Faire de l’égalité femmes-hommes un enjeu du prochain quinquennat
Chaque année, le 8 mars marque la journée internationale des droits de la femme. Cette date est l’occasion de souligner une injustice majeure au cœur de notre société et bien d’autres. En 40 ans, lois et campagnes de sensibilisation se sont pourtant succédées. Les avancées sont réelles : en entreprise, en politique, dans les conseils d’administrations la parité s’accroit. Pourtant l’égalité est encore loin : les salaires des femmes sont inférieurs de 27% à ceux des hommes, elles occupent 80% des emplois précaires, l’accès à la contraception et à l’interruption volontaire de grossesse demeure aléatoire, plus d’une femme sur dix est victime de violences conjugales, elles occupent 18,5 % des sièges à l’Assemblée nationale,…
L’écologie politique a toujours été à l’avant-garde du combat pour la parité. Défendre et faire appliquer les droits acquis, légiférer en faveur de nouvelles évolutions nous semble prioritaire pour le quinquennat qui s’ouvre (respect de la loi sur l’égalité salariale et professionnelle, loi-cadre contre les violences faites aux femmes, congé parental transformé en un crédit-temps réparti à parts égales entre les parents, plan d’éducation et de formation pour lutter contre les stéréotypes et favoriser l’émancipation de chacune et chacun,…). Pour les écologistes, un monde solidaire ne peut se construire que sur des rapports hommes-femmes équilibrés et justes. Promouvoir cette égalité est au cœur de la transformation de la société à laquelle nous aspirons.