La suppression de l’équipe de nuit s’inscrit dans le cadre d’une baisse de production du site de la Janais qui n’a pas fini d’avoir des répercussions sur l’emploi.
Les responsables politiques auront beau être vigilants, la décision de produire ou non un nouveau modèle de véhicule à la Janais dépend de la direction du groupe PSA. Nous aurions donc beau jeu de seulement réaffirmer notre confiance dans les capacités du site.
Il est possible de soutenir les salariés et de maintenir la réactivité du site nécessaire à une relance en conservant sur place ces compétences : nous souhaitons que puissent être étudiées des solutions équivalentes au Kurtzarbeit qui, en Allemagne permet de réduire le temps de travail des salariés au lieu de licencier : leur rémunération est alors temporairement complétée grâce aux fonds publics.
Par ailleurs, le modèle de la voiture individuelle ne sera plus hégémonique à l’avenir : il est donc nécessaire parallèlement de diversifier la production sur le bassin rennais. Celles de transports en commun ou des énergies renouvelables sollicitent des compétences et savoir-faire présents chez les salariés de PSA. Pour maintenir l’emploi, la transition énergétique est une opportunité que nous devons saisir !