(Photo Wikipedia)
Pénurie de logements, dégradation du bâti, hausse des loyers, poids écrasant des factures (chauffage, électricité, eau), endettement de long terme pour acheter un logement, nous avons conscience qu’il faut d’urgence répondre à ces questions.
Jean-Philippe Grand est un homme de dialogue et de dossier. Élu depuis 2008 au Conseil de la Région Centre, en charge de notamment, de la gestion des bâtiments des lycées, mais également Président de la commission aménagement du territoire, logement, habitat, projets de développement rural et TIC, Jean-Philippe a une solide expérience dans ces dossiers.
Les 10 et 17 juin prochain, donnez une majorité au changement en votant pour Jean-Philippe Grand.
]]>La profession, par, entre autre, la voix de la FNAIM, a saluée la création d’un ministère du Logement « à part entière », ainsi que « la volonté » affichée par Cécile Duflot, qui en hérite, de « mener une « politique transversale ». A cela, la fédération ajoute : « Il y a urgence à traiter la question du logement de façon structurelle afin que la crise qui affecte notre secteur ne se transforme pas en une profonde crise immobilière qui se répercuterait elle-même sur l’ensemble de notre économie ».
Les prix des loyers, des terrains à bâtir et des maisons ont explosé dans des proportions inimaginables. Les gens consacrent la plus grande part de leur salaire à leur loyer et aux charges (chauffage, électricité…) qui augmentent sans cesse. Il est évident que notre pays ne construit pas suffisamment de logements. Est-il supportable de voir des gens habiter dans leur voiture ou se retrouver à la rue ? Il nous faut réagir très fortement à travers les priorités suivantes :
Toutes ces urgences ne pourront être appréhendées qu’en donnant une majorité parlementaire au Gouvernement. En effet, comment envisager que ce dossier puisse être traité correctement par une ancienne majorité de droite qui avait oublié de dédier un ministère à une des premières priorités et inquiétudes des citoyennes et citoyens ?
]]>Notre future Maison des projets ? © AAUPC, Agence d’architecture urbanisme et paysage, Patrick Chavannes
Bien mauvaise nouvelle hier, apparue d’abord sur Mag’centre : contrairement à la première, la seconde enquête publique sur l’aménagement de la ZAC Carmes-Madeleine valide la destruction d’une partie de la rue pour rendre possible son élargissement.
Je n’ai pas encore eu l’occasion de lire le détail des conclusions de cette enquête, et je m’en tiendrai donc à ce qui est relaté sur le site d’informations, mais il semble bien que l’objectif de la municipalité de voir effacées les réserves émises à l’occasion de la première enquête ait été exaucé.
Le groupe local d’Europe Écologie Les Verts avait participé à cette consultation pour souligner l’absence de justification réelle pour l’alignement de la rue et ainsi la destruction de dizaines d’immeubles anciens.
La première enquête publique avait eu l’intelligence de donner un cadre plus large à l’opération d’aménagement du secteur Carmes-Madeleine, en insistant sur la nécessité de « garder l’esprit du quartier » et de « Ne pas élargir la rue des Carmes en démolissant ».
Ces réserves n’entraient pas dans les calculs de la majorité municipale, et il a donc fallu susciter une nouvelle enquête publique pour arracher un avis favorable qui fait la part belle aux contraintes marketing des aménageurs et des promoteurs plutôt qu’à une vision douce des aménagements d’urbanisme.
L’ironie de l’histoire, c’est que les nouvelles constructions doivent en principe accueillir la fameuse (fumeuse ?) « Maison des projets », dans ce remarqué « bâtiment signal résolument contemporain »… Prévue dans la charte de la participation citoyenne comme l’un des éléments-clés pour associer « régulièrement et durablement » le citoyen aux décisions publiques, « condition indispensable pour conduire une politique plus démocratique, plus efficace et plus en phase avec les principes fondamentaux du développement durable », cette maison des projets arrivera bien tardivement, bien après que la mairie se soit assise sur les très nombreuses expressions de refus de cet alignement.
