Le 7 mars dernier, à l’occasion d’une découverte à vélo de la circonscription, nous avons eu quelques frayeurs sur la route nationale, frôlés de près par les nombreux camions rejoignant la plate-forme logistique d’Houplines..
Il faut savoir qu’au moment de la création de cette plate-forme, en 2003 , les autorités compétentes avaient rassuré des autochtones inquiets de la dégradation de leur cadre de vie, de la mise en péril des espaces naturels, des dangers sur la route et de la pollution, en expliquant que l’emplacement de la plate-forme avait été choisi en raison de sa proximité avec la ligne de chemin de fer toute proche (100 mètres) pour que les marchandises soient transportées par rail.
11 ans plus tard les camions sont toujours plus nombreux sur la route et le train continue de passer sans acheminer les marchandises de la zone logistique, il est même question de créer depuis l’autoroute A 25 une nouvelle liaison de raccordement à la plate-forme pour renforcer l’accès des camions. Qui plus est, cette voie de raccordement routière, viendrait morceler un peu plus les espaces agricoles périurbains déjà bien entamés.
Pour nous, il s’agit d’une absence de vision responsable qui concoure à la dégradation du climat par l’augmentation de gaz à effet de serre et de pollution atmosphérique. C’est un manquement grave à l’égard des générations futures, un parti pris lourd de conséquences pour la santé des riverains et la préservation des terres à cultiver en secteur agricole périurbain.
Lise Daleux
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