Magali Deval » agriculture http://magalideval.eelv-legislatives.fr La candidature PS-EÉLV pour la 3ème circonscription du Finistère aux Élections Législatives 2012 Thu, 10 Jul 2014 10:25:06 +0000 fr-FR hourly 1 http://wordpress.org/?v=3.4.2 Justice et mobilisation paysanne http://magalideval.eelv-legislatives.fr/justice-et-mobilisation-paysanne/ http://magalideval.eelv-legislatives.fr/justice-et-mobilisation-paysanne/#comments Thu, 24 May 2012 08:18:03 +0000 Magali http://magalideval.eelv-legislatives.fr/?p=3381

 Communiqué de presse du 24 mai 2012


Justice et mobilisation paysanne : Monsanto perd du terrain, l’agriculture paysanne et la population en gagnent.

Deux décisions de justice, l’une rendue au Brésil, l’autre en France, viennent d’infliger à la firme Monsanto, chantre des organismes génétiquement modifiés (OGM), deux sérieux camouflets.

Le 4 avril 2012, la justice brésilienne, par une décision d’un tribunal de l’Etat du Rio Grande do Sul, a refusé à Monsanto le droit de prélever des royalties sur le soja OGM, lorsque ce dernier était replanté. Le juge a non seulement ordonné de suspendre la collecte des redevances (royalties) sur les semences de soja vendues pour Monsanto, mais il a également ordonné le remboursement par Monsanto des frais de licence déjà perçus, en soulignant que ces pratiques commerciales et financières violaient la loi brésilienne sur les variétés.

Dans un autre registre, le 18 mai dernier, c’est le Conseil d’Etat français qui a rejeté un recours en référé déposé par deux sociétés de Midi-Pyrénées contre l’arrêté d’interdiction du maïs transgénique Monsanto sur l’interdiction de cultiver le très controversé MON810. Les deux sociétés s’opposaient à l’arrêté pris mi-mars par le précédent gouvernement visant à interdire « temporairement » la culture du MON810 en France. Certes l’affaire n’a pour l’instant pas été jugée au fond, le Conseil d’Etat se prononcera ultérieurement, mais le rejet du référé permettra de passer la période des semis et de rendre effectif cette interdiction temporaire..

Europe Écologie Les Verts salue ces décisions de justice pour deux raisons principales. D’une part, sur le fond, elles rappellent à Monsanto que dans une société de droit, la finance et la puissance industrielle ne peuvent pas tout. La force de ses conseils et le lobbying organisé par Monsanto pour imposer partout dans le monde ses OGM dans le seul but d’augmenter ses profits au détriment de la souveraineté alimentaire, de la santé des consommateurs, de l’indépendance et du savoir-faire traditionnel des paysans ne peuvent pas outrepasser dans un état de droit, une justice indépendante.

D’autre part, EELV observe que ces deux décisions de justice sont le fait d’actions engagées soit en demande, soit en défense par des organisations syndicales et des associations de défense d’une agriculture paysanne ou biologique. C’est une nouvelle démonstration que des organisations syndicales, des associations et des ONG fortes et indépendantes sont des éléments indispensables au bon fonctionnement d’une démocratie vivante et protectrice des droits de la population.

EELV veillera dans le cadre de la future majorité parlementaire à maintenir l’interdiction de la culture des OGM, mais également au développement et à la protection d’une expertise indépendante et reconnue, ainsi qu’à la protection des lanceurs d’alerte.

 

Pascal DURAND,
Porte-Parole d’EELV


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Tract de campagne (A4) http://magalideval.eelv-legislatives.fr/tract-de-campagne-a4/ http://magalideval.eelv-legislatives.fr/tract-de-campagne-a4/#comments Mon, 21 May 2012 15:40:42 +0000 Magali http://magalideval.eelv-legislatives.fr/?p=3279 Avec Magali Deval, donnons une majorité au changement !Magali Deval, une énergie nouvelle pour Brest Rural !

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Réponse au Collectif 29 pour la Souveraineté Alimentaire http://magalideval.eelv-legislatives.fr/reponse-au-collectif-29-pour-la-souverainete-alimentaire/ http://magalideval.eelv-legislatives.fr/reponse-au-collectif-29-pour-la-souverainete-alimentaire/#comments Wed, 09 May 2012 15:19:05 +0000 Magali http://magalideval.eelv-legislatives.fr/?p=3129  

Plouguin, le 30 avril 2012

au Collectif 29 pour la Souveraineté Alimentaire

Mesdames, Messieurs,

Je vous remercie pour m’avoir sollicitée pour vous rencontrer et pour répondre à votre questionnaire. Cela m’offre l’occasion de réaffirmer mon attachement, ainsi que celui d’Europe Ecologie – Les Verts, aux questions liées aux rapports nord-sud et notamment à la souveraineté alimentaire.

