B. JULLIARD, secrétaire national PS à l’éducation et à la jeunesse à Vernon

Réunion Publique PS à Vernon  le 26/04 à VERNON à 19h,

à la salle Viking de l’EPA,

avec B. JULLIARD,
secrétaire national PS à l’éducation et à la
jeunesse.

Un tract sera distribué sur le marché mercredi.

 

Les Français ont découvert Bruno Julliard en 2006, lors du combat – réussi – contre le Contrat première embauche (CPE) instigué par Dominique de Villepin. Le printemps social, avec 400.000 à un million de personnes dans les rues, ébranle le gouvernement. Bruno Julliard apparaît alors dans tous les médias: président du syndicat étudiant Unef, c’est l’un des principaux leaders de la mobilisation. L’année suivante, alors qu’il a quitté l’Unef, il annonce son engagement auprès de Bertrand Delanoë en vue de sa réélection à la mairie de Paris, après laquelle il devient son adjoint chargé de la Jeunesse. Et suite à l’élection de Martine Aubry à la tête du PS, il est également secrétaire national au Parti socialiste, chargé de l’Education.

Bruno Julliard

 

S’agissant des propositions de Nicolas Sarkozy sur l’enseignement, François Hollande a qualifié de « marché de dupes » la proposition de rémunérer les professeurs certifiés 25% de plus s’ils travaillent huit heures de plus. Puis de fustiger: « c’est oublier ce qu’est le travail de l’enseignant qui n’est pas simplement que d’être devant sa classe mais aussi de préparer ses cours, de voir les élèves, d’assurer des travaux pédagogiques, de corriger les copies ».

Le candidat de la gauche a également dénoncé un reniement supplémentairede l’entourage de Nicolas Sarkozy, affirmant la fin du non-remplacement d’un enseignant sur deux dans le primaire, alors même qu’il y a eu « des suppressions de postes et de classes, hélas, qui ont été particulièrement mal ressenties par les parents d’élèves ».

Enfin, François Hollande a réaffirmé sa volonté de créer 60 000 postes supplémentaires dans l’Éducation Nationale, mais a voulu « dire la vérité » à propos d’augmentation des salaires dans l’éducation: « il y a là des contraintes financières qui pèsent sur nous ; je veux plus de personnes dans les établissements, plus d’encadrement, plus de lutte contre l’échec scolaire, je ne peux pas me permettre d’annoncer des hausses de rémunération ».