Recréer de l’emploi là où l’augmentation du chômage a été de + 0,3 point entre les 2e et 3e trimestre 2011 et que le nombre de chômeurs sur Vernon-Gisors a atteint son plus haut taux jamais enregistré avec plus de 11%.
De cette fatalité, je n’en veux pas et plutôt que de voter une augmentation de TVA anti-sociale comme le député actuel, je me battrais pour le maintien de l’emploi sur notre territoire avec des pistes de conversion écologiste de l’industrie comme le projet de reconversion du site de M’REAL qui n’a pas abouti du à l’entente illicite de plusieurs  multinationales.
Pour défendre les salariés de M’REAL, je suis bien entouré (Éva joly et P. Canfin)
Ou bien comme viennent de le faire les salariés de Renault/Sandouville confrontés à l’absence de volonté de la direction de maintenir l’activité sur le site, qui ont pris leur destin en main et développant un projet de déconstruction automobile au potentiel considérable, qui permettra non seulement de créer des milliers d’emplois dans divers secteurs industriels (métallurgie, chimie plasturgie, le transport …) mais qui répondra également à des enjeux écologiques : recycler (85%) et réutiliser (80%) les matières premières (métaux, verres, plastics, textiles,…) réduisant ainsi les impacts sur l’environnement représentés par les carcasses automobiles confiées à des ferrailleurs
Comme ces salariés, cherchons des solutions avec vous tous pour que les bâtiments, locaux, logements et terrains du L.R.B.A délaissés par l’état ne deviennent une friche industrielle de plus,  après avoir entraîné la perte d’1 millier d’emplois pour le bassin vernonnais.
Mais, notre circonscription à d’autres atouts au niveau de la création d’emploi, celui de l’agriculture par exemple. Saviez – vous que l’année dernière 300 millions d’euros de produits bios qui auraient pu être fabriqués en région parisienne ont été importé, que les moulins construits pour la farine bio, vue le manque de production française importe du blé de Pologne, et quand on sait que 20 à  30% de main d’œuvre supplémentaire par rapport à l’agriculture conventionnelle sont nécessaires pour la production, on se pose la question pourquoi la majorité actuelle n’a rien fait. Et je ne parle pas des filières de transformation locales qui génèreraient aussi de l’emploi comme les écologistes l’ont initié sur Louviers.
Mais pour « vivre mieux » il faut redonner du pouvoir d’achat pour contrer la crise sociale, toujours plus profonde :
- quand 40 % des Français renoncent à se soigner faute de moyens,
- quand un quart des jeunes de moins de 25 ans sont au chômage,
-  quand un salarié sur quatre touche moins de 750 euros par mois.
Non, nous ne pouvons plus accepter cela et défendre une nouvelle redistribution avec une nouvelle politique fiscale sera une de mes obligations si je suis élu.
Mais faire gagner du pouvoir d’achat, c’est aussi tenir compte de la crise écologique,
Cette crise que l’on néglige encore trop et qui dégrade la quantité et la qualité de la ressource en eau et qui fait augmenter la facture, alors plus que jamais il faut de nouvelles lois qui renforcent le principe pollueur-payeur, rééquilibrant le montant des redevances entre les usagers, les agriculteurs et industriels car pour l’instant la part des usagers est au dessus de 90%.
Jérôme Bourlet de la Vallée