3 milliards de pauvres dans le monde. 2 milliards sont malnutris, 1 milliard sont affamés parce que pauvres. Les engagements internationaux d’éradication de la pauvreté et de la faim sont bafoués depuis près de 50 ans. L’Aide Publique au Développement des pays riches reste médiocre et inefficace dans un contexte de libéralisation et de crise mondiale.

Pourtant la production alimentaire mondiale serait suffisante s’il n’y avait, selon, insolvabilité, surconsommation et gaspillage.

Pourtant nous savons que des politiques publiques nationales, européennes, internationales peuvent lutter efficacement contre les dégradations sociales et écologiques mondiales produites, au sud comme au nord, par un modèle de développement occidental vorace, par 30 ans de dérégulation libérale et de domination des multinationales, 30 ans d’abandon de la puissance publique au laissez-faire économique et financier après des siècles de colonialisme destructeur.

Placer le droit des populations à définir leur politique agricole et alimentaire, sans dumping vis-à-vis des pays tiers, au centre des mécanismes et décisions des Etats et des instances supranationales. Il inclut le droit de se protéger des importations agricoles et alimentaires à trop bas prix.

Très favorable.

Il est indispensable de revoir l’accord sur l’agriculture de l’OMC sur le droit inaliénable des peuples à produire leur propre alimentation. Il faut sortir l’agriculture de la logique libérale de l’OMC comme de l’Union Européenne et protéger les pays ruinés contre les importations à bas prix. Pour cela, la France et l’Union Européenne doivent renoncer aux exportations à prix bradés des denrées agricoles et au pillage des zones halieutiques et inciter les pays concernés à mettre place une taxe sur les produits d’importation.

Nous devons stabiliser les prix à un niveau rémunérateur pour les agriculteurs familiaux avec une régulation internationale interdisant la spéculation.

Notre agriculture développée ne doit pas nourrir le monde, chaque grande région du monde doit et peut tendre vers la souveraineté alimentaire.

Inscrire le droit à la protection des marchés agricoles, par pays ou groupes de pays, dans les règles du commerce international aussi bien dans le cadre de l’OMC que dans le cadre des APE (accords de partenariat économique) .

Très favorable.

La France ne peut pas décider de la politique agricole dans le monde, mais elle peut soutenir fermement la réforme des règles d’échanges internationales à partir des deux principes de la souveraineté alimentaire et du respect de l’environnement et du social. Elle peut aussi mettre ces principes en pratique dans ses relations bilatérales, notamment avec les pays d’Afrique.

Tenir les promesses de 2009 lors du sommet du G8 de l’Aquila : 22 milliards de dollars pour aider les pays vulnérables à renforcer leur production alimentaire. S’assurer que les investissements correspondants bénéficient prioritairement à l’agriculture familiale et paysanne durable et prennent en compte les besoins spécifiques des femmes et leurs droits.

Très favorable.

Cependant, il est indispensable que soient rendues publiques les informations concernant la distribution de cette aide afin de s’assurer que les fonds vont bien aux personnes concernées et n’alimentent pas la corruption et qu’ils n’incluent bien que le développement d’une agriculture paysanne durable et pas d’autres missions telles que le financement d’aides au déminage.

En raison de la différentiation des rôles entre les hommes et les femmes, l’impact des femmes sur l’environnement n’est pas le même que celui des hommes. Leur accès aux ressources ainsi qu’aux moyens de faire face et de s’adapter sont gravement affectés par la discrimination qu’elles subissent sur le plan des revenus, de l’accès aux ressources, au pouvoir politique, à l’éducation ainsi que sur le plan de la charge que représente le foyer. Les sécheresses et la pénurie d’eau liées au changement climatique forcent les femmes à travailler davantage pour rapporter de l’eau, de la nourriture et de l’énergie et les jeunes désertent fréquemment les écoles pour aider les mères dans ces tâches. Le changement climatique ne fera donc que creuser les inégalités et les politiques doivent en tenir compte. Il est donc nécessaire que les Aides Publiques au Développement prennent en compte l’inégalité entre les genres. D’autant plus que bien que les femmes accomplissent deux tiers des heures travaillées au monde et produisent la moitié des denrées alimentaires, elles ne gagnent que 10 % des revenus mondiaux et possèdent seulement 1 % des biens.

