Selon l’Ademe pour le seul secteur de l’énergie, les emplois de l’économie vertes représentaient en 2010, 94 500 emplois, en progression sur une seule année de 14 000.
- C’est le SOLAIRE qui arrive en tête avec près de 30 000 emplois .Le boom du solaire ne fait que commencer. Si celui-ci a pour l’heure besoin de subventions, ce ne sera plus le cas à l’horizon 2016/2018 date à laquelle, selon les spécialistes, le coût de l’électricité solaire devrait rejoindre le coût moyen de l’énergie.
- Si l’on ajoute l’ EOLIEN, la BIOMASSE et la GEOTHERMIQUE, ce sont des dizaines de nouveaux métiers qui seront créés à l’avenir. L’équivalent allemand de l’Ademe estime entre 520 000 et 640 000 le nombre d’emplois qui devraient être créés d’ici 2030 dans le pays d’Angela Merkel dans ce seul secteur de l’énergie verte. Pays qui voit son chômage fortement baissé.
Mais l’énergie n’est pas la seule pourvoyeuse d’emplois verts. Il y a les métiers dits verdissants qui intégrent de nouvelles briques d’emplois verts, à l’instar de la chimie verte, très en pointe en Rhône-Alpes ;
- les éco-filières développant les métiers de l’environnement (eau, air, déchets, assainissement), et de nouveaux métiers qui apparaissent.
- on peut y ajouter les systèmes dits éco-électriques qui visant à travers l’électronique à économiser l’énergie, sont eux aussi en pointe. Selon l’Ademe, ils représentent déjà 53 000 emplois : + 155 % par rapport à 2007.
- Rajoutons pour finir, les emplois créés dans les réhabilitations des logements anciens pour les rendre compatibles avec les normes du Grenelle de l’Environnement : on estime que 440 milliards d’investissements devraient irriguer l’économie dans les secteurs du logement, des transports, des énergies renouvelables et de l’agriculture, d’ici à 2020.
Et s il ‘on regardait autrement notre économie, avec des lunettes vertes, en ces temps un peu « mots roses »