ILS SONT CERTIFIÉS PEFC POUR PAN EUROPEAN FOREST CERTIFICATION
Ou Programme Européen des Forêts Certifiées
Il existe 2 manières d’obtenir des produits écologiques:
1 – Le papier recyclé pour éviter de faire fonctionner les incinérateurs et réduire les consommations.
Contrairement à ce que l’on pense, imprimer sur du papier recyclé n’est plus forcement un geste écologique efficace. En effet la totalité du papier trié est recyclé et déjà réintroduit sur le marché. Il faut également prendre en compte sa fabrication. Par exemple, le dé-encrage du papier et l’utilisation de blanchisseur pour obtenir un recyclé blanc peuvent être faits par des traitements chimiques polluants et produire une boue de dé-encrage qui l’est aussi.
On appelle “recyclé” un papier comprenant au moins 50% de fibres provenant de déchets de papier imprimé. Nous pouvons considérer qu’un recyclé “écologique” est un papier 100% recyclé de couleur gris-beige ou traité sans chlore.
Concrètement, l’intégration de déchets dans la fabrication de pâte pour un 100% recyclé permet d’économiser 90% d’eau et 50% d’énergie par rapport à un papier vierge blanchi. Il permet aussi l’économie de bois et la réduction du volume des déchets et de produits chimiques utilisés.
l est toutefois préférable de le prendre labélisé afin de garantir une production propre des papiers. Le label doit être de type “labels écologiques proprement dits”, comme “Ange Bleu”, “Cygne Nordique” ou encore label de l’UE.
Car attention, il existe des labels auto-proclamés écologiques ou des informations de produit standardisés portant souvent la confusion aux yeux des demandeurs.
Par exemple, contrairement aux idées reçues, le label “Recycling symbol” est un label non contrôlé. Il est utilisé pour indiquer que le papier est recyclé, en partie ou totalement. Il peut également être utilisé pour indiquer que le matériau sur lequel il est apposé PEUT être recyclé, ce qui ne veut plus rien dire dans notre cas.
Le label “Point vert” signifie que le fabricant donne une contribution financière à un organisme de traitement de ses déchets d’emballage par recyclage ou par incinération. Il n’indique en aucun cas que le papier est ou sera recyclé.
A noter également que le papier recyclé peut occasionner des imperfections et un manque de qualité selon la création graphique. Et que celui-ci coûte plus cher à fabriquer que le papier vierge : par ses traitements, il est possible de le trouver avec une augmentation allant jusqu’à 20% de plus qu’un papier sur fibre vierge. Certains imprimeurs le proposent tout de même au prix de ce dernier pour encourager sa consommation.
2 – La production certifiée FSC ou PEFC pour une gestion forestière durable
Le FSC est né aux Etats-Unis au début des années 90. Il fixe des principes portant sur l’exploitation des forêts suivant des critères écologiques et sociaux et compte près de 60 millions d’hectares de forêts certifiées. Mais celui-ci est assez mal adapté aux forêts européennes compte tenu du fort morcellement et d’une large prédominance des forêts privées. Par conséquent, le PEFC est créé en 1998. La certification PEFC devient un nouveau standard qui établit un cahier des charges que doivent suivre les producteurs de bois. Celle-ci couvre en 2006 près de 200 millions d’hectares de forêts de par le monde.
L’avantage flagrant de ces papiers est qu’ils sont réalisés à base de fibres neuves et peuvent être couchés, ceci impliquant une qualité d’impression bien meilleure que le recyclé.
A noter également que de nouveaux papiers voient actuellement le jour, composés d’un mélange de fibre FSC ou PEFC et de papier recyclé. Ce type de papier a de fortes chances de devenir un grand standard, bien que le peu de consommation actuelle de ces produits le rende encore assez cher.