« 2012, l’année de tous les engagements pour de profonds changements »

L’inquiétude monte de partout face à la violence faite à notre détermination à vivre ensemble. Nous devons en finir avec ce système qui repose sur les ultra-riches et marginalise les classes moyennes et les catégories populaires. C’est un système qui altère l’image que nous avons de notre pays et de nos valeurs. Durant ces dix dernières années, ce système de Droite a fabriqué des chômeurs pour garantir les profits des spéculateurs en excluant les jeunes comme les retraités. Il privilégie une caste sociale en créant un endettement public qui nous conduit à la récession. C’est un système qui bâtit une Europe des riches contre une Europe des peuples et de la démocratie.

Familles, jeunes, actifs, retraités, chômeurs, le système Sarkozy nous a enfermés dans des ghettos urbains. Non content d’avoir sacrifié les retraites, ce système condamne notre jeunesse à des vies médiocres ou à s’expatrier pour vivre ailleurs et voir enfin leurs talents reconnus.

Le 6 mai 2012, nous avons été plus nombreux à choisir le changement. La victoire de FRANCOIS HOLLANDE, c’est la mienne, c’est la victoire de toutes les femmes et tous les hommes de progrès et des écologistes dont moi ; je m’en félicite. Avec Europe Ecologie les Verts, donnons de la force au changement et concrétisons notre attachement aux valeurs de la Gauche avec de vrais projets, notamment sur le logement, l’emploi et la jeunesse.

Le logement, un droit pour toutes et pour tous.

Face à une demande estimée à 1 million de logements, mettre en œuvre concrètement la loi de Solidarité et de Renouvellements Urbains – loi SRU « , qui impose aux communes de disposer au moins de 20 % de logements sociaux. A défaut, le préfet se substituera aux maires dans l’illégalité et réquisitionnera les terrains, bâtiments et logements laissés à l’abandon. Pour garantir l’accès au logement pour toutes et tous, construire 500 000 logements avec l’adoption de la règle des tiers : 1/3 de logements en accès à la propriété privée, 1/3 en accès à la location sociale et 1/3 en accès à la location privée. Mobiliser le parc privé avec pour objectif le conventionnement de logements privés à loyer maîtrisé.

Des impôts locaux partout, moins élevés et plus justes.

Donner de la force à notre territoire afin de compter dans le cadre du Grand Paris avec un réel et important élargissement de notre communauté d’agglomération qu’est la Plaine Commune. Nos villes d’Epinay, de L’Ile-Saint-Denis, de Plaine  Saint-Denis et de Saint-Ouen, ont besoin d’une justice fiscale plus favorable aux classes moyennes et populaires en taxant plus le CAC40 que les PME et les artisans. Les régions et grandes métropoles seront au cœur d’un système de péréquation équitable. Avec la fusion des départements de Paris, de Seine-Saint-Denis, des Hauts-de-Seine et du Val-de-Marne, comme le propose Claude Bartolone président du conseil général de Seine-Saint-Denis, nous permettrons à tous les habitants de payer les mêmes impôts locaux moins élevés et plus justes.

40% de notre énergie par des ressources renouvelables

L’avenir, c’est la transition écologique avec de nouvelles énergies, de nouvelles habitations haute qualité environnementale ou rénover les bâtiments pour faire baisser les charges locatives, de nouveaux transports. Promouvoir un plan de relance énergétique, développer des nouvelles énergies propres, l’énergie solaire et le photovoltaïque, les véhicules électriques… Aller plus loin dans la rénovation urbaine avec des quartiers entiers autonomes énergétiquement.  Sortir du tout pétrole, se tourner vers les énergies renouvelables  et baisser la facture énergétique. A la clé, tout le monde le sait, il y a de nouvelles formations, de nouveaux métiers donc de nombreux nouveaux emplois pour nos jeunes et pour des milliers de nos concitoyens sans emploi.