Que l’avis sur la nécessité d’un aménagement de la ZAC soit favorable est tout à fait logique. Que les réserves aient été purement et simplement ignorées pour se conformer au projet municipal, en balayant nerveusement toutes les bonnes raisons de ne pas se lancer dans un projet aussi coûteux et aussi destructeur, est par contre surprenant, et décevant.
La piétonisation de la rue permettait de s’affranchir de l’élargissement. L’acharnement de la majorité municipale à le faire passer en force, envers et contre tout, a payé. Mais avec la perspective de nouvelles longues années de lourds travaux, cette pseudo-victoire aura très vite un goût amer pour tous, dès que l’ampleur des destructions deviendra visible à tous et dès que les nouveaux bâtiments ne seront plus des dessins flatteurs d’architectes mais des constructions réelles d’entrepreneurs pressés…
C’est la logique de l’opération de promotion immobilière qui semble l’emporter, mais je pense que cette façon d’imposer « coûte que coûte » un aménagement très controversé ne sera pas une victoire pour la majorité municipale.
[Article initialement publié sur le blog personnel de Jean-Philippe Grand : Alignement rue des Carmes : renversement déplorable (version originale à consulter pour avoir accès aux éventuels commentaires)]
]]>[Article initialement publié sur le blog personnel de Jean-Philippe Grand : Les mal logés priés de décamper (version originale à consulter pour avoir accès aux éventuels commentaires)]
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BIMBY – Densification urbaine par la maison individuelle from Bimby on Vimeo.
[Article initialement publié sur le blog personnel de Jean-Philippe Grand : Bimby, repenser la ville sans idées préconçues (version originale à consulter pour avoir accès aux éventuels commentaires)]
]]>Retour en 2007, quelques jours avant le décès de l’abbé Pierre : en campagne électorale, celui qui était alors ministre de l’Intérieur consacre un chapitre de son discours à la politique du logement, avec de belles leçons de morale et des engagements martelés avec autant de force que de démagogie.
Il y a malheureusement plus de gens qui meurent aujourd’hui sur le trottoir qu’il y a 5 ans. Nicolas Sarkozy a indéniablement échoué et ne devrait plus faire de politique !
L’obligation de résultat, qui devrait avoir un sens lorsqu’il s’agit de vie humaine, force est de constater qu’elle a tout simplement été bafouée. Là comme ailleurs les promesses du candidat Sarkozy sont restées des leurres. Mais là de façon plus dramatique et cynique qu’ailleurs sans doute, puisqu’il s’agit des conditions de subsistance de plusieurs millions de personnes.
Au plan local, Olivier Carré tient les rênes de la politique du logement social sur Orléans depuis maintenant plus de 10 ans. La situation s’est améliorée ? Assurément pas. Dans sa circonscription de député, plusieurs villes ne respectent pas la loi SRU. Alors que la fin de son mandat approche et qu’il entre en campagne électorale, M. Carré découvre tout à coup que de nombreuses personnes âgées sont en difficulté et peinent à payer leur loyer HLM. Du coup, les résidences de l’Orléanais instituent un « bouclier logement » qui permettra à une centaine de locataires de bénéficier d’une remise de 50 euros en moyenne… C’est sans nul doute une bonne chose, mais est-ce à la mesure de l’urgence sociale actuelle ? Ce bouclier logement fait par ailleurs immanquablement penser au fameux « bouclier fiscal » auquel M. Carré, comme tous les sarkozystes, se sera accroché jusqu’au bout. Il ne s’agissait pas de protéger les mêmes intérêts…
Le combat continue, de nouvelles démarches militantes comme le DAL, « Jeudi Noir » et les « Enfants de Don Quichotte » cherchent comme la fondation Abbé Pierre à dénoncer le manque de solutions apportées par les pouvoirs publics pour offrir un toit aux plus démunis, condition essentielle pour mener une vie digne et espérer rebondir après une période difficile. Il est impératif de répondre aux situations de détresse insupportables, et il faudra prendre des mesures concrètes en élargissant la taxe sur les logements vacants pour éviter que ceux-ci ne restent fermés, en légiférant pour mieux encadrer les loyers (à la relocation tout particulièrement), en prévenant mieux les expulsions locatives, et en s’engageant véritablement dans la voie de quartiers durables, pensés pour favoriser le vivre-ensemble, la mixité sociale et la baisse des charges locatives liées à l’énergie.
