Le 26 avril 1986, il y a aujourd’hui 26 ans débutait un des accidents nucléaires les plus graves que l’on ait connu. Une bataille, qui durera 8 mois pour les opérations directes, débutait.
Les conséquences, toujours d’actualité, sont incalculables. Leur impact est titanesque aussi bien du point de vue sanitaire, écologique, économique que politique. Plus de 200 000 personnes ont été définitivement évacuées.
Pour Marine Lemasson, Conseillère Régionale, membre de la commission locale d’information de la centrale de Flamanville et candidate aux législatives : « cela a constitué un traumatisme majeur sur les populations vivant, comme dans le Cotentin, de l’agriculture. Toute une économie a été arrêtée, avec au bilan un coût faramineux et un territoire dévasté. Je ne souhaite pas cela pour la Manche. Nous devons nous réorienter vers un autre deal énergétique, créateur d’emplois, de pouvoir d’achat. Nous savons que cela est possible. Je m’engage à y travailler pour préserver nos lieux de vie. Je m’engage aussi à y travailler en concertation avec les salariés du nucléaire pour que leur emploi soit préservé. »
Actuellement, le réacteur détruit sous le sarcophage reste une menace permanente. Ce sarcophage n’est plus étanche, laissant filtrer les eaux de pluie qui risquent par écoulement et infiltration naturelle de contaminer la nappe phréatique qui se situe à l’aplomb.
Sur 30 ans, plusieurs rapports cités par l’IAEA estiment le coût de la catastrophe de Tchernobyl à plusieurs centaines de milliards de dollars. Nos économies n’ont pas les moyens de s’offrir un tel risque. Nous ne pouvons pas non plus le faire courir aux populations. La commémoration de l’accident de Tchernobyl doit faire avancer notre réflexion.
En mémoire de cet accident, la Coordination antinucléaire de Basse-Normandie appelle au rassemblement à la stèle des irradiés de Flamanville à 18h30 ce jeudi 26 avril 2012. … L’accident de Fukushima est toujours en cours, la situation est extrêmement préoccupante.