Faire en sorte que le niveau d’aide publique au développement atteigne les 0,7% du PIB . Cet objectif initialement fixé à 2012 a été repoussé à 2015.

Très favorable.

Mais en privilégiant les dons réels, déliés des objectifs géostratégiques, fléchés vers les Pays les Moins Avancés et la relance agricole (zones rurales). Cela devrait être effectif immédiatement. Il s’agit ainsi, par un échéancier contraignant, d’ajouter 100 milliards de dollars par an à l’Aide Publique au Développement mondiale qui est actuellement de 100 à 130 milliards (soit 0,3% du PIB de l’OCDE ; 0,2% du PIB mondial ; 0,46% en France, quoique contesté, soit 9 milliards d’euros). Soit une part infime de la richesse mondiale, des ventes d’armes, des revenus et actifs et donc des capacités contributives des plus riches…

En Europe :

  • Orienter les politiques publiques, notamment la PAC, vers la promotion d’une agriculture paysanne et familiale.

Très favorable.

Cela fait partie du programme d’Europe Ecologie – Les Verts. Le modèle agricole actuel profite avant tout aux géants de l’agrochimie et de l’agroalimentaire et il est coûteux pour le contribuable en termes d’aides publiques agricoles et de coûts de réparation sanitaires et environnementaux. L’objectif est de passer d’un modèle productiviste et industriel à un modèle conçu avec les paysans par et pour les consommateurs européens et non plus pour l’exportation sur des marchés mondiaux artificiels et perméables à la spéculation financière, destructeurs pour les économies paysannes des pays en développement.

Au niveau européen, Europe Ecologie – Les Verts défend une PAC écologique et cohérente avec les enjeux climatiques et favorisant l’emploi et la production de biens communs, via une redistribution des aides plus équitable, plafonnée par actif et en renforçant les mesures vertes. L’aide aux petites fermes doit être réévaluée à l’échelle de l’Union Européenne afin d’atteindre un niveau d’aide convergent pour les pays de l’UE à l’horizon 2020. Cette PAC écologique révisée en 2013 s’appuiera sur deux principes : la régulation des marchés par une gestion de l’offre et de la demande et la mise en place de critères environnementaux et sociaux forts pour accéder aux aides.

La PAC sera redéfinie pour soutenir la création d’emplois plutôt que la surproduction. Elle devra permettre un rééquilibrage des relations Nord/Sud, notamment en s’appuyant sur le principe de marchés agricoles protégés à l’échelle de grandes régions.

La France renoncera à l’utilisation de référence historique à l’hectare, inégalitaire, et s’efforcera de faire adopter par l’UE des aides “contra-cycliques”, réduites lorsque les prix sont élevés et relevées quand ils sont bas. Elle renoncera également à autoriser la culture de tout OGM et apparenté sur le sol européen (hors recherche médicale confinée).

  • Développer l’agriculture biologique

Le programme d’Europe Ecologie – Les Verts prévoit une incitation pour que les collectivités atteignent 20% de leur surface agricole en agriculture biologique par acquisitions foncières publiques ou associatives (type Terre de Liens), baux environnementaux ou “gel” des surfaces déjà en bio ainsi qu’un financement des acquisitions foncières par une taxe renforcée sur l’urbanisation des terres agricoles à hauteur de 50% du montant du prix de vente du foncier agricole à l’achat. La moitié de cette taxe sera affectée à un fonds régional pour la reconversion des friches industrielles et commerciales, l’autre moitié à un fonds régional pour des acquisitions foncières en faveur de l’installation d’agriculteurs biologiques.

Le programme prévoit aussi l’accroissement de la part des produits de l’agriculture biologique dans la restauration collective et scolaire, passer à 100 % dans les crèches et les écoles maternelles via des partenariats avec les producteurs locaux.

  • Privilégier les circuits courts.

La production sera réorganisée au plus près des lieux de consommation.

Une réforme de la gestion foncière permettra la création de schémas de cohérence agricole et alimentaire régionaux organisant l’interrelation des zones urbaines et de l’agriculture locale avec déclinaison dans les SCOT. Le non démantèlement de sièges d’exploitations viables sera garanti, la consommation de terres agricoles sera limitée, la diversification des productions et les circuits courts seront organisés.

