Ils sont arrivés mardi à Douarnenez sur le bateau frigo « antigone Z » immatriculé à Panama pour charger 1200 tonnes de poissons congelés, pour Alexandrie en Egypte.
Douarnenez, c’est le port de la dernière chance pour eux : pas payés depuis six, huit voire onze mois ils viennent de se mettre en grève et ne quitteront le navire que lorsqu’ils auront leurs salaires.
L’armateur grec leur assure que tout va s’arranger leur indiquant qu’aujourd’hui il n’a pas l’argent pour les rémunérer. Après avoir largement participer à la faillite de leur pays et bénéficier de toutes sortes de dérèglementations maritimes, les armateurs grecs laissent maintenant les marins de leurs bateaux sous pavillons de complaisance dans des conditions sanitaires et sociales inacceptables.
Je suis allée cet après-midi passer un moment avec eux et leur apporter mon soutien. Je me joindrai à l’association Mor Glaz pour les aider à obtenir gain de cause. Ces dix marins russes et lituaniens ne doivent pas partir sans avoir l’assurance du respect de leurs droits sociaux garantis par l’organisation internationale du travail.