Emploi et formation

Travailler et vivre dans un même territoire est l’une des clés pour l’emploi et pour vivre mieux avec moins de déplacements. Créer, grâce à la conversion écologique 300 000 emplois dans notre pays, réindustrialiser et soutenir les PME – PMI mais aussi les artisans et commerçants constitueront le moteur de la relance, donc de la lutte contre le chômage. Créer une banque publique pour financer les entreprises, soutenir l’innovation et la recherche avec un développement de l’économie verte. L’Europe ne peut être le « tout austérité », elle a besoin d’une relance pour la croissance et l’emploi. Faire de l’emploi des jeunes la grande cause nationale et favoriser la formation tout au long de la vie en  reconnaissant à nos aînés toute leur place afin qu’ils partagent avec les plus jeunes, leurs connaissances, toutes ces richesses cumulées durant tout leur parcours de vie.

La santé, un droit pour tous !

Création d’un institut national de recherche en santé environnementale pour une politique dynamique de prévention de la santé environnementale. Sortir de la confusion entre l’expertise technique et les intérêts industriels du médicament, diminuer la surconsommation de médicaments, assurer l’accès aux soins de premiers secours sur l’ensemble du territoire national et favoriser davantage l’éducation pour la santé et la santé environnementale.

L’égalité femmes – hommes

L’égalité femme/homme est une des conditions incontestables de cohésion de notre société. Il s’agit d’appliquer en priorité la loi sur l’égalité salariale dans toutes les entreprises publiques et privées, instaurer une retraite pour les femmes au foyer, lutter efficacement contre les violences faites aux femmes car il est inadmissible qu’une femme sur dix soit victime de violences conjugales. L’égalité femme – homme est une nécessité dans la vie sociale et dans l’emploi, ce sujet doit faire l’objet d’un enseignement dès l’école maternelle afin d’améliorer les rapports futurs entre les jeunes  filles et garçons.

Le droit à l’éducation

Notre système éducatif a été mis à bas. Nous devons reconstruire l’édifice et le faire évoluer, mettre un terme à la suppression des postes et garantir le remplacement des enseignants absents. Modifier le système d’affectation avec des  nominations concertées de tout enseignant ayant moins de 5 ans d’exercice dans des zones sensibles,  alléger  les charges horaires en zone sensible et permettre l’accès à la formation continue. Reconstruire la carte scolaire suivant le principe de la mixité sociale maximale : donner plus de moyens à la lutte contre le décrochage scolaire qui touche trop de nos jeunes, maintenir et augmenter des postes de RASED, d’assistants d’éducation et d’infirmières. Je veux redonner aux parents la crédibilité indispensable pour qu’ils puissent éduquer et encadrer leurs enfants, leur restituer pleinement leur légitimité d’adulte, multiplier les actions de soutien à leur « parentalité » afin qu’ils jouent pleinement leur rôle d’éducateur premier de leurs enfants.

Les jeunes véritables acteurs de la vie publique

Plus exposés au chômage, à des emplois précaires, à des difficultés d’accès au logement, au manque de solidarité et souvent à l’incompréhension de leurs aînés, les jeunes ont toujours de grandes envies de découverte, de communication, de convivialité, de participation, de solidarité, de nécessité et de vie de famille. Je veux encourager l’engagement citoyen et reconnaître à tous les jeunes leur place de citoyens en favorisant la concertation et l’expression, la mise en place d’initiatives pouvant les intéresser, la construction concrète de projets de vie qu’ils portent eux-mêmes. Soutenir les jeunes porteurs de projets de solidarité locale nationale ou internationale, les projets de développement des cultures urbaines. La réussite des jeunes nécessite d’engager une politique dynamique sur tous les territoires qui répond à leurs besoins de citoyenneté, de formation, de culture, de logement, réduire la taxe sur les mutuelles étudiantes pour favoriser l’accès à la santé au plus grand nombre.

