Le président du groupe des écologistes au Sénat est venu rendre visite à Léla Bencharif.

Ensemble ils ont d’abord rencontré près de la gare de Châteaucreux à St-Étienne différents acteurs du transport dans le département. Jean-Vincent Placé a rappelé que les élus EELV sont toujours opposés aux grandes infrastructures aériennes et routières qui sont des visions du passé. Aujourd’hui, priorité doit être donnée au transport ferroviaire. Par exemple pour le projet de l’A45, signer un chèque en blanc pour s’endetter sur des décennies n’est pas une bonne solution. Olivier Longeon, conseiller régional et président du comité de ligne TER Firminy-Lyon a rappelé que la Région s’était prononcée contre ce projet. Léla Bencharif a souhaité que la raison l’emporte et que nous tournions vers l’amélioration des TER et des lignes de transport collectif.

Les usagers du TER ont eu la parole. Gabriel Exbrayat, délégué de la FNAUT (Fédération nationale des associations d’usagers des transports) rappelant que c’est bien les conseils régionaux qui ont relancé les TER, contre la SNCF qui fut un temps ne jurait que par les lignes à grande vitesse.

Les syndicalistes de SUD-Rail ont pu aussi donner leur point de vue sur cette ligne, trop dangereuse à cause du manque d’accompagnement des trains, notamment le soir. Cela provoque des retards et autres aléas systématiques. Ce point semble être en voie d’amélioration avec la promesse d’avoir plus de contrôleurs en soirée. Ils ont redit leur souhait de voir la SNCF comme une grande entreprise publique, avec un statut unique des personnels qui contribuent à la bonne marche du ferroviaire. Dans un cadre social harmonisé, le maître-mot doit être la « sécurité » et non pas la « rentabilité ».

Nous avons ensuite rencontré des membres de la FRAPNA-Loire lors d’un déjeuner. Ce fut l’occasion d’évoquer des projets défendus par la FRAPNA et les écologistes, comme l’extinction de l’éclairage public une partie de la nuit. La FRAPNA a ensuite présenté au sénateur l’Écopôle du Forez à Chambéon qui pourrait devenir « réserve naturelle régionale » et évoqué un projet inclus dans la trame verte et bleue : le balisage de sentiers de randonnées et de découvertes du patrimoine culturel et naturel le long de la Loire, entre le Mont-Gerbier-des-Joncs et Nantes. Léla Bencharif a redit son souhait de voir le bénévolat reconnu par la loi, comme co-financement de projets associatifs.

Nous avons terminé cette journée par une visite à Firminy de l’épicerie sociale et solidaire « Le p’tit pont de Layat ». Un lieu essentiel pour de nombreuses familles qui s’y approvisionnent, mais aussi un lieu de rencontre essentiel.