Laetitia Sanchez » Laetitia Sanchez http://laetitiasanchez.eelv-legislatives.fr Législatives 2012 - 4ème circonscription de l'Eure Wed, 07 Nov 2012 11:22:19 +0000 fr-FR hourly 1 http://wordpress.org/?v=3.4.2 En 2012, je suis candidate pour Europe Ecologie Les Verts aux élections législatives dans la 4ème circonscription de l’Eure http://laetitiasanchez.eelv-legislatives.fr/en-2012-je-suis-candidate-pour-europe-ecologie-les-verts-aux-elections-legislatives-dans-la-4eme-circonscription-de-leure/ http://laetitiasanchez.eelv-legislatives.fr/en-2012-je-suis-candidate-pour-europe-ecologie-les-verts-aux-elections-legislatives-dans-la-4eme-circonscription-de-leure/#comments Sat, 02 Jun 2012 07:18:41 +0000 laetitiasanchez http://laetitiasanchez.eelv-legislatives.fr/?p=1626 Continue reading ]]>
Je suis adhérente EELV depuis l’appel au rassemblement de 2009, et je mesure la confiance du mouvement écologiste à l’égard des non-professionnels de la politique lorsqu’en mai 2011, on m’a confié la responsabilité du poste de secrétaire régionale.
J’ai le plaisir de rencontrer les militants normands, le plaisir d’agir pour l’écologie dans ma région, de travailler en synergie avec d’autres régions. Au moment du débat sur la Ligne Nouvelle Paris Normandie, avec l’Ile de France et la Basse-Normandie, nous sommes le seul parti à produire un cahier d’acteur inter-régional. En région, des commissions actives et un travail de communication sur nos actions et nos prises de positions, permettent à l’écologie d’être connue, reconnue, et d’agir sur le terrain.

L’écologie est le fil conducteur de mon engagement

L’écologie, c’est la vigilance et la protection.
L’écologie, c’est le respect de la diversité.
L’écologie, c’est la volonté d’une transition vers un monde où le « mieux » se substitue au « plus », ou au « toujours moins » pour la plupart d’entre nous.

1=1, l’équation de la démocratie

La professionnalisation de la politique nous éloigne de nos représentants.
Je suis une femme de 39 ans, mère de deux jeunes enfants, professeure de collège dans un quartier populaire à Val de Reuil, et conseillère municipale de mon petit village de l’Eure. Je partage mes engagements et mon travail par l’animation d’un blog collectif, saintpierre-express.
Je ne me sens pas représentée par le club très fermé d’hommes blancs d’un certain âge qui cumulent les mandats et les responsabilités.
Avec 18,5% de femmes députées, la France reste loin derrière les pays les plus en pointe, tels que l’Allemagne (32 %) ou la Suède (47 %).
Et avec une moyenne d’âge de 59 ans, l’Assemblée Nationale française affiche l’une des moyennes d’âge politiques les plus élevées d’Europe.
Toutes les générations ont leur place, bien sûr. Si nous avons besoin de l’expérience des plus anciens, nous avons besoin aussi d’élues et d’élus qui représentent et portent la parole de toute la diversité des citoyennes et citoyens.
La démocratie se résume en une équation simple : 1=1
Les lois sur la parité, les lois souhaitées sur le non-cumul des mandats, la loi portée par l’écologiste Esther Benbassa au Sénat sur le vote des étrangers aux élections municipales, vont dans ce sens. Il nous faut réformer nos institutions, et faire évoluer notre bonne vieille Vème République en une République moderne, plus égalitaire, plus transparente, plus juste. Une 6ème République.
Nous le ferons lorsque nous serons présents à l’Assemblée Nationale.
Mais aujourd’hui, c’est à vous de choisir des élu-e-s qui confirment cette diversité. D’ajouter à l’expérience un genre différent et un renouveau de jeunesse.

Le long chemin vers l’égalité

Dans mon travail, je m’engage pour l’égalité. J’ai choisi de travailler dans un quartier populaire. J’ai choisi de m’engager syndicalement pour la défense d’un service public égalitaire pour tous. Partout sur le territoire. Il ne doit pas y avoir d’établissements de seconde zone et les élèves gardent le droit au même enseignement et aux mêmes diplômes partout en France.
Je me forme sur le thème de la santé au travail, pour faire respecter le droit de tous les salariés à des conditions de travail respectueuses de leur santé physique et psychologique.
La dignité est une valeur phare de mon engagement syndical et professionnel.
La santé et les services publics sont des biens communs, individuels et collectifs : c’est l’avenir d’une société bien portante et bien formée que nous préparons.
Sur le terrain associatif, je mène des actions de sensibilisation aux inégalités Nord-Sud, par un travail intergénérationnel de collecte et d’envoi de livres en Afrique. Je remercie tous les jeunes de Val de Reuil pour leur implication, et je remercie le tissu d’associations et les collectivités qui nous ont soutenus.