Prévention, tranquillité publique et Sécurité

Pour moi la Sûreté et la Citoyenneté sont intimement mêlées, si l’on veut rétablir la première il faut faire vivre la seconde. La sécurité est un droit, elle ne doit pas dépendre de la richesse des communes et rester le privilège de certains, confinés dans des quartiers surprotégés. Ce qui montre bien que la misère économique, sociale et leurs conséquences sont les principales causes de la violence et de la délinquance, même si plus personne n’ose le dire. Il faut donc favoriser une politique dynamique de prévention pour une tranquillité de tous dans nos villes. Il faut réparer aussi vite que possible l’échec de Sarkozy face aux trafics et mettre en débat ouvert à tous et transparent le sujet de la dépénalisation du cannabis. Je me battrai pour un grand service public régional de sécurité à partir de la police nationale avec des commissariats de plein exercice maillant les territoires. Répondre au besoin d’une justice et d’une police accompagnée d’un renforcement réel des effectifs formés qui ne pratiquent pas systématiquement des contrôles aux faciès mais qui mènent des enquêtes solides qui débouchent sur des résultats concrets. Réformer le régime des contrôles d’identité avec la délivrance obligatoire d’un récépissé.

Un référendum sur le droit de vote des étrangers non-communautaires aux élections locales

Inscrit en 1981 parmi les 110 propositions pour l’élection de François Mitterrand à la présidence, 31 ans après c’est toujours le statu quo pour ce droit de vote des étrangers. Des milliers d’étrangers non communautaires de tout âge et de toute catégorie socioprofessionnelle à Epinay, à L’Ile-Saint-Denis, à la Plaine Saint-Denis et à Saint-Ouen et sur le territoire national. Pourtant ils sont, au même titre que les citoyens disposant de droits civiques et politiques, des usagers et des acteurs dans nos villes, dans notre pays la France et rien ne justifie leur mise à l’écart. Comme nombreux d’entre vous, je suis attaché à l’accès de tous à la citoyenneté et je vous invite, par votre vote, à manifester votre attachement à ce principe. Si je suis élu député, je proposerai d’exprimer cette volonté politique par un référendum sur le droit de vote des étrangers non communautaires aux élections locales afin que la promesse faite par le nouveau président de la République François Hollande, devienne une réalité dans les deux premières années de son quinquennat.

La retraite à 60 ans, un droit pour tous

Un sujet très sensible qui mérite un débat de fond de société et un véritable choix politique. La retraite à 60 ans est à ce jour un droit légal même si les conditions de pénibilité varient au gré des statuts social et professionnel. A l’allure de ce climat social reste très angoissant nombreux de nos concitoyens seront contraints aux minima sociaux avant l’âge de la retraite. Il est essentiel de maintenir les plus de 50 ans dans l’emploi, cependant, nombreuses entreprises ne jouent pas le jeu. Curieux paradoxe au moment où l’on parle d’allonger la durée de cotisation. La retraite n’est pas qu’une question financière, elle est étroitement liée à l’emploi et au partage des richesses créées. Je veux que nous préservions notre système de répartition en introduisant de nouvelles ressources dans le système telles que le prélèvement de cotisations sur les stock-options et l’alimentation du fonds de réserve des retraites.

La France est riche de sa diversité. Vivre ensemble dans le respect de cette diversité impose la représentativité aux différentes échelles de notre pays dans les instances de décision.

C’est ainsi que notre communauté nationale accédera à la paix et l’harmonie qu’elle mérite. Face aux populismes et à l’idée rétrograde de l’identité nationale que nous subissons depuis plusieurs années et tout au long des élections présidentielles, bâtissons la carte de la réconciliation, emparons-nous de la politique, votons massivement dès le 10 juin pour la gauche et les écologistes …

Ma candidature, c’est la vôtre ! C’est avec conviction que je sollicite vos suffrages pour vous représenter à l’Assemblée Nationale. Avec Annick Sansoni, je me rendrai disponible pour vous rencontrer et échanger avec vous afin qu’ensemble nous construisions cette dynamique citoyenne et politique dans nos villes, sur votre lieu de travail, à votre domicile avec tous ceux et toutes celles qui souhaitent entendre, échanger, débattre, comprendre et s’engager résolument pour gagner ensemble. Je veux trouver les actions appropriées avec vous et tous ceux qui sont confrontés aux difficultés socio-éducatives et économiques.

• Pour moi, la politique c’est l’affaire de  tout le monde, avec des élus présents, proches, à l’écoute et réellement au service de ses concitoyens.
• Pour moi, la démocratie, ce n’est pas un vain mot, c’est une volonté, un comportement, une démarche concrète qui associe toutes les composantes de notre société.

