ne peut renier son histoire, ses principes d’égalité et de fraternité, sans risquer de perdre son identité et son rayonnement.

Si nous reconnaissons à l’Etat le droit d’édicter des règles en matière d’immigration, nous refusons certaines pratiques contraires aux principes d’égalité et d’hospitalité. Ainsi par exemple :

-          Un  étranger doit régler 110 € de frais de dossier pour pouvoir faire examiner sa demande de titre de séjour en préfecture (en dehors des demandes d’asile), et depuis le 1^er janvier 2012, il doit encore verser plusieurs centaines d’euros pour obtenir ce titre de séjour.

-          Il  peut être refusé un titre de séjour  à un étranger malade, au prétexte qu’un traitement est disponible dans son pays, sans toutefois que l’on se soit assuré (comme le prévoyait la précédente législation),  que celui-ci peut avoir un accès effectif à ces soins.

-          Un étranger peut se voir refuser l’accès à la procédure normale de demande d’asile si le pays dont il est originaire est considéré comme « sûr » par les autorités de notre pays. Dans ce cas, la procédure est dite « prioritaire », c’est à dire en réalité qu’elle est examinée dans des délais si courts que le demandeur n’a pas le temps de présenter un dossier étayé et qu’ainsi il a peu de chances d’obtenir l’asile politique.

-          Les lois actuelles laissent aux préfets un trop grand pouvoir d’appréciation des situations et de décision ; le manque de critères communs a pour effet un traitement inégalitaire des situations, renforcé par la fixation d’un quota annuel d’expulsions.

Nous pensons que ces pratiques génèrent de l’insécurité, de la clandestinité, qu’elles contribuent à l’engorgement de la justice par le nombre de recours qu’elles suscitent et détériorent le tissu social dans son ensemble.

A l’inverse, en référence à la devise de notre république, liberté, égalité, fraternité, nous proposons une politique migratoire reposant sur la défense et la promotion des droits fondamentaux : le droit de vivre en famille et d’avoir une vie privée, le droit d’accès à la justice et le droit d’asile.

Nous vous serions reconnaissants de bien vouloir nous faire part de votre position à propos des propositions suivantes dont nous pensons qu’elles constituent des leviers susceptibles d’inverser la tendance actuelle, sans remettre en cause l’équilibre de notre société :

-          Mettre en place une procédure unique de demande d’asile avec droit au travail.

-          Attribuer un visa de plein droit à toutes les personnes pouvant se prévaloir du droit au respect de la vie privée et familiale, protégé par les conventions internationales.

-          Stabiliser le séjour par la délivrance de plein droit de cartes de résident lors du premier renouvellement de celles-ci pour tous les motifs liés au respect de la vie privée et familiale.

-          Rendre exceptionnel le placement en rétention administrative, et l’interdire pour les familles (avec ou sans leurs enfants), les femmes enceintes et les personnes vulnérables.

-          Dénoncer les « accords de gestion des flux migratoires » qui conditionnent la politique de coopération et de développement à des clauses de réadmission.

-          Accorder un accès au droit de vote et d’éligibilité pour les élections locales et régionales aux étrangers titulaires d’un titre de séjour stable dans le cadre d’une « citoyenneté de résidence ».

-          Ratifier la convention des Nations Unies sur la protection des droits des travailleurs migrants et leur famille, adoptée le 18 décembre 1990 par son Assemblée Générale.

Nous sommes confiants dans l’avenir et ne doutons pas que vos principes démocratiques sont en accord avec ce que nous proposons.

Restant à votre disposition, nous vous prions d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de notre considération distinguée.

Nous rencontrons  Hélène FLAUTRE députée européenne d’Europe Ecologie les Verts et des  associations rémoises et picardes en charge des migrants dans notre région qui nous ont présenté leur adresse aux candidats sur la politique migratoire ( lettre ci-jointe). La CIMADE, la Pastorale des migrants, l’ACAT, RESF, le CCFD, Terre solidaire, le Cercle de silence, la LDH  rémois étaient représentés.

Hélène FLAUTREest membre des commissions Libertés publiques, justice et affaires intérieures et Affaires étrangères.

Elle préside la délégation du Parlement européen pour les relations avec la Turquie et participe à la délégation à l’Assemblée parlementaire de l’Union pour la Méditerranée (EuroMed).

Elle est élue dans l’euro-région Nord-Ouest.

Plus récemment,  elle est l’auteure d’une vidéo en 3 volets sur la place de l’immigration en Europe, qui a vocation à déconstruire les idées reçues et à ouvrir le débat. Elle est accessible sur la toile et a beaucoup circulé. Les chiffres sont tous référencés dans le générique et remettent en cause la politique migratoire proposée notamment par la France depuis une dizaine d’années, coûteuse, inefficace et stigmatisante pour les étrangers. Une politique qui génère insécurité et clandestinité, engorge les tribunaux et n’est pas digne d’un pays qui a longtemps été considéré comme celui des droits de l’homme. Elle a pu nous exposer sa vision et  des pistes à suivre pour une autre politique migratoire qui soit celle de l’émigration choisie et non pas de la migration subie. Elle plaide pour une approche pragmatique qui pourrait ouvrir des voies d’immigration légales orientées sur des besoins spécifiques et  s’inspirer de ce qui est en train de se construire  entre la Tunisie et l’Italie. Eelv revendique une politique ouverte avec reconnaissance du droit à la mobilité permettant une régularisation sur des critères clairs et connus de tous. Les titres de séjour doivent être liés au droit du travail. Elle souligne l’attention particulière que l’on doit accorder  aux mineurs et au respect des droits fondamentaux , celui de vivre en famille, d’avoir une vie privée, le droit d’accès à la justice, et le droit d’asile, autant de revendications des associations.

