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]]>Le 29 mai, à 19h30 à l’école Henri Wallon de Fontenay-sous-Bois, 1 rue Henri Wallon.
Nous aborderons le thème de « La Ville Autrement » avec Michel Cantal-Dupart, architecte-urbaniste, ainsi que des responsables associatifs, Régis Pio et Nassim Lachelache. Nous échangerons sur l’aménagement du territoire, le logement, le cadre de vie et les transports, la vie dans les quartiers.
Le 31 mai à 20h30, à l’école Est Libération, à Vincennes, 106 rue Diderot.
La soirée sera dédiée au thème de « L’Économie Autrement ». Avec Philippe Frémeaux, éditorialiste à Alternatives Économiques, Jean-Philippe Magnen, vice-président du Conseil régional des Pays de la Loire, et Agnès Michel, responsable de la commission Économie chez EELV. Nous aborderons la question de l’emploi, de l’économie sociale et solidaire, de l’insertion par l’activité économique.
]]>Je suis en colère contre ce type d’irresponsabilité intellectuelle qui assure une complicité passive de la destruction des libraires, des librairies indépendantes dernier rempart des diversités créatives et dernières résistances aux rabotages d’une pensée unique, d’une pensée formatée par des médias et globalisée dans l’entreprise générale de décervelage de nos peuples.
Le libraire que je défends, ce dernier maillon, qui reste le plus fragile est le lien privilégié avant le client – pardon ! le lecteur ! Le libraire que je défends c’est ce commerce de proximité qui va disparaître du village, de la ville, du quartier, au profit de la vente en ligne, de la grande surface culturelle et de la grande distribution ( Auchan ). Une librairie est d’abord un lieu de rencontre, un endroit où l’on prend son temps, une oasis de liberté dans un silence d’intimité. Loin du brouhaha, des affichages racoleurs et des « vus à la télé » ou toutes autres putasseries qui assimilent le livre à un produit ménager de simple consommation. Les rayons des lessives qui lavent plus blanc que le blanc sont il est vrai à proximité pour entretenir la confusion…
Mais ce candidat de division – exclu du Parti Socialiste, hormis la publication à compte d’auteur d’un opuscule qui s’est greffé par opportunisme de « réclame » sur un drame en Norvège, connaît fort mal ce monde de la diffusion.. Il devrait relire l’intervention de François Hollande lors de son passage dans le Marais chez un libraire indépendant. Il devrait prendre connaissance de la « Lettre ouverte d’un libraire accablé » tribune parue dans Libération en septembre 2011 et signée par Denis Bénévent, libraire du Livre en fête, à Figeac. Je voudrais lui rappeler également que la librairie est un élément d’empathie et d’écologie urbaine et que si nous voulons maintenir ce type de société, il faut que nous soyons solidaires. C’est le sens du soutien apporté par François Hollande à ce pan de la culture. Défendre la librairie indépendante est plus qu’un choix de société, c’est un choix de civilisation. Pour soutenir cette « écologie urbaine », les lecteurs aussi ont leur rôle à jouer : avoir le geste citoyen, pour que la librairie indépendante reste le garant de la vitalité éditoriale et de la libre création. Auchan vend aussi bien des voyages et des aspirateurs que des livres. Les libraires, eux, ne vendent que des livres, nous avons besoin d’eux pour faire connaître des auteurs nouveaux, eux seuls donnent des conseils de lecture. S’ils disparaissent, nous sommes foutus. En effet, il y a urgence et je rejoins Vincent Monadé, directeur du MOTif (l’observatoire du livre et de l’écrit en Ile-de-France), dans une tribune parue dans Libération sous le titre « Amazon m’a tuer ? ». A Fontenay c’est avec l’incompétente facilité exhibitionniste de Dornbusch que nous pouvons déclarer« Auchan m’a tuer ! »
Michel Tabanou
Paru sur son blog
Samedi 19 mai 2012 6 19 /05 /Mai /2012 19:56
]]>Bâtir une République nouvelle, c’est refaire de la séparation des pouvoirs la matrice de notre République. Les pouvoirs excessifs du Président de la République seront réduits ou encadrés : réforme de son statut pénal pour qu’il soit responsable des actes qui ne relèvent pas de sa fonction ; suppression de son droit d’expression devant le Congrès ; limitation de son pouvoir de nominations. Le Parlement redeviendra le coeur battant de la démocratie ce qu’il n’aurait du cesser d’être : son pouvoir d’initiative et de contrôle sera renforcé ; les droits de l’opposition rehaussés ; pour plus de lisibilité de l’action publique, le Premier Ministre devra présenter l’agenda des réformes au début de chaque session parlementaire ; les choix diplomatiques et militaires y seront effectivement débattus et décidés. De même, obligation sera donnée aux ministres, à la fin de chaque session, de présenter devant le Parlement un bilan de l’application des lois votées. Le Conseil Constitutionnel, qui a vu ses missions renforcées, évoluera en véritable Cour Constitutionnelle avec davantage de moyens et de pouvoirs de contrôle. Le mode de nomination de ses membres sera revu afin qu’ils soient désignés par les 3/5èmes de chaque Assemblée et les membres de droits seront supprimés.