Notre pays a besoin d’une efficacité parlementaire, d’une respiration démocratique avec le non-cumul des mandats, une meilleure représentativité de la population française dans les instances politiques et la promotion de nouveaux talents.

Ensemble, tournons la page du « tout austérité » avec ce système destructeur et d’exclusion.

Nous devons préserver nos valeurs et les partager avec le plus grand nombre et permettre la réponse aux besoins fondamentaux d’écologie et de solidarité. C’est pourquoi, j’appelle toutes les citoyennes et tous les citoyens de nos villes d’Epinay, de L’Île-Saint-Denis, de la Plaine Saint-Denis et de Saint-Ouen, engagés ou pas dans des forces politiques, acteurs associatifs et syndicaux, à s’engager pour ce profond et vrai changement autour de valeurs qui fondent pour de bon la Gauche et l’écologie politique. Dès le 10 juin 2012, jour du premier tour des élections législatives, Je vous invite à soutenir ma candidature et à vous organiser avec nous pour que, demain, nous soyons majoritaires contre cette politique qui cherche à briser toutes les fraternités.

Rassemblons-nous après ces dix dernières années d’oppositions des catégories sociales entre elles. Réunissons-nous pour retrouver un certain apaisement, une certaine cohésion sociale trop bafouée ces cinq dernières années. Je porte en moi la volonté, au-delà des attitudes partisanes, de combattre la violence sociale et l’injustice environnementale. Pour moi, le rassemblement de la gauche n’est pas un slogan, c’est une détermination et un véritable engagement sur des valeurs communes de véritables transformations écologiques et sociales, de solidarité, d’égalité, de lutte contre toutes les formes d’exclusion et de discriminations, des valeurs de promotion de la jeunesse, des actions de solidarité avec nos aînés, une tranquillité pour tous.

C’est pourquoi Mamadou Keita est notre candidat pour porter la voix de notre territoire à l’Assemblée nationale !

Avec Mamadou KEITA, renouvelons avec audace et conviction notre représentation politique pour donner de la force à notre territoire ; pour redonner espoir aux citoyens inquiets du système capitaliste et de l’austérité qui nous est préparée. Bâtissons ensemble une Gauche écologiste déterminée, combative et solidaire qui cherche avec nos concitoyens les solutions aux difficultés de logement social, contre la misère, le chômage, l’échec scolaire, l’absence de formation et la déstructuration du noyau familial qui restent les principales causes de la violence et de la délinquance.

La crise du logement frappe de nombreux habitants. Malgré l’arrêté anti-expulsion du maire, nombreuses familles audoniennes sont en ce moment même menacées d’expulsion, mis à la rue avec leurs enfants sans aucune solution alternative. A Saint-Ouen, plus de 4000 demandes de logements, certaines de plus de 10 ans, restent insatisfaites.
Des Audonien-ne-s ont de plus en plus de mal à trouver un logement de qualité à un prix abordable et l’accession à la propriété est totalement inabordable pour beaucoup. Malgré mes demandes de transparence, les attributions de logements se font sans réels critères connus des élus et des Audoniens. A l’image d’Aubervilliers, je propose que l’actuelle commission d’attribution soit enrichie démocratiquement par un élu de chaque sensibilité politique au conseil municipal.

Par ailleurs, je demande au maire un moratoire sur les expulsions programmées afin que chaque cas soit étudié par cette commission. Pour éviter toute suspicion, seront fixés des critères avec la publication mensuelle du nombre et des conditions ayant présidées aux attributions de logements sociaux.

Mamadou Keita

Tout « investisseur » pourra désormais acheter ou vendre des Obligations Assimilables du Trésor (OAT) pour des montants colossaux sans nécessairement détenir l’argent réellement. Avec des effets de levier de 20 autorisés sur la dette française, c’est le retour du casino boursier mais cette fois sur la dette souveraine avec la complicité des autorités de régulation française et de l’Agence France Trésor qui fait mine de ne pas être a l’origine de ce développement mais qui aurait tout a fait pu l’empêcher.

