Après avoir fait campagne en 2007 pour une « réhabilitation » de la valeur travail en prônant « Travailler plus pour gagner plus »,
qui avec la hausse du chômage, la destruction de l’emploi industriel notamment et la hausse des inégalités, s’est transformé en
« travailler plus pour gagner moins »,
 M. Sarkozy nous propose de diviser la fête du travail du 1er mai, en fête du « vrai travail » (A l'instar de Pétain, qui avait fait imprimer une "vraie" affiche pour la circonstance).
Par vrai travail, il s’agit de valoriser le mutisme de la majorité des travailleurs pauvres et silencieux contre le courage des travailleurs syndiqués qui ont arraché aux patrons un peu de temps libre, des retraites et des salaires minimums à peine décents, comparés aux revenus et  aux parachutes dorés des patrons de droit divin.
Pourtant, malgré ses promesses de revaloriser le travail, de favoriser la France qui se lève tôt et se tait, l’emploi et les conditions de travail n’ont cessé de se dégrader pendant son mandat.
Aujourd’hui, avoir un travail ne garantit plus forcément ni un statut dans la société, ni des ressources suffisantes, ni une qualité de vie et une santé acceptable.
La souffrance au travail a explosé.
Les emplois précaires et à temps partiels se sont multipliés.
Encore une fois, M. Sarkozy tente de monter les Français les uns contre les autres. Mais diviser pour mieux régner, c’est terminé !