Un soutien sera apporté aux initiatives des collectivités et des associations telles qu’Amap, ateliers cuisine, potagers collectifs, ouvriers, d’insertion, de pied d’immeuble et les collectivités seront incitées à préserver des espaces pour la production locale ainsi qu’à la structuration des filières du bio, des circuits courts, de la distribution des produits frais, notamment par la commande publique.

Il est essentiel de promouvoir le développement des circuits courts de commercialisation et le perfectionnement de la traçabilité et de l’étiquetage des produits et d’appuyer les projets alternatifs portés par les jeunes (bio, coopératives solidaires sur les circuits courts ou la culture alternative, économie sociale et solidaire, etc.), via des aides d’État au développement de la micro-finance.

  • Viser l’autonomie en protéines.

    Le programme d’Europe Ecologie – Les Verts préconise la mise en place d’un plan protéines afin d’atteindre l’autonomie d’ici 2020, incluant des cultures de légumineuses dans les rotations comme condition d’aides directes communautaires.

Le système alimentaire mondial est le plus gros émetteur de gaz a effet de serre. Il faut 10 à 15 fois plus de terres pour produire un kilogramme de protéines animales que pour un kilogramme de protéines végétales. Pour nourrir la planète, il conviendrait donc de diminuer en France de 50 % la part des produits d’origine animale au profit des protéines végétales.

Les écologistes prônent une politique qui réponde aux besoins nutritionnels de la population, tenant compte de la capacité de la planète à y répondre, des ressources en terres agricoles, de la préservation des milieux naturels et du bilan énergie-carbone des aliments, qui repose sur une meilleure utilisation des protéines végétales, une réorganisation de la production au plus près des lieux de consommation et au développement de l’agriculture biologique.

Soutenir un moratoire sur les concessions et acquisitions de terres à grande échelle tant que les cadres juridiques contraignants n’ont pas été adoptés aux plans national et international : s’assurer que la France signe et mette en œuvre les « Directives pour la gouvernance  de la tenure des terres, des pêches et des forêts », finalisées en mars 2012 et qui seront adoptées par le Comité pour la Sécurité Alimentaire en mai.

Très favorable.

Entre 2000 et 2012, 200 millions d’hectares ont été accaparés dans le monde, surtout en Afrique, par des Etats et des sociétés, et le rythme de ces investissements transnationaux s’accélère depuis 2005. Une grande partie de ces terres n’est pas utilisée pour produire de la nourriture, pour subvenir aux besoins des populations locales ou pour nourrir une population nationale. Souvent la terre demeure inexploitée, représentant avant tout un investissement spéculatif. Dans d’autres cas, la terre est utilisée pour des cultures de biocarburants destinés à l’export, comme la palme ou la canne à sucre ou pour produire du grain tel que le soja, destiné à nourrir les animaux afin de répondre à la demande mondiale grandissante en viande. Cela doit cesser.

Pour cela, une réglementation des marchés agricoles est nécessaire. En effet, lorsque les marchés de PMA sont envahis par des denrées subventionnées venues du nord, les producteurs locaux ne peuvent pas lutter contre cette concurrence, l’exode rural est accéléré et des entreprises privées rachètent les terres.

Comme l’a stipulé la déclaration du Forum Mondial de Dakar en février 2011, « Nous défendons

l’agriculture paysanne qui est une solution réelle à la crise alimentaire et climatique et signifie aussi l’accès à la terre pour celles et ceux qui la travaillent. Pour cela, nous appelons à une grande mobilisation pour stopper l’accaparement des terres et appuyer les luttes paysannes locales ».

Eliminer les incitations publiques à la production d’agro-carburants industriels et supprimer les quotas d’incorporation programmés au niveau européen : 7 à 10% d’ici à 2020.

Très favorable.

Le programme d’Europe Ecologie – Les Verts stipule que les aides à la production d’agrocarburants de première génération qui sont concurrents de la production alimentaire seront abrogées et leurs importations arrêtées car elles menacent gravement l’autonomie alimentaire de certains pays, tout en accélérant la défriche des forêts primaires et en engendrant une flambée des prix des denrées alimentaires (notamment le maïs).