Pour Europe Écologie Les Verts cette libéralisation est totalement inacceptable. Apres les batailles menées au parlement Européen pour limiter la spéculation sur les dettes publiques Européenne via les CDS, l’introduction de nouveaux outils potentiellement nocifs est une régression porteuse de nouveaux risques.
Le temps n’est certainement pas à augmenter marginalement la liquidité des marchés et en ce faisant, fragiliser un marché de la dette française déjà vulnérable. EELV s’interroge sur les motivations qui poussent l’AMF et son Président Jean Pierre Jouyet ainsi que l’Agence France Trésor et son Ministre de tutelle François Baroin à enclencher cette bombe à retardement en pleine campagne présidentielle.

A l’évidence, Il s’agit d’une attitude irresponsable, et d’un manquement à la « moralisation » des marchés financiers prônée par le président-candidat Sarkozy. EELV, soucieux de l’intérêt général, portera dans le cadre de la future majorité, l’interdiction de ces contrats a terme sur la dette française et réintroduira l’interdiction de toutes les ventes à découvert sur les marchés actions.

Pascal DURAND,
Porte-parole

J’ai pu échanger avec les membres bénévoles de l’Association : Amel, Annie-Claude, Anne-Marie, qui gèrent leurs dix ruches produisant presque 500kg de miel chaque année.

Je tiens à féliciter leur action pour la sauvegarde de nos abeilles, compte-tenu de la situation alarmante : un tiers des abeilles a disparu en France depuis 2011.

Les causes de ce désastre sont multiples comme l’utilisation de produits phytosanitaires (insecticide, fongicide, herbicide) dans l’agriculture. Désorientées par l’absorption de ces produits, les abeilles meurent, faute de retrouver leur ruche ou par la transmission de maladies contagieuses.

La mondialisation explique aussi leur déclin notamment par l’arrivée de parasites venus d’Asie (frelon asiatique, acarien varroa).

Seuls les écologistes proposent des solutions face à cet enjeu crucial car rappelons que les abeilles contribuent à la pollinisation de 80% des espèces de plantes à fleurs et à fruits de notre planète.

Je propose de favoriser une agriculture bio ou sans OGM et de mettre sur liste noire les produits chimiques qui tuent nos abeilles avec la création d’un observatoire scientifique indépendant. De manière globale, nous devrions surveiller l’impact environnemental et social des produits que nous importons.

La biodiversité doit être préservée et c’est pourquoi j’apporte tout mon soutien aux initiatives des apiculteurs et des associations sentinelles de l’environnement.

Europe Ecologie les Verts a appris avec tristesse ce matin la mort de Raymond AUBRAC, résistant de la première heure à la dernière minute. Avec sa femme, Lucie, ils auront été, toute leur vie, des militants infatigables des Droits humains et de la liberté.

Victime de l’antisémitisme, grand résistant, co-fondateur du mouvement Libération, militant contre la guerre du Viet-Nam, sa vie a épousé la majorité des combats de notre siècle. La vie de Raymond AUBRAC n’est pas seulement une leçon mais également un message. Celui de la transmission de la mémoire et de l’esprit de Résistance aux générations futures. Le 14 juillet dernier encore, à la Bastille, il lançait un appel à une République libre, égale et fraternelle. Le meilleur hommage que nous pourrons rendre, toutes et tous, à Raymond AUBRAC c’est de porter à notre tour ses valeurs.

Europe Ecologie les Verts adresse ses plus sincères condoléances à sa famille et ses amis et assure vouloir rendre vivant l’héritage qu’il nous a légué.

Cécile DUFLOT
Secrétaire nationale Europe Ecologie les Verts

Haïdar EL ALI, qui compte parmi les écologistes les plus influents de la planète, vient d’accepter le poste de Ministre de l’Ecologie et de la Protection de la nature au sein du nouveau gouvernement de la République du Sénégal. Cette nomination intervient dans un pays qui vient d’insuffler un espoir démocratique qui fait événement en Afrique et dans le monde.

