- Quartier résidentiel de Mouans-Sartoux (Photo JP Amet)
Prenons l’exemple de la ville de Mouans-Sartoux
Depuis le lancement de » voisins vigilants » en 2007 à Mouans-Sartoux : leur nombre est passe de 84 en 2006 à 31 en 2009. Les crimes et délits ont baissé de 25 % en 2008 et de 28 % en 2009. 40 % d’entre eux sont solutionnés, c’est plus que moyenne nationale. »
Le principe est simple et efficace : « C’est un réseau de renseignements montant et descendant qui permet d’alerter les voisins et les forces de l’ordre en cas de suspect ». Pas d’autodéfense donc mais plutôt une communication renforcée entre des voisins, qui, en quelque sorte, veillent les uns sur les autres.
Lutter contre l’isolement
« Ce n’est pas de la délation mais un » vivre ensemble « , devise le maire, André Aschieri. Avant il n’y avait pas de grandes clôtures. L’essentiel pour nous est de se parler. C’est ce côté humain qui nous a plu dans la démarche, une occasion de travailler ensemble pour la sécurité. »
De nombreuses questions ont été soulevées par l’assemblée sur l’organisation du dispositif, l’utilisation des nouvelles technologies, la sécurité informatique des fichiers ou l’éclairage public. Des habitants des chemins des Calades, de la Foux, des Bastions et de la Nartassière ont protesté contre l’extinction des lumières entre 1 et 5 heures par mesure d’économie. « Une question sérieuse et importante qui fait l’objet d’une décision collective et qui sera réexaminée », réplique le premier adjoint au maire, Jean-Jacques Cozzari.
Des “voisins vigilants” à Marseille
Une idée simple à reprendre pour lutter contre l’isolement de certains habitants. Un volontariat est établi entre personnes du même quartier ou de la même rue pour alerter un référant unique qui lui peut alerter les services sociaux ou de police.