En espérant avoir répondu à vos interrogations, je reste à votre disposition pour toutes questions supplémentaires et vous prie d’agréer mes sincères salutations,

Magali Deval

Candidate aux élections législatives sur Brest rural (29.03) pour EELV/PS/UDB

 

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La victoire de la gauche diversifiée, une chance pour la France ! http://magalideval.eelv-legislatives.fr/la-victoire-de-la-gauche-diversifiee-une-chance-pour-la-france/ http://magalideval.eelv-legislatives.fr/la-victoire-de-la-gauche-diversifiee-une-chance-pour-la-france/#comments Tue, 08 May 2012 05:58:38 +0000 Magali http://magalideval.eelv-legislatives.fr/?p=3084

Lundi 7 mai 2012

 

La victoire de la gauche diversifiée, une chance pour la France !

 

Le résultat du 6 mai est une victoire pour tous les écologistes. L’accession de François Hollande à la Présidence de la République est une chance pour la France, pour l’écologie, la justice sociale et la démocratie. Cette victoire est due à la volonté de changement des Français, mais aussi à la capacité qu’a eue la gauche à se rassembler entre les deux tours.

 

Ma responsabilité, en tant que candidate d’Europe Ecologie Les Verts, du Parti Socialiste et de l’UDB, sera de continuer à construire le rassemblement de la gauche sur Brest Rural pour les législatives afin que nous puissions, tous ensemble, donner à François Hollande la majorité de gauche diversifiée dont il aura besoin pour pouvoir mettre en œuvre son programme.

 

Le changement passe aussi par une vision d’avenir de la Défense Nationale et de l’agriculture. A l’Assemblée Nationale, je soutiendrai une politique qui anticipe la réorganisation des forces armées en préparant la reconversion des emplois. Je travaillerai aussi, en lien avec les agriculteurs, au développement d’une agriculture créatrice d’emplois, qui leur assure un revenu décent, respecte leur santé, les consommateurs et l’environnement et qui permette à chaque grande région du monde de tendre vers la souveraineté alimentaire.

 

 

Magali DEVAL

Candidate aux élections législatives sur Brest rural (29.03) pour EELV/PS/UDB

 

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Dans CO2 mon amour, Bruno Parmentier, auteur de «Nourrir l’humanité» http://magalideval.eelv-legislatives.fr/co2-mon-amour/ http://magalideval.eelv-legislatives.fr/co2-mon-amour/#comments Tue, 24 Apr 2012 12:28:05 +0000 Magali http://magalideval.eelv-legislatives.fr/?p=2979 Le 21 avril, dans « CO2 mon amour » sur France Inter, Bruno Parmentier, auteur de « Nourrir l’humanité » évoquent l’agriculture écologiquement intensive qui permet de produire beaucoup à partir de processus écologiques.

Il rappelle aussi que l’engagement du Grenelle de l’Environnement de baisser l’utilisation de pesticides de 50% d’ici 2018 ne sera jamais atteint.

Mon coup de cœur : son côté utopiste lorsqu’il dit que les coopératives devraient fonctionner à l’inverse du système actuel. Aujourd’hui, elles vendent les pesticides et offrent le conseil, demain, elles devaient vendre le conseil et offrir les pesticides (à petites doses) quand le conseil n’a pas fonctionné pour éviter les dégâts sur la récolte.

Revenir à une agriculture où on laisse la nature faire son travail est possible, c’est même la seule façon d’affronter les grands défis du XXIe siècle.

http://www.franceinter.fr/emission-co2-mon-amour-les-questions-des-auditeurs-0

[vers 13mn18s]

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La mort est dans le pré http://magalideval.eelv-legislatives.fr/la-mort-est-dans-le-pre/ http://magalideval.eelv-legislatives.fr/la-mort-est-dans-le-pre/#comments Tue, 17 Apr 2012 17:57:39 +0000 Magali http://magalideval.eelv-legislatives.fr/?p=2907

L’agriculture productiviste dans laquelle l’Europe et la France ont poussé les agriculteurs montre aujourd’hui ses limites : les agriculteurs n’arrivent plus à vivre de leur travail et les consommateurs à manger des aliments de qualité. Ce modèle intensif a obligé les agriculteurs à utiliser des pesticides et des engrais chimiques de synthèse à haute dose.

Ce soir à 22h40, France 2 diffuse « La Mort est dans le pré », un documentaire d’Eric Guéret dont vous pourrez voir un extrait ci-dessous.