Haïdar EL ALI est un écologiste de terrain. Responsable de l’Océanium de Dakar, il a su associer les pêcheurs et les paysans sénégalais dans la lutte pour la préservation et la restauration des écosystèmes, condition du maintien durable de leur activité. De même, il a été parmi les premiers acteurs de la préservation de la mangrove, entraînant la replantation de 30 000 millions d’arbres.

Elu « Homme de l’année 2002″ au Sénégal, Haïdar EL ALI est reconnu pour sa détermination, sa sincérité et sa lutte contre toutes les corruptions. Il a d’ailleurs échappé à plusieurs tentatives d’assassinat.

Il y a quelques jours à peine, Haïdar EL ALI accueillait à Dakar, pour la première fois sur le continent africain, le congrès des Verts mondiaux. Cécile DUFLOT, secrétaire nationale d’EELV, Jean-Philippe MAGNEN, délégué à l’international, ont pu échanger avec lui sur les enjeux majeurs du développement économique durable et la création d’emplois verts, le changement climatique et l’énergie.

EELV apporte tout son soutien à Haïdar EL ALI, dans les politiques environnementales à mener d’urgence au Sénégal. Elles permettront d’agir sur le quotidien des Sénégalais et donneront en même temps un signe fort pour l’écologie, avec des répercussions positives à l’échelle internationale : lutte contre le pillage des ressources naturelles et leur gâchis, préservation des ressources halieutiques contre la surpêche… EELV sera présent aux côtés d’Haïdar EL ALI notamment lorsqu’en 2013 l’Europe réformera sa politique commune de la pêche.

À l’heure où la séquence présidentielle française subit la tentation d’escamoter l’urgence écologique, la nomination d’Haïdar EL ALI est une excellente nouvelle pour tous les promoteurs d’un monde durable, pour tous les défenseurs de la démocratie et de l’environnement.

Europe Ecologie Les Verts

Aujourd’hui, mardi 3 avril 2012, les militants Europe Écologie les Verts de la France entière lancent l’opération “vague verte” pour distribuer le million d’exemplaires de notre journal de campagne “Ecologie Hebdo”, un moyen de faire de la pédagogie pour convaincre de l’efficacité des solutions proposées par les écologistes.

Ne manquez pas l’album photo collaboratif de cette journée hors du commun ! (cliquez ici)

Téléchargez « Écologie Hebdo »

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Le coup d’Etat militaire qui vient de survenir au Mali est extrêmement grave. Il semble rejouer une tragédie hélas classique en Afrique subsaharienne depuis les indépendances : un groupe de jeunes officiers s’estimant lésés par leur hiérarchie corrompue et trop peu soutenue par le pouvoir politique face à une rébellion en passe de déborder l’armée nationale, décide de prendre le pouvoir et de suspendre la constitution. Ces officiers sont regroupés au sein du « Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l’Etat » (CNRDR).

Depuis plusieurs mois, d’anciens leaders touaregs maliens ayant émigré il y a des années en Libye où le gouvernement de Mouammar Kadhafi leur avait confié des fonctions répressives, sont retournés dans leur région d’origine. Fuyant une Libye ayant changé de régime, ils ont emporté avec eux les armes lourdes acquises auprès du dictateur déchu et se sont réinstallés au nord du Mali, faisant régner un ordre armé qui s’est soldé par des attaques de villages ayant causé des dizaines de morts. Prenant conscience de leur force, ils ont réactivé la rébellion touarègue pour s’attaquer aux garnisons de l’armée malienne et lui causer des dizaines de victimes dans des conditions parfois atroces. Dans leur avancée, ces rebelles regroupés au sein du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) trouvent des alliances objectives tantôt avec les Touaregs islamistes d’Ansar Dine, tantôt avec les combattants d’Al Qaeda au Maghreb islamique (AQMI) qui retiennent beaucoup l’attention des gouvernements occidentaux.