Travailler collectivement pour que la question de la migration légale  ne relève plus du ministère de l’intérieur mais des affaires sociales ou des affaires étrangères, tel est le défi à relever ensemble.

Le projet de mutualiser nos efforts pour proposer une autre politique migratoire est retenu. Nous  convenons  de nous rencontrer  dès le mois de septembre.

Je  remercie vivement chacun des intervenants d’avoir  participé à cette rencontre fructueuse et pleine de promesses pour une construction apaisée d’une autre politique migratoire qui permettrait à la France de renouer avec son histoire républicaine et ses grandes valeurs,  l’égalité,  la liberté et  la fraternité.

N. CORTIAL

Les associations étaient représentées par :

G.DEGLAIRE et G.QUATRESOUS , la Cimade Reims.

B.DELAITRE , LDH Reims

M.N.AZEMA, ACAT Reims

D.LAFOUQ, Pastorale.

E.BLOQUAUX, cercle de silence.

M.LAFOLIE, M.MENU,  CCFD Terre Solidaire.

F.MAMDY, Cimade et CCFD Soissons.

La Mutuelle Française organisait hier soir, une soirée débat sur le thème Santé et environnement à la médiathèque cathédrale. La Mutuelle Familiale inscrit cette action dans le cadre d’un plan ambitieux d’information du grand public et des décideurs pour que la prévention devienne un choix de santé. Elle fait partie du réseau RES (Réseau environnement santé) créé en 2009 qui regroupe des scientifiques, des professionnels de santé, des ONG, et des associations de malades. Son objectif est de mettre les questions d’environnement au cœur des politiques publiques.

La projection du film «  La Grande invasion » de Stéphane HOREL, suivie d’un débat en présence de la gynécologue Marianne BUHLER, a  permis de sensibiliser le public nombreux sur la relation entre la recrudescence des maladies chroniques, des cancers( cancers du sein, de la prostate, des testicules en hausse de 400% au Canada depuis 1963…), et le rôle des perturbateurs endocriniens ( les phtalates, le bisphénol A, les PBDE ou retardateurs de flammes), et des produits chimiques présents en grand nombre dans notre environnement. Les scientifiques  de l’Institut des Sciences environnementales aux Etats-Unis et du Centre de Toxicologie du Royaume- Uni qui travaillent depuis 20 ans sur ces substances, ont mis en évidence leurs effets  intra utéro et leur effet cocktail dans l’organisme. Face au danger pour l’homme, et aux sources d’exposition nombreuses( professionnelles, alimentaires, domestiques…)  ils  déplorent  le peu d’impact des recherches scientifiques sur le politique. L’individu ne peut contrôler seul et vérifier les risques auxquels il est exposé, ce sont des choix collectifs et politiques qui doivent être faits tout en continuant à informer le plus large public possible.

Mme BUHLER , gynécologue recommande particulièrement aux femmes enceintes d’éviter les aliments transformés, de manger bio pour limiter les pesticides qui contiennent des phtalates, d’éviter le micro-ondes avec films plastiques, les cosmétiques( vérifier les étiquettes), de prohiber l’aspartam qu’ une étude européenne récente incrimine en lui imputant une responsabilité  dans les accouchements prématurés.

Une soirée qui m’a confortée dans ma détermination à poursuivre mes engagements en faveur de la santé et de l’environnement, engagement politique  pour combattre  et dénoncer les conflits d’intérêt qui impactent directement sur la santé des citoyens. C’est  José Bové député Eelv au Parlement européen qui a dénoncé depuis 2010 les liens entre Mme Banati , présidente de l’Autorité européenne des Aliments (EFSA) avec l’ILFIS organisation qui regroupe les principaux industriels de la chimie, de la pharmacie, du cosmétique et de l’agroalimentaire( Monsanto, Unilever, BASF, Nestlé,Bayer…), liens qu’elle avait omis de déclarer ! Une preuve s’il en fallait encore de l’impérieuse nécessité d’élire des députés d’Europe Ecologie Les Verts pour travailler avec le monde associatif , les mutuelles ,  les citoyens en vue d’une protection des lanceurs d’alerte, d’une transparence des institutions régulatrices de la santé publique, et  la mise en place d’une autre politique de santé qui s’appuie sur  prévention  pour Vivre Mieux.

Nadine CORTIAL

Europe Écologie Les Verts, tout en regrettant le très faible taux de participation au premier tour des élections législatives hors de France, se félicite du score des écologistes qui apparaît en très nette progression.

Dans la 2ème circonscription, celle de l’Amérique latine et des Caraïbes, Sergio Coronado, candidat commun à l’ensemble de la majorité présidentielle, arrive largement en tête avec près de 36% des suffrages exprimés et a de réelles chances de l’emporter au second tour, qui aura lieu le 16 juin.

Dans les 3ème, 5ème et 8ème circonscriptions, où l’écologie se présentait de manière autonome, la barre symbolique des 10% a été dépassée par Olivier Bertin, Perrine Ledan et Pierre Jestin.

EELV espère que ces premiers résultats seront confirmés, voire amplifiés, lors du vote sur le territoire national le 10 juin prochain, afin que l’écologie politique puisse porter efficacement ses valeurs et son projet de société au sein de la nouvelle majorité à l’Assemblée nationale.

Pascal DURAND,
Porte-Parole

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