L’écologie, la crise et l’emploi

Dans un monde aux ressources limitées, nous dénonçons l’absurdité du mythe de la croissance sans fin. Plutôt que de croire aux promesses du toujours plus, alors que nous subissons les récessions que nous ne savons pas anticiper, nous prônons une croissance limitée, adaptée à la réalité. Dans la justice et l’égalité.
Europe Ecologie Les Verts fait partie du collectif national et régional pour un audit citoyen de la dette publique.
Les plans d’austérité ne sont pas une solution. Au contraire ils aggravent la crise.
Pour l’économie comme dans les autres domaines, nous prônons la sobriété et le partage.
Nous demandons :
  • Un revenu minimum d’existence
  • et un revenu maximum acceptable (équivalent à 30 smic).
Le partage du travail fait partie du plan pour relancer l’emploi : moins travailler, et travailler mieux pour travailler tous !
Nous voulons la transition énergétique vers le renouvelable. Elle répond au triple défi du changement climatique, de la sécurité, à la fois civile et celle de l’approvisionnement énergétique, et de la compétitivité.
C’est aussi un vivier d’emplois non délocalisables. Des centaines de milliers d’emplois pourront être créés. Nos voisins ne s’y sont pas trompés. L’Allemagne se prépare depuis longtemps au tout-renouvelable. C’est déjà 370.000 emplois qui sont générés par le secteur, devenant la locomotive de l’emploi outre-Rhin. Et c’est une industrie exportatrice. En France, c’est 141.000 emplois qui peuvent être créés d’ici 2020.
Nous devons réorienter notre industrie vers la qualité. C’est par la qualité de la production que nous sommes plus compétitifs. Nous le voyons dans les secteurs du luxe ou des hautes-technologies, des transports. Dans le secteur du luxe, chez nous, la cosmetic valley doit rester un pôle de compétitivité qui exporte notre savoir-faire à travers le monde.
Nous avons pour objectif la qualité dans les technologies de l’énergie renouvelable, et dans toute notre industrie pour produire mieux, plus durable.
Une qualité dans le logement aussi, dans le neuf et la rénovation en réhabilitant les logements aux normes basse consommation. C’est plus de confort et d’économie pour les habitants, moins de précarité énergétique, et des centaines de milliers d’emplois qualifiés qui sont à notre portée.
Des emplois encore qui sont générés par une agriculture de qualité. Nous, les écologistes, sommes en pointe des projets conduits pour développer une agriculture qui protège notre environnement, notre alimentation et le monde paysan.
Dans notre région, à M-Real ou à Sandouville, les syndicalistes et les écologistes défendent la conversion industrielle. Nous défendons l’emploi, et une industrie synonyme de qualité, d’économie et d’utilité en recyclant les matériaux.

Les écologistes défendent le droit au logement, à l’énergie et au transport pour tous.