Les rebelles du MNLA ou d’AQMI ne représentent pas la population du Nord du Mali, qui n’aspire qu’à une vie pacifique – 200 000 personnes ont dû fuir leurs foyers pour échapper aux violences de ces derniers mois. Et en commettant leur coup d’Etat, les jeunes officiers du CNRDR ont lourdement porté atteinte aux institutions démocratiques d’un pays qui devait connaître son prochain scrutin présidentiel dans cinq semaines. Les actions de ces trois groupes traduisent néanmoins la tension liée à l’extrême précarité économique et sociale durement ressentie par la population d’un pays dont deux habitant/es sur trois vivent sous le seuil de pauvreté et qui figure au 178e rang sur 182 de l’Indice de développement humain des Nations unies.

Comment redonner un horizon économique aux habitant/es du Mali ? Voilà qui devrait être la principale préoccupation de la politique française et européenne dans la région, bien plus que la surveillance d’AQMI. Aider au développement de la part du vivrier dans les exploitations cotonnières et garantir aux producteurs de coton une redistribution de la valeur ajoutée pour obtenir un revenu minimum suffisant, inciterait par exemple les Malien/nes à se détourner des mouvements rebelles armés.

Face à l’urgence, Europe Ecologie les Verts condamne ce coup d’Etat militaire, appelle les parties en conflit à respecter les droits humains et à trouver une issue non-violente et négociée, réaffirme enfin son attachement au droit international ainsi qu’à l’ordre constitutionnel et à l’intégrité territoriale du Mali.

Cécile Duflot Secrétaire nationale EELV
Fadimata Toure pour le Parti Ecologiste du Mali
Catherine Greze Députée européenne pour le Groupe Verts/ALE au PE

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Europe Écologie- Les Verts se réjouit de l’élection d’Aung San Suu Kyi comme députée et celle de nombre de ses amis de la LND. Le parti démocratique a réussi à emporter ces sièges grâce à la volonté de liberté et de démocratie du peuple birman et ce, malgré les dernières résistances et les fraudes des plus conservateurs au sein du pouvoir militaire.

Cette victoire est avant tout celle de la stratégie de non-violence d’Aung San Suu Kyi, qui à l’instar de Gandhi ou Mandela, a su faire preuve de persévérance et de constance, mais également de réconciliation. Face à la dictature, cette patience a payé.

Désormais, c’est une nouvelle ère qui s’ouvre pour la Birmanie. EELV appelle le régime birman à reconnaître la victoire de la LND et d’Aung San Suu Kyi et à les faire participer à un gouvernement oeuvrant pour une société plus juste, moins corrompue, dans une Birmanie qui retrouve la paix et des droits humains fondamentaux, un pays qui protège sa nature et ses ressources.

Nous appelons aussi la France à aider à cette transition démocratique en Birmanie. Le soutien tardif et relativement timoré du gouvernement français à ce processus encore fragile ne saurait par ailleurs faire oublier les exactions de Total en Birmanie, l’un des derniers grand groupe mondial à avoir contribué à la survie d’une des pires dictatures.

La France doit avant tout investir dans l’aide à la gouvernance, dans un pays qui a tout à apprendre en termes de vie démocratique, et faire en sorte que toute coopération économique soit conditionnée au respect de cette évolution démocratique.

Pascal DURAND,
Porte-parole
Europe Écologie-Les Verts

Jean-Marc BRULE,
Conseiller régional d’Ile-de-France, en charge des questions asiatiques

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La branche britannique de Total a annoncé avoir cessé la production de pétrole et de gaz sur sa plate-forme d’Elgin-Franklin en mer du Nord et mis en place une zone d’exclusion maritime de deux milles, suite à une fuite de gaz survenue dimanche. Alors que la plateforme dispose d’une capacité de production quotidienne de 280.000 barils équivalent pétrole, 175.000 barils de condensats et 15,5 millions de mètres cubes de gaz, plus de 20 tonnes de gaz se seraient déjà échappées en mer. Bien que jugé à ce stade « minime » quant à son impact sur l’environnement, ce nouvel accident conforte la position des écologistes à vouloir faire adopter un cadre réglementaire européen plus sévère pour ces activités à haut risque.

