Récemment les représentants locaux de Nicolas Sarkozy, Georges Philippe Fontaine en avant, tentaient de justifier ce qu’était le vrai travail. L’occasion sans doute d’exposer un nouvel aveu d’échec des cinq dernières années de l’exécutif et de la majorité parlementaire sortante. Outre le mépris bien connu vis à vis des forces sociales qui défendent les salariés, les soutiens locaux de Nicolas Sarkozy assument clairement les difficultés à mettre en oeuvre la réforme de la représentativité des syndicats adoptée en août 2008. Elles sont pourtant le poumon du dialogue social dans la plupart des démocraties modernes. La démocratie sociale et le bien être au travail
sont la clé de voûte du projet écologiste.
Dans quelques jours, sortira une affaire dramatique qui depuis de longs mois mobilise des soutiens fouesnantais. Le constat est amer mais il nous faut sans relâche combattre toutes les formes d’esclavagisme moderne, résurgences du passé, favorisées par toutes les dérèglementations, les discours et les mesures contre le droit du travail des années Sarkozy.
L’exploitation de la main d’oeuvre immigrée hors union européenne, sans aucun permis de travail, ni même salaire régulier, est une pratique inhumaine qui subsiste ici, par ceux-là mêmes qui devraient servir la République.
Citoyens, aujourd’hui l’espoir d’une alternance existe. Pour cela, il faut d’abord faire barrage à Nicolas Sarkozy dimanche prochain. Écologiste convaincue, je voterai dimanche prochain avec la gauche qui lutte contre les inégalités, constante dans ses engagements pour la justice. Il ne s’agira pas de donner blanc seing au Parti socialiste, mais bien de mettre un terme à cinq années de souffrances sociales.
Le rendez-vous d’après est l’enjeu des législatives dès le 10 juin prochain. Pour affronter les crises financière, et socio-environnementale, il ne suffira pas d’appliquer de vieilles recettes ou de détourner le regard. Voter utile et juste sera d’élire une députée écologiste afin de transformer l’alternance du 6 mai en alternative au sein d’une nouvelle majorité à l’Assemblée nationale.
Avec Vincent Esnault mon suppléant, nous y sommes prêts.
Martine Petit.