Nous défendons l’amélioration des logements existants.
Nous réduirons la précarité énergétique des habitants de logements mal isolés, condamnés au chauffage électrique ruineux.
Nous prônons le recyclage des friches industrielles en quartiers d’habitation.
Nous sommes pour la réquisition des bâtiments inoccupés en centre ville.
Nous demandons une Loi d’orientation d’affectation et d’usage des sols pour limiter l’étalement urbain, maintenir la mixité sociale urbaine par le logement, les activités, les loisirs.
Nos objectifs sont de donner aux collectivités territoriales et aux établissements publics de coopération intercommunale la capacité de mobiliser les ressources foncières pour faire face à la crise du logement et permettre un équilibre entre habitat, activités, espaces publics, espaces naturels.
La propriété de terrains laissés à l’abandon depuis trois ans pourra être transférée à la puissance publique pour des usages sociaux et collectifs.
Toute mutation des terres agricoles vers l’urbanisation ne sera possible que dans le cadre de schémas de cohérence territoriaux et de projets d’aménagement et de développement soutenables de territoires. Les autorités locales pourront, au moyen des documents d’urbanisme, poser des limites à l’extension urbaine.
Les sols sont des biens collectifs dont la qualité doit être protégée. La loi soulignera la responsabilité de leurs propriétaires pour leur préservation et pour le maintien des grands équilibres environnementaux (eau, biodiversité…). Leur état devra être spécifié dans les contrats de vente des terrains. L’analyse sera réalisée par un organisme agréé et évalué. En cas de carence du responsable de la pollution, il sera poursuivi et le terrain transféré à la puissance publique.
(extrait de « Vivre mieux », le projet des écologistes pour 2012)
Un modèle de développement basé sur le déplacement individuel automobile fait flamber les prix à la pompe, monter les pics de pollution, et bloque les accès urbains par les embouteillages qu’il génère. L’automobile, qui était devenu le véhicule populaire et privilégié des français, redevient petit à petit un moyen de transport pour les plus privilégiés.
C’est un cercle sans fin : plus l’habitat s’étale, plus on construit de nouvelles infrastructures routières, et plus le nombre de véhicules augmente.
L’exemple du contournement routier de Pont de l’Arche inauguré en 2010 doit nous parler : en permettant de rejoindre Louviers plus rapidement en évitant un péage, cette nouvelle infrastructure a créé une augmentation dangereuse des embouteillages à la sortie de Criquebeuf sur l’autoroute A13.
De même, le projet de liaison A28-A13 achèvera la destruction de la forêt de Bord et continuera d’encourager le développement routier au lieu d’investir dans des solutions de transport collectif, comme des bus à haut niveau de service.
A l’heure où le transport individuel est dans l’impasse, nous défendons une politique des transports volontariste, avec un droit aux transports en commun pour tous.
Au Conseil régional d’Ile de France, le groupe des élus écologistes a obtenu le vote du pass navigo à tarif unique pour toutes les zones. Pour que les usagers qui vivent loin ne subissent pas une double peine et pour inciter à utiliser le réseau de transports en commun plutôt que sa voiture. De l’importance d’avoir des élus écologistes.
Nous défendons le train et souhaitons l’amélioration du service quotidien qu’il offre à des milliers d’usagers.
Au projet de Ligne Nouvelle Paris-Normandie à grande vitesse (et à 9 milliards !), nous préférons une amélioration de la ligne existante, qui répond aux besoins et aux demandes des usagers. Le doublement des lignes entre Mantes et Paris permettra d’améliorer le trafic et la régularité du service aux usagers.
Une nouvelle gare au milieu des champs près de Montaure détruirait de nouvelles surfaces agricoles et naturelles. Et il faudrait prendre sa voiture pour aller prendre le train !
Nous préférons la rénovation de la gare à Val de Reuil, et l’amélioration des transports en commun vers cette gare.

L’écologie, c’est la protection et la vigilance

La protection de l’homme dans son environnement
Les espaces naturels, l’air et l’eau sont des biens communs pour nous et pour les générations futures : préservons-les des pollutions. Faisons les bons choix maintenant. Ces choix nous engagent pour des années et décennies. Arrêtons les destructions. Il faut construire, aménager, et aussi préserver ce dont on aura besoin demain.
Préserver la biodiversité, elle est la garantie des progrès de demain. Préserver la biodiversité, c’est assurer nos chances que la nature nous préserve des aléas, de nos erreurs.
Préservons les paysages, ils sont notre patrimoine. La France a la chance d’offrir des paysages d’une grande variété, c’est l’une des richesses de notre patrimoine national. La Normandie possède nombre de ces paysages remarquables que nous avons plaisir à découvrir, redécouvrir. Voir ce beau site de géographie normande. Dans ces paysages, sur les chemins, les coteaux, les rivières, dans les villages aussi, et les villes, car ce sont des paysages, accompagnons nos enfants, nos petits enfants. Les paysages ne doivent pas devenir des archives, ils sont notre présent et notre futur.
C’est en ce sens que nous alertons sur l’étalement urbain et la construction de nouvelles infrastructures, notamment routières.
Le droit à un environnement naturel et sain
Quand, reniant les engagements du Grenelle de 2007, Nicolas Sarkozy déclare en 2010 que « l’environnement ça commence à bien faire ! », les écologistes, eux, tirent la sonnette d’alarme sur les pollutions de l’air et de l’eau.
Les écologistes n’ont pas attendu 2011 et les pollutions massives des côtes bretonnes et normandes par les algues vertes, pour alerter sur les effets de l’agriculture intensive, qui concentre dans l’eau les nitrates et les pesticides.
Quand en janvier 2012, Nicolas Sarkozy dénonce à nouveau auprès des agriculteurs « l’aspect tatillon (…) des règles environnementales, la question de l’eau, la protection de l’eau », nous apprenions que, cette année, la qualité de l’eau potable s’est considérablement dégradée en Haute-Normandie et qu’environ un tiers de la population, intégrant l’agglomération havraise et une partie de l’agglomération rouennaise, aurait été desservie par une eau du robinet non conforme à cause d’un dépassement (ponctuel ou chronique)  de la norme en pesticides.
La ressource en eau est un bien commun, extrêmement vulnérable, dans l’Eure comme en Seine-Maritime. Les eaux souterraines sont fortement touchées par les nitrates et pesticides, dont l’origine est à 80% l’agriculture intensive.
La situation sanitaire est alarmante, mais il est encore temps d’agir. Plutôt que de chercher à opposer entre eux les différents acteurs du monde rural, comme le propose M. Sarkozy pour des bénéfices électoraux à court-terme, nous devons au contraire soutenir et accompagner un travail de fond, commun, vers des solutions pérennes.
Il est possible de concilier agriculture durable, aménagements responsables avec la préservation d’une eau potable de qualité.
Des solutions existent, en donnant notamment aux agriculteurs des bassins versants les moyens de s’adapter:
  • arrêt de l’épandage de nitrates et pesticides, en priorité à proximité des captages,
  • remise en herbe,
  • conversion des terres à l’agriculture biologique,
  • boisement,
  • protection des bétoires et marnières, désherbage sans produits phytosanitaires…
Mettons-les en œuvre.
Le projet de maraîchage biologique sur la zone de captage des Hauts-Prés à Val de Reuil est un exemple de réalisation permise grâce au travail d’élus écologistes.