Après l’amiante, les essais nucléaires, ce documentaire dénonce justement le scandale sanitaire des années à venir : les maladies dues aux pesticides. Un scandale caché par les lobbies de la filière chimique et de l’agro-industrie.

Il existe des solutions meilleures pour les agriculteurs (leur santé et leur porte-monnaie), l’environnement, la santé de tous et l’emploi, mais pour cela, il faut être prêts à changer de modèle agricole.

C’est le rôle des députés de légiférer pour interdire les produits dont la nocivité est maintenant prouvée et de travailler avec les agriculteurs pour mettre en place des pratiques respectueuses de l’homme et de l’environnement.

Pour voir ou revoir l’émission :

http://www.pluzz.fr/la-mort-est-dans-le-pre-2012-04-17-22h40.html

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Discours d’Eva Joly devant la FNSEA http://magalideval.eelv-legislatives.fr/discours-deva-joly-devant-la-fnsea/ http://magalideval.eelv-legislatives.fr/discours-deva-joly-devant-la-fnsea/#comments Mon, 09 Apr 2012 16:10:20 +0000 Magali http://magalideval.eelv-legislatives.fr/?p=2800 Mesdames et Messieurs,

Je veux tout d’abord vous remercier pour votre invitation. Je suis sincèrement heureuse d’être avec vous aujourd’hui pour m’exprimer sur ma vision de l’agriculture.

Je veux vous parler en tout sincérité : j’en ai assez des caricatures, des postures. Il est de bon ton chez certains candidats, quand ils parlent au monde agricole, de fustiger les écologistes. De faire d’eux les boucs émissaires des difficultés du monde agricole. Chez certains candidats mais aussi, je dois le dire, chez certains agriculteurs. Mais je sais que dans l’isoloir, beaucoup de paysans utilisent à l’occasion le bulletin de vote écologiste. La caricature, je dois aussi le dire, fonctionne malheureusement dans l’autre sens. Il peut être de bon ton, dans le mouvement écologiste, d’assimiler agriculteurs et pollueurs. Mais là aussi, je sais que cela est derrière nous, notamment avec l’arrivée dans notre mouvement de nombreux paysans, à l’image de mon conseiller agriculture, René Louail, ou évidemment à l’image de José Bové.

Je souhaite que nous sortions des postures, que nous quittions un court instant le cirque politico-médiatique, pour analyser sereinement nos divergences et nos convergences. C’est pour cela que je suis venue ici : pour vous parler vrai, pour pointer nos divergences, pour montrer nos convergences.

J’ai lu attentivement vos positions, sur les 5 thématiques du jour : le défi alimentaire, le développement durable, les territoires, l’innovation et l’emploi. En abordant ces thèmes, je veux clarifier ce qui nous sépare et ce qui nous réunit.

 

Laissez moi commencer par le défi alimentaire.

Nous sommes d’accord sur le constat. La bataille de la satisfaction quantitative a été gagnée en Europe depuis longtemps. La très grande majorité des européens mangent à leur faim. C’est la bataille de la qualité qui s’ouvre désormais. Il faut répondre aux demandes des citoyens et des consommateurs. Pour de l’agriculture biologique ou des circuits courts, comme vous le mentionnez. J’ajouterais aussi la réduction des pesticides.

Aujourd’hui, certaines collectivités se retiennent de développer le bio dans les cantines pour ne pas « cristalliser » des circuits d’importation. Elles attendent avec impatience que la production bio augmente en France.

Nous sommes aussi d’accord sur un aspect invraisemblable de notre politique agricole : notre déficit chronique en protéines végétales. Il est important de profiter de la réforme de la PAC pour lancer un grand plan protéines qui tournera la page des accords de Blair House.

Comme vous, je dénonce les méfaits de la spécialisation mondiale, je veux mieux encadrer les marchés agricoles pour lutter contre la volatilité des cours.

Nous partageons la même analyse sur le commerce des produits agricoles car nous savons, vous et moi, que l’agriculture n’est pas un secteur comme un autre, qu’il ne peut être abandonné au marché. Parce qu’il produit le bien le plus essentiel pour l’humanité : la nourriture. Parce que ce que nous mangeons est partie intégrante de notre culture, à l’image de la viticulture française et de nos fromages.

Nous partageons la même analyse et pourtant vous n’allez pas au bout du raisonnement. Moi, je veux cheminer vers la souveraineté alimentaire de chaque grande région du monde.