Il faut aussi rendre notre démocratie plus vivante et à l’image de la société. Afin que toutes les sensibilités politiques de notre pays soient représentées au Parlement, nous réformerons le mode de scrutin aux élections législatives : X% des députés seront élus à la proportionnelle sur une liste nationale et nous défendrons le principe de la proportionnelle aux élections locales pour garantir la parité et la diversité. Pour encourager le renouvellement du personnel politique, nous interdirons le cumul d’un mandat national ou européen avec une fonction d’exécutif local, le cumul d’une fonction ministérielle avec un mandat exécutif territorial, et le cumul de deux mandats à la tête d’exécutifs locaux, et créerons un véritable statut de l’élu garantissant protection sociale et facilitant le retour à l’emploi. La parité sera renforcée grâce au durcissement des conditions de financement public des partis politiques : leur modulation sera non seulement liée au nombre de candidates présentées, mais aussi au nombre effectif d’élues et un Ministère des droits des femmes et de l’égalité sera créé.
Enfin, pour une démocratie plus participative, la possibilité de recours au référendum d’initiative populaire sera élargie et un droit d’interpellation citoyen permettant d’obtenir la mise à l’ordre du jour du Parlement et de toutes les assemblées territoriales d’une question précise sera créé.
La République nouvelle sera décentralisée. La contre-réforme territoriale, la suppression non compensée de la taxe professionnelle, les injustices du Grand Paris ont considérablement affaibli les collectivités locales et les services publics de proximité. A rebours des choix qui sont ceux de l’ensemble de nos voisins, cette recentralisation fait régresser notre pays et illustre l’incapacité de la droite à porter une vision d’avenir. Nous abrogerons la « réforme » de décembre 2010 et nous supprimerons le conseiller territorial. Le mode de scrutin des conseils généraux sera modifié pour assurer une représentation équitable des territoires et des forces politiques. Pour clarifier le rôle de chacun des échelons, une « Conférence régionale des compétences », réunissant dans chaque région l’Etat et les différents niveaux de collectivités territoriales, décidera de la répartition des compétences non régaliennes, autorisera l’expérimentation de nouvelles compétences pour les pouvoirs locaux et permettra d’assurer la qualité des services publics locaux. Ces Conférences pourront également proposer des modifications institutionnelles qui seront soumises à l’approbation du Parlement. La démocratisation des intercommunalités sera engagée avec la mise en oeuvre d’un scrutin assurant une représentation directe de la population en même temps que sera garantie celle des communes. L’autonomie financière et de gestion des collectivités, ainsi qu’une péréquation bénéficiant aux territoires défavorisés, seront rendues possibles par une réforme de la fiscalité locale. Un programme volontariste pour les outremers en matière de logement social et d’infrastructures de transports sera au coeur de la décentralisation, chantier majeur de la législature. Enfin, un nouveau cycle de transfert de compétences aux Régions sera ouvert concernant notamment l’emploi, la formation professionnelle, l’alternance ou l’apprentissage. La France ratifiera la charte des langues régionales et minoritaires.
Pas de République nouvelle sans indépendance réelle pour la justice. Pointé du doigt par l’Europe, relégué dans les classements internationaux, repris en main par le pouvoir, notre système judiciaire est à reconstruire. Nous engagerons une vaste réforme pour rendre aux magistrats leur indépendance : les modes de nominations des membres du Parquet et des personnalités qualifiées du Conseil Supérieur de la Magistrature seront modifiés, les instructions individuelles du Garde des Sceaux au Parquet en cours de procédure interdites, les compétences du juge des Libertés élargies.