Comme la lutte contre les pollutions, notre volonté de sortir du nucléaire est un enjeu de santé et de sécurité publiques.

Après Fukushima, 4 pays frontaliers de la France – l’Italie, la Suisse, la Belgique et l’Allemagne – ont décidé de sortir du nucléaire. Où est le principe de réalité ? Au Japon c’est la population tout entière qui refuse de relancer les réacteurs nucléaires. 44 réacteurs sont déjà arrêtés, et c’est l’intégralité des 49 réacteurs qui sera à l’arrêt en mai 2012. Ce refus, la population le fait en connaissance de cause, avec ses élus. Ils savent quels sacrifices ils font. Comment la France pourrait-elle continuer à prétendre détenir la vérité seule contre tous ?
Nous demandons, nous, de nous y préparer. Et d’entamer maintenant la transition énergétique. Nous voulons que notre modèle dépassé et dangereux évolue. Nous voulons que l’accès au chauffage et à l’énergie ne devienne pas une fracture supplémentaire entre les français, et redevienne un bien commun partagé par tous.
Pour cela, nous prônons la sobriété et l’efficacité énergétiques, qui s’opposent au gaspillage et à la précarité. Nous prônons aussi la transition vers les énergies renouvelables.
Il n’est plus question de voter des lois à votre place, mais que vous aussi soyez présent-e sur les bancs de l’assemblée, au travers d’élu-e-s qui vous ressemblent. Nous y défendrons notre bien commun et les intérêts de tous.
Nos député-e-s ont un rôle national, celui de participer au travail législatif et au travail de contrôle. Il est le lien entre la population de la circonscription qu’elle ou il représente et la Nation.
Et dans son rôle national, il représente aussi la disparité des aspirations et des projets de toute la société.
C’est pour cela qu’il est important d’élire des écologistes. Nous n’aurons pas la majorité à nous seuls, mais nous porterons notre parole au sein de la majorité, et nous défendrons nos valeurs et nos projets.
Au niveau local, je saurai vous écouter, travailler dans un sens commun, développer des projets sur notre territoire. Et je vous présenterai les résultats de nos travaux, nos amendements et les lois que nous défendrons.
La démocratie ne doit pas être un lieu où vous prenez la parole une fois tous les cinq ans.
Elle doit devenir un lieu de débat et d’échange permanent entre les citoyens et les élu-e-s. C’est ensemble que nous mènerons une politique proche de vous, qui répond à vos attentes et vos besoins. C’est une écoute et un débat permanent que je vous promets. Ce débat se prolongera au travers d’un site où vous serez informés en permanence de l’avancée de nos travaux, et où nous pourrons échanger.
Comme chacun de nous, je souhaite à tous nos enfants le bonheur auquel nous avons eu le droit. Pas moins. C’est le sens de mon engagement politique.


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