Communiqué de presse                       lundi 11 juin 2012
Je regrette très fortement l’abstention, qu’il faut entendre comme le signe, sinon d’un désintérêt, au moins d’un scepticisme, sur l’importance de ces élections législatives. Permettez moi de penser que le cumul des mandats, l’absentéisme des parlementaires, le clientélisme des élus n’y sont pas pour rien.
Je me félicite, bien sur de la dynamique de la gauche qui va pouvoir je l’espère disposer, à l’issu du second tour, d’une vraie majorité pour un vrai changement. Au sein de cette majorité, les écologistes doublent leur score de 2007 et de la présidentielle. J’espère de tout cœur qu’ils pourront avoir un groupe à l’Assemblée Nationale car cela permettrait d’avoir une majorité à la fois plurielle et solidaire.
 Concernant la 5e circonscription de l’Eure, je ne suis arrivé qu’en troisième position avec 12,86% des voix. A qui la cause ? Je suis fier d’avoir mené avec Martine Seguela une belle campagne, une campagne sur le fond, où nous avons parlé d’emplois, d’environnement, de santé, de jeunesse, d’éducation ou de formation. Je suis heureux des belles solidarités qui se sont tissées entre militants socialistes et écologistes.
Je remercie les 6 400 électrices et électeurs qui se sont portés sur ma candidature en dépit des confusions des mensonges répétés contre moi et de la campagne de désinformation dont j’ai été victime.
Depuis hier soir, la gauche et les écologistes sont éliminés du second tour dans notre circonscription laissant place à la droite extrême et à l’extrême droite. De nouveau, à qui la faute ?
A Madame Segura, qui par manque d’analyse politique sans prendre en compte la parole donnée par son parti, a jugé bon de partir en dissidence en se trompant de combat. Affaiblissant la majorité municipale de Vernon, elle n’a réussi qu’à démontrer que le petit noyau d’élus qui dirige sans partage la mairie n’a plus le leadership sur la commune.
Je voudrais souligner le côté pathétique de la fin de carrière politique d’Anne Mansouret qui avait un suppléant notoirement à droite. On se souvient que celle-ci avait quitté le PRG en 2002 pour rejoindre le PS car, selon elle, la candidature de Christiane Taubira était la cause de l’absence de Lionel Jospin aux présidentielles de 2002.
Les dissidentes n’ont apporté aucune idée, aucun projet alternatif. Leur campagne n’avait qu’un but : entraîner la confusion et la division. Aujourd’hui, elles portent l’entière responsabilité de la mise en place d’un 21 avril 2002 local qui a fait perdre un député à la majorité présidentielle.
Dimanche 17 juin, pas une voix ne doit aller au candidat du Front National.
Jérôme Bourlet de la Vallée
Candidat  EELV/PS/PRG  aux  élections  législatives de la circonscription 27-5