En tant que députée écologiste, je serai une élue proche de ses concitoyens. J’irai à leur rencontre et je les écouterai parce que derrière les situations personnelles des citoyens, il y a souvent une question politique : loi inadaptée, décrets d’application mal rédigés…

En tant que députée écologiste, je ne serai pas une assistante sociale de circonscription, mais je n’hésiterai pas à interroger le gouvernement pour avoir des précisions, à intégrer les situations vécues dans mes interventions, dans le travail d’amendements, à interpeller les responsables compétents… Je serai aussi là pour aider mes concitoyens à identifier les bons interlocuteurs, pour saisir le médiateur de la République, pour les orienter vers des dispositifs que les gens ignorent et interpeller les organismes sur des situations particulières.

Mon rôle ne sera pas de donner raison à toutes les revendications ou à l’expression des intérêts particuliers, mais de prêter l’oreille à tous. Comme je ne cumulerai pas les mandats, je n’aurai pas d’emploi, de logements ou de permis de construire à distribuer, cela évite le clientélisme. C’est une réelle prévention des conflits d’intérêts et cela facilite le contrôle citoyen sur les élus.

Dans une période où le divorce entre les Français et la politique semble consommé, ma candidature porte des valeurs de proximité, de transparence, d’engagement et de mandat unique indispensables au renouvellement de la vie politique et essentiels pour l’avenir de notre circonscription.

En tant que députée écologiste, je n’hésiterai pas à défendre des idées différentes si je les crois justes.

En tant que députée écologiste, je prônerai la transparence et je n’aurai pas peur de publier mes revenus, l’utilisation que je fais des moyens de fonctionnement mis à ma disposition, de ma réserve parlementaire. Je ne le ferai pas pour donner des leçons ou me faire de la publicité, mais parce que c’est une étape dans un processus global de transformation des pratiques politiques.

François de Rugy, député EELV, a fait une proposition de loi pour que tous les élus soient transparents sur ces questions. L’UMP a voté contre mais tous les groupes d’opposition de l’époque ont voté pour. Espérons que cela soit un signe pour l’avenir.

L’ambition des écologistes est de faire changer les pratiques politiques. Il ne s’agit pas juste de donner l’exemple, mais de généraliser par la loi des nouvelles règles : diversité des élus, parité de résultat, non-cumul des mandats…

Quand on sait qu’il n’y avait à l’Assemblée Nationale, dans la législature qui se termine, que 18,5% de femmes et seulement 12 députés de moins de 40 ans, on voit qu’il reste du travail à faire en ce qui concerne le renouvellement des élus et la parité.

Une des solutions proposée par Europe Ecologie – Les Verts pour avancer sur cette question est de créer un statut de l’élu. Ce statut permettra de mieux concilier activité professionnelle et exercice d’un mandat, d’assurer les élus de retrouver un emploi et de favoriser la formation de nouveaux élus. Il permettra aussi l’accès à des congés parentaux et des congés maladies qui n’existent pas pour le moment. Grâce à cela, l’ensemble des citoyens pourra accéder à une fonction élective et la parité sera plus facile à obtenir.

Les cas de cancer et les maladies cardio-vasculaires se multiplient, les couples ont de plus en plus de mal à avoir des enfants, mais nous continuons à fermer les yeux.

Je ne peux me résoudre au fait que la jeune génération soit la première à vivre moins longtemps que ses parents.

On nous dit que l’espérance de vie a doublé grâce aux progrès de la médecine, mais ce n’est pas vrai. L’espérance de vie a doublé car la mortalité infantile a régressé (grâce au congé de maternité qui permet aux femmes enceintes de se reposer) et que le taux de maladies infectieuses a baissé grâce à une meilleure hygiène de l’eau, une alimentation suffisante et des logements sains. Ainsi, si l’on vit plus longtemps, ce n’est pas grâce au progrès médical, mais grâce au progrès social qui a entraîné des conditions de vie meilleures.

Les personnes âgées d’aujourd’hui sont nées avant la guerre. Les suivants, ceux qui sont nés après guerre, ont vécu la suralimentation, la pollution, le stress de la vie moderne, le chômage etc. Ces conditions difficiles entraînent une baisse de l’espérance de vie et surtout une baisse de l’espérance de vie en bonne santé.

Nous ne devons pas oublier que la santé, selon la définition de l’OMS, ce n’est pas seulement l’absence de maladie, mais le bien-être physique, psychique et social.

Avoir une députée écologiste, c’est avoir une députée qui place l’humain au centre des préoccupations, qui ne se résigne pas, qui n’a pas peur d’affronter les lobbies et qui sait que prévenir est plus efficace et moins coûteux que guérir.