Je ne partage pas du tout l’idée selon laquelle c’est un « devoir géopolitique » pour la France de produire plus, le sentiment que c’est notre « devoir » de nourrir les populations du continent africain et du moyen orient. Je partage les déclarations d’une personne que vous connaissez bien, Monsieur Luc Guyau, ancien président de la FNSEA et président aujourd’hui de la FAO : Non, « l’Europe n’a pas vocation à nourrir le monde ».

Ce n’est pas en exportant vers l’Afrique que nous réglerons vraiment les problèmes de malnutrition. C’est en menant des politiques fortes de développement, de justice, de lutte contre la pauvreté. C’est en développant l’agriculture locale, si nécessaire en la protégeant de la compétition sur le marché mondial, de la concurrence de pays avec niveaux de productivité et de subvention trop différents. C’est en augmentant les rendements grâce à une agriculture qui respecte les sols et les ressources en eau, l’agroécologie, et qui est là-bas plus performante que l’agriculture conventionnelle. Le défi alimentaire n’impose pas d’exporter plus vers l’Afrique mais de l’accompagner, par la recherche et l’innovation, vers une production agricole locale et durable.

Le défi alimentaire impose enfin de lutter contre un fait hallucinant : selon la FAO, un tiers de l’alimentation mondiale est gaspillée. Cela signifie que nous produisons déjà pour une population de près de 10 milliards d’habitants.

 

J’en viens à vos propositions sur le développement durable.

Soyez-en certains : moi non plus, je ne veux pas d’une écologie punitive. Mais les « tracasseries administratives » que vous dénoncez, c’est largement le fait du pouvoir en place. Moi, comme vous, je veux que vous ayez des règles claires, et qu’on arrête de les changer tous les ans.

Mais moi surtout, je ne veux plus que le paysan soit vu comme un pollueur. Je veux qu’il participe à un projet de société durable, dans un nouveau pacte avec la société. Car où est la fierté quand on doit cultiver sa terre en tenue de cosmonaute pour se prémunir d’une intoxication aux pesticides ? Quel dilemme quand on comprend l’impact de tous ces intrants chimiques sur nos rivières et nos plages.

Vous savez, j’ai rencontré beaucoup de paysans pendant ma campagne. Vous n’avez pas à me convaincre que vous avez le souci de la nature, car c’est votre outil de travail. Mais vous connaissez comme moi l’impact du modèle agricole conventionnel. Vous vivez cela. Et moi, je me souviendrai toujours de cet agriculteur malade des pesticides que j’ai rencontré lors d’une visite en Alsace.

Le développement durable implique un changement de modèle, et nous avons tous à y gagner. Les consommateurs, les agriculteurs, l’environnement. De nombreuses initiatives ouvrent la voie. C’est le fait d’associations de consommateurs, trop souvent caricaturées comme bobos, les AMAP, qui explorent de nouvelles formes de contrats entre les paysans et les clients. C’est aussi le fait de groupements d’agriculteurs, comme ces éleveurs, pionniers de l’agroécologie, qui font de l’élevage à l’herbe pour se passer de la monoculture du maïs, et réduisent aussi leurs émissions de gaz à effet de serre. Malgré des aides européennes plus faibles, ils dégagent des revenus satisfaisants et sont moins fragilisés par la volatilité des marchés mondiaux, qu’il s’agisse du pétrole, des engrais, ou des aliments pour bétail. Cette évolution, c’est aussi le fait de céréaliers qui réussissent à réduire fortement l’utilisation de pesticides en mettant en place une rotation des cultures, et améliorent la qualité des sols.

Ces précurseurs, peut-être vous ou votre voisin, démontrent jour après jour la pertinence économique et environnementale des solutions que les écologistes portent.

Ces précurseurs doivent être accompagnés. Par des règles différentes, notamment européennes, qui leurs permettent de s’épanouir. Mais aussi par nos efforts de recherche.

 

J’en viens donc à la recherche et l’innovation, votre troisième thème.

Et je crois que sur ce sujet, j’ai de grandes divergences avec votre position. Je ne crois pas que la France abuse du principe de précaution. Et je ne crois pas que ce principe soit une condamnation à l’inaction. C’est au contraire un principe d’action : chercher à comprendre, à évaluer les risques, à ne prendre que ceux qui sont raisonnables.

