J’ai participé ce lundi 14 mai à la Redadeg, manifestation sportive organisée par les écoles Diwan. J’ai couru le km 372, juste après le pont de Lézardrieux, 9h15, ce matin, témoignant par là-même de mon intérêt pour la langue bretonne.
Je profite de l’évènement pour faire connaitre ma position sur la Charte Européenne des langues régionales.
Aujourd’hui l’enseignement en breton représente 14 000 élèves et 720 enseignants. Si on y ajoute les personnels, les formateurs, les enseignants payés par les associations, les médias, cela représente près de mille emplois.
Malgré cela la langue bretonne n’est, pas plus que les autres langues régionales, reconnue à part entière par la constitution française.
La France a bien signé 39 articles, sur 93, de la Charte en 1999, mais la constitution telle qu’établie aujourd’hui interdit au parlement de les ratifier.
La charte vise à améliorer les possibilités d’utilisation des langues régionales dans les domaines de l’enseignement, des médias et de l’administration.
47 états en Europe, l’ont ratifié et depuis 1993, en particulier à la demande de la France, tout Etat voulant adhérer à l’union doit ratifier la Charte.
Si dans l’enseignement le breton trouve progressivement sa place, à la télévision, par contre celle-ci est dérisoire. Comparé aux 36 heures par semaine au Pays de Galles ou aux 168 heures par semaine au Pays Basque Sud, le breton a lui droit à 1h30 par semaine.
Là aussi la signature et la ratification de la Charte, forcerai les blocages de tous ordres.
Pour y parvenir il faut amender l’article 2 de la constitution qui ne reconnaît qu’une seule langue de la république, ce à quoi les candidats d’EELV aux législatives s’engagent.