Le contrat de mandature « Socialistes et écologistes, ensemble. Pour combattre la crise et bâtir un autre modèle de vivre ensemble » fixe un objectif de construction de 500 000 logements par an dont 150 000 logements sociaux (dont 15 % à 20 % de logements très sociaux), en BBC et promouvant les écomatériaux. Il entend également cibler le prêt à taux zéro (PTZ) en direction des foyers les plus modestes, supprimer les niches fiscales liées à l’investissement immobilier, renforcer la taxe sur les logements laissés vacants et appliquer enfin la loi de réquisition. Pour gagner la bataille du foncier, nous renforcerons fortement les sanctions de la loi SRU et la part de logements sociaux à atteindre sera portée à 25 %. Nous mettrons en place un plan d’urgence pour reloger les 20 000 personnes prioritaires au DALO et pour augmenter de 50 % en cinq ans le nombre de places dans des structures d’hébergement. Dans un souci de justice, nous agirons pour que soient suspendues les expulsions pour les locataires de bonne foi.
Voilà quelques-uns des éléments d’une vision nouvelle de l’accès au logement que nous défendons. Voilà le projet que je défendrai.
[Article initialement publié sur le blog personnel de Jean-Philippe Grand : 20e anniversaire de la fondation Abbé Pierre (version originale à consulter pour avoir accès aux éventuels commentaires)]
]]>[Article initialement publié sur le blog personnel de Jean-Philippe Grand : Avons-nous réellement besoin d'une Arena ? (version originale à consulter pour avoir accès aux éventuels commentaires)]
]]>Invité par le président de l’association des marchés d’Orléans, j’ai pu constater le dynamisme de nos marchés et l’intérêt renouvelé des orléanais pour ces lieux conviviaux. Catherine Carré, productrice bio à St Hilaire St Mesmin a fait un compte-rendu de l’année écoulée. Les orléanais privilégient toujours plus la production locale car ils tiennent à savoir d’où viennent les produits qu’ils achètent. La recherche de la fraîcheur et des prix sont également des motivations importantes pour des clients qui sont pour une grande part âgés de 30 à 60 ans. Un renouvellement de clientèle qui satisfait les producteurs et détaillants.
Un seul souci à prévoir pour les commerçants non sédentaires: seuls 10 d’entre eux ont trouvé un repreneur alors que 24 ont plus de60 ans et aimeraient passer le main dans les prochaines années.
Charles-Eric Lemaignen nous a présenté le projet de nouveau marché du Quai du roi. Deux réunions de travail ont permis de concilier les demandes de l’association et la volonté de la mairie. J’ai posé quelques questions et demandé en particulier que la place aux vélos soit maintenue voire amplifiée. Les cyclistes sont de plus en plus nombreux à se rendre sur ce marché et il manquait des anneaux de sécurité dans le projet côté Pont de Vierzon. Un bus électrique desservira les quais du pont de l’Europe au Cabinet vert toutes les 20 minutes et apportera un nouveau service qui devrait être apprécié.
Un seul point me pose question: le marché optionnel pour la plantation d’un second rang d’arbres le long du Quai du roi au prétexte que le coût serait élevé (!), que les arbres occuperaient des places de parking et qu’ils seraient trop près des habitations. Un arbre tous les 14 mètres ne me semble pas insurmontable et cet espace très minéral mériterait une végétalisation bienvenue. Il me semblait que la ville voulait donner une place à l’arbre en ville, c’est en tout cas ce que dit la charte lancée en grandes pompes l’an dernier…
Cette Assemblée Générale était instructive et l’accueil très amical. Ces moments d’échange et de confrontation aux problèmes rencontrés par les commerçants et producteurs m’ont permis de mieux appréhender les difficultés liées à ce métier par ailleurs très contraignant car il faut être présent dès 6 heures par tous les temps.
[Article initialement publié sur le blog personnel de Jean-Philippe Grand : Des marchés dynamiques à Orléans (version originale à consulter pour avoir accès aux éventuels commentaires)]
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