La démocratie suppose le véritable pluralisme des médias. Les difficultés des médias ont deux causes principales : une crise économique – qui touche particulièrement la presse écrite – et une crise de défiance politique – provoquée par les interventions du pouvoir sarkozyste. Nos propositions s’attaquent à l’une et l’autre des crises. Nous mettrons fin à la nomination des présidents d’audiovisuel public par le Président de la République. Une loi limitera la concentration des médias, définira les moyens de réduire la dépendance des médias à la commande publique, instaurera des obligations accrues de transparence pour la composition du capital des groupes de presse. Une réforme du CSA sera lancée pour compléter les conditions d’attribution des fréquences afin de renforcer le pluralisme et la diversité de l’offre.
Bâtir, une République nouvelle, c’est redonner sa voix au peuple. Certaines des réformes constitutionnelles visées ci-dessus pourront être soumises au peuple à l’occasion d’un référendum.
]]>La RGPP aveugle sera abandonnée au profit d’une politique concertée de redéploiements et de modernisation, s’appuyant sur l’expertise des élus locaux et des services de l’État. Pour rendre la dépense publique plus performante, nous nous attaquerons en priorité aux doublons qui perdurent entre les services déconcentrés de l’Etat et les services décentralisés. Nous lancerons une « revue des missions » intégrant les politiques publiques confiées aux collectivités territoriales. La défense des services publics se joue aussi à l’échelon européen. Après des années de directives sectorielles de libéralisation dans l’énergie, les transports et la poste, nous demanderons qu’une évaluation objective de l’ouverture à la concurrence des Services d’intérêt économique général soit réalisée et permette un vrai débat sur la révision des choix politiques en la matière.
La fonction publique, stigmatisée par le Président sortant et les dirigeants UMP à longueur de discours, sera revalorisée et réformée. Dès 2012, une négociation avec les organisations syndicales, les agents et les employeurs de la Fonction publique sera lancée sur tous les sujets : perspectives salariales, lutte contre la précarité, réforme des modes de nominations aux emplois supérieurs, élargissement des possibilités de promotion interne dans le déroulement des carrières, mais aussi exemplarité, neutralité, laïcité dans les services publics.
]]>Cela passe par un soutien au service public de la sécurité. Des zones de sécurité prioritaires seront créées pour mobiliser, le temps nécessaire, les services de police concernés par la lutte contre l’économie souterraine et les violences urbaines, en lien avec un magistrat du parquet désigné comme référent. Une police de proximité et des quartiers sera rétablie en place, présente au quotidien auprès des citoyens. Nous renforcerons la gouvernance locale des politiques de sécurité avec un rôle renforcé des élus et nous recentrerons les polices municipales sur leurs fonctions de tranquillité publique. Dans une approche républicaine, nous renforcerons également le contrôle parlementaire des services de renseignement, l’encadrement des sociétés privées de sécurité et la formation obligatoire de leurs personnels. .
Parce que la chaîne pénale est un tout, la justice aura les capacités de remplir sa mission. Nous revaloriserons progressivement son budget au cours de la mandature. Dans le souci d’assurer l’égalité d’accès à la Justice sur tout le territoire, nous réviserons la carte judiciaire de proximité.
Efficacité des sanctions ne rime pas avec tout-répression. C’est pourquoi nous abrogerons les lois indignes du sarkozysme sur les peines planchers et la rétention de sûreté. Nous développerons l’application de sanctions diversifiées contre le recours systématique à l’emprisonnement qui est devenu un des principaux facteurs de récidive. Une réforme de la garde à vue sera lancée. L’humanisation des conditions de vie dans les prisons et l’accompagnement à la réinsertion seront au coeur de notre politique pénitentiaire.
La promesse républicaine, c’est l’égalité réelle des citoyens. Nous lutterons donc sans relâche contre toutes les formes de discriminations dont sont victimes trop de personnes, notamment à l’embauche et pour l’accès au logement, pour leur couleur de peau, leur sexe ou leur patronyme, pour leur handicap, pour leur orientation sexuelle ou leur choix de vie familiale. L’arsenal juridique sera complété et les sanctions renforcées. Un programme d’accompagnement et de formation des acteurs des secteurs public et privés (enseignants, policiers et magistrats, recruteurs et DRH) sera créé. Un système d’attestations remises par les policiers lors des contrôles d’identité, en lien avec les organisations professionnelles, sera expérimenté.
Une loi permettra l’ouverture du mariage et de l’adoption à tous les couples, l’égalité de l’accès à l’adoption et aux techniques de procréation médicalement assistée et l’élargissement de la délégation d’autorité parentale.
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