Au lendemain d’un meeting réussi dans la région lyonnaise, Cécile Duflot tenait à visiter l’Université Jean Monnet plus que toutre autre, fusse-t-elle plus renommée.
Mardi 3 avril, en compagnie de Philippe Mérieu, Pascal Durand et Noélie Buisson-Descombes, nous avons commencé par arpenter le site tréfilerie et apprécié sa belle intégration architecturale dans la ville.
L’accueil qui nous a été réservé fut des plus chaleureux. Nous avons, avec le président Bouabdallah, évoqué les particularités de l’université Jean Monnet : une université citoyenne et ouverte sur son environnement social, comme en témoigne par exemple sa bibliothèque universitaire, jumelée avec la bibliothèque municipale et ouverte à tous, ce que Cécile Duflot a particulièrement apprécié.
Nous avons aussi insisté avec lui sur la tradition de coopérative de l’UJM et sa pluridisciplinarité. Léla Bencharif et Philippe Mérieu ont redit l’importance de maintenir cette université qui, malgré une inquiétude sur la baisse des effectifs, a une place importante dans la région. L’UJM ne doit pas être noyée dans un regroupement d’universités ou quelque pôle de compétitivité qui lui ferait perdre sa pluridisciplinarité et son attractivité régionale. À ce sujet les élus écologistes ont redit l’importance des logements étudiants ainsi que la nécessité d’une politique de transport ambitieuse et de qualité.
Cette matinée fut aussi l’occasion de rencontrer des étudiants, à travers les élus d’Inter Asso St-Étienne et d’évoquer avec eux ce maintien précieux de l’université Jean Monnet, et notamment ses laboratoires de recherche. Pérenniser la recherche, c’est sortir de cette logique d’appel à projet sans cesse à renouveler. Cela garantit la qualité de l’université, pour le bénéfice de tous les étudiants, issus à l’UJM de toutes les couches socio-culturelles, conclut Léla Bencharif.