Pour Sandrine Bélier, eurodéputée membre de la commission environnement :

«Combien d’alertes ou de catastrophes faudra-t-il encore pour que la gestion des plateformes pétrolières soit enfin prise au sérieux ? Au total, 23 tonnes de gaz se seraient déjà échappées de la plate-forme en 48 heures. Avec ses 500 plateformes, la Mer du Nord est aujourd’hui l’une des zones les plus exposées en Europe à la pollution des grandes industries d’extraction et d’exploration pétrolière et gazière. En octobre 2011, le Parlement européen avait adopté un rapport appelant au renforcement des règles plus strictes en matière de sécurité des plateformes pétrolières et gazières. Ce nouvel incident démontre une nouvelle fois l’urgence qu’il y a agir en ce domaine et la nécessité d’un moratoire sur toute nouvelle exploitation en pleine mer ».

L’eurodéputée poursuit : « Alors que les forages s’étendent chaque jour plus loin des côtes et atteignent des profondeurs abyssales – entraînant une augmentation des risques en matière de gestion et de surveillance des installations – , le Sommet de Rio en juin prochain sera aussi l’occasion pour l’UE et la communauté internationale de prendre les mesures adéquates de protection des milieux marins et océans de plus en plus menacés ».

Pour José Bové, eurodéputé :

«En France, le permis Rhône-Maritime au large de la Méditerranée arrive bientôt à échéance. Il est urgent de ne pas le reconduire, pour protéger la Méditerranée et sa biodiversité privilégiée de ces risques largement avérés. A l’appel du Collectif « le Var dit non au gaz de schiste », une journée de mobilisation est organisée le dimanche 8 avril contre le renouvellement du permis. Un rassemblement terrestre aura lieu à la Seyne-sur-Mer et une flottille maritime s’organisera au large du Fort de Brégançon. Soyons nombreux pour lancer l’alerte.»

Pour Michèle RIVASI, porte-parole d’Eva Joly :

« Cette catastrophe n’est pas une surprise. Nous avons découvert avec la catastrophe de Deepwater Horizon que les ingénieurs jouaient aux apprentis sorciers pour tenter de maîtriser des conditions d’extraction extrêmes. Les pressions  en eaux profondes sont telles que toute maîtrise de l’accident dans un délai raisonnable est impossible: il aura ainsi fallu trois mois pour endiguer une catastrophe qui relâchait 53 000 barils de pétrole par jour. Aujourd’hui, Total nous annonce que la maîtrise de cette fuite pourrait prendre six mois. Une catastrophe de plus qui renforce les écologistes dans leur opposition au renouvellement du permis d’exploration Rhône Méditerranée, situé à proximité des côtes marseillaises: un tel accident en mer fermée signifierait la pollution de réserves naturelles et la suppression de dizaines de milliers d’emplois dans le tourisme. »

Cette catastrophe de trop n’est sûrement pas la dernière: « Si nous n’engageons pas une transition énergétique rapidement, si nous n’apprenons pas à sortir des énergies fossiles progressivement, nous subirons de plus en plus de catastrophes similaires. Jusqu’ici, nous avions un pétrole abondant, de bonne qualité et donc peu cher. Aujourd’hui ce n’est pas seulement le déséquilibre entre l’offre et la demande qui conditionne les prix, mais aussi et surtout les conditions d’extraction. Sables bitumineux, gaz et huiles de schiste, forages en eaux profondes sont les dernières idées trouvées par les compagnies pétrolières pour maintenir notre addiction aux énergies fossiles. Les risques sont accrus, les technologies mal maîtrisées et les prix ne reflètent pas les impacts environnementaux dévastateurs de celles-ci. »

Et Michèle RIVASI de conclure: « Nous sommes aujourd’hui face à un enjeu historique: nous devons amorcer la troisième révolution industrielle pour éviter une crise énergétique, et ni l’UMP ni le PS ne semblent le comprendre. La fuite en avant continue, et comme toujours ce sont les précaires qui paient le prix fort. Le prix de l’essence, du gaz et du fioul vont augmenter, c’est pourquoi il faut investir pour garantir l’accès aux technologies les plus économes en énergie, afin d’alléger les factures des ménages. Il faut aussi investir dans les nouvelles sources d’énergie et revoir notre urbanisme et nos modes déplacement, en garantissant un service public de transports efficace pour tous: c’est ce que propose Eva Joly« .

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