Moi aussi, je suis une femme de progrès. Mais ce n’est pas parce que j’aime voir des panneaux solaires sur les toits de vos hangars que j’aime voir une centrale nucléaire à côté. Le progrès, aussi, doit être questionné et soumis à un débat démocratique. Je ne fais pas une confiance aveugle à la science quand elle pense contrôler l’atome. Je ne lui fais pas une confiance aveugle quand elle manipule génétiquement des plantes.

Je ne partage pas la vision « techniciste » qui pense qu’on pourra toujours dépasser les limites naturelles de la planète grâce à des innovations techniques. Ma vision, c’est celle des précurseurs dont je vous parlais.

Or cela implique un système de recherche très différent de celui qui domine actuellement, très loin de celui des multinationales. Cela implique un système participatif, proche du terrain, et des innovations qui reposent largement sur le savoir faire agronomique, le savoir empirique des paysans. Cela implique un système dont le maître mot n’est pas « propriété intellectuelle » ou « brevet ».

Le modèle actuel n’a même pas un siècle et il a conduit à une très forte simplification des pratiques agricoles, transformant les agriculteurs en gestionnaires et leur faisant se perdre quantité de savoirs faires. En un siècle, ce modèle n’a fait qu’accroitre la dépendance des agriculteurs aux firmes productrices de semences, d’agrofournitures, d’agrochimie.

Ceci doit être une parenthèse de l’histoire. Les agriculteurs doivent retrouver leur autonomie.

 

Si nos différences peuvent être fortes sur la recherche et l’innovation, nous nous retrouvons sur votre quatrième thème, celui des territoires.

Comme vous, je sais que l’artificialisation de nos territoires, à commencer par les terres agricoles, est une menace bien réelle : il n’est plus acceptable de laisser disparaître l’équivalent d’un département tous les 7 ans. Je veux fixer l’objectif de zéro artificialisation nette d’ici 2025.

Comme vous, je ne peux me résigner à la mort lente des territoires ruraux. C’est pourquoi je porte, dans mon projet présidentiel, l’idée du bouclier services publics. Chaque territoire doit pouvoir avoir accès à chacun de ceux-ci dans des conditions satisfaisantes. Il peut y avoir des guichets uniques, le développement des nouvelles technologies… mais personne ne doit être privé de la possibilité de se former ou de se soigner.

La mort lente du monde rural est parfois masquée par ce que l’on nomme la rurbanisation, par l’arrivée d’urbains qui désirent un milieu de vie plus naturel. Je me réjouis de ces arrivées, mais beaucoup moins si c’est à côté de fermes vides de fermiers, de champs en monoculture.

Car il faut le dire, la désertification c’est aussi, surtout, la disparition de 200.000 emplois agricoles en 10 ans. Ce sont ces pertes d’emplois qui enclenchent le cercle vicieux : moins de gens, moins de services, donc encore moins de gens. Pour rompre ce cercle vicieux, il faut comprendre une chose : la chute de l’emploi et du nombre de fermes est surtout la conséquence des politiques agricoles tournées vers les productions de masse à destination de l’industrie agroalimentaire et de la grande distribution.

 

C’est en changeant de logique que l’on peut répondre au dernier enjeu que vous soulevez, celui de l’emploi.

Certes, il faut alléger les tracasseries administratives : nous avons suffisamment de militants et amis paysans pour comprendre cet agacement. Certes il faut continuer à combattre, comme je le fais au Parlement européen, le dumping social et environnemental. Je vous rejoins là-dessus. Mais ce n’est pas en rentrant nous mêmes dans cette concurrence vers le bas, pour faire baisser les coûts, que nous allons gagner face aux grands pays tels que l’Argentine, l’Ukraine, la Nouvelle Zélande, le Brésil qui ont des avantages comparatifs énormes en la matière… En revanche, nous pouvons nous distinguer, montrer l’exemple en termes d’agriculture de qualité et de pratiques durables.

Ce qu’il faut, c’est favoriser l’installation et arrêter la logique incessante d’agrandissement des exploitations en réformant la gestion foncière. Ce qu’il faut, c’est soutenir les petites fermes et les circuits courts.

 

Mesdames et Messieurs,

J’espère que pendant ces quelques minutes que vous m’avez accordées, j’aurai pu tordre le coup à certains préjugés. Les écologistes ne sont pas les ennemis de l’agriculture. Ils portent une vision différente du modèle agricole souhaitable. Une vision qui devient réalité, chaque jour un peu plus, grâce aux pionniers parmi vous.

 

Eva Joly,

candidate EELV à la présidentielle

mars 2012

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