Le 7 avril, journée mondiale de la santé, nous rappelle que nous assistons à une explosion sans précédent des maladies chroniques (diabètes, cancers, asthme…) liées à une dégradation de l’environnement.
Loin de prendre la mesure des enjeux, la droite au pouvoir a creusé les inégalités d’accès au soin en faisant porter le financement des services publics de santé sur les usagers : instauration des franchises médicales, augmentation de la participation des complémentaires santé au financement de la CMU, adoption de la loi « Hopital Patient Santé et Territoire» qui fait entrer les dépenses de santé dans la logique de marché et conduit à privilégier pour l’hôpital les critères de rentabilité financière au détriment des malades « non rentables ». Cette année, se sont plus de 15% des français qui ont renoncé à des soins faute de moyens.
L’action du gouvernement actuel a aussi été marquée par le fiasco de la gestion de la grippe H1NI, ou encore par le scandale et les conflits d’intérêt du Médiator.
Aujourd’hui, il est urgent d’agir. Une réelle politique d’éducation, de santé environnementale et au travail constituent avec la politique de soins, le trépied d’une action efficace au service de l’intérêt général.
- En mettant en place une politique de lutte contre les pollutions, nous pouvons enrayer le développement des maladies chroniques.
- En augmentant le niveau de prise en charge des soins par l’assurance maladie nous mettrons en œuvre une politique qui vise à assurer à tous et toutes l’accès aux soins.
- En définissant une véritable “mission de service public” de la médecine générale nous assurerons un maillage du territoire, et particulièrement des zones rurales, par les soins de premier recours.
- En faisant cesser la concurrence déloyale avec les cliniques privées, nous soutiendrons et moderniserons l’hôpital public.
- Enfin, nous combattrons les lobbies en opposant aux intérêts privés de l’industrie du médicament, la transparence, la protection de l’environnement et l’éducation pour la santé.