Notre pays a abandonné sa politique industrielle, et dans le Loiret plus encore qu’ailleurs, de nombreuses usines ont fermé. Le statut de l’auto-entrepreneur a poussé de nombreuses personnes dans une grande précarité et a fragilisé notre tissu d’artisans.

Il nous faut réagir très fortement à travers les priorités suivantes :

• Mettre en place le contrat de générations pour insérer les jeunes dans le monde du travail tout en garantissant l’emploi des plus de 50 ans.
• Favoriser l’innovation et la recherche pour créer localement des produits industriels et des services qui soutiendront l’emploi.
• Imposer des normes sociales et environnementales qui protègeront notre modèle social, nos salaires et notre système de solidarité et permettront que les pays émergents s’y conforment.
• Déployer toutes les opportunités de création d’emplois nouveaux liés à la transition écologique, en particulier l’isolation massive de nos logements, l’éco-conception, l’agriculture de proximité, l’industrie propre.
• Soutenir nos petites entreprises, nos artisans, nos agriculteurs, en privilégiant leur travail lorsque nous consommons, et en leur ouvrant plus largement les commandes publiques. Défendre l’économie sociale et solidaire.
• Accompagner les entrepreneurs pour qu’ils trouvent un environnement favorable à leurs initiatives et abandonner les dérives libérales du statut d’auto-entrepreneur.

En cinq de sarkozisme dont les candidats de droite sortants sont comptables, le bilan est chiffré et factuel : nous avons connu la hausse la plus brutale du taux de chômage depuis trente ans. A 8,1% en 2007, son taux devrait être autour de 10% cette année, selon les dernières prévisions de l’Insee. La baisse des moyens consacrés à la lutte contre le chômage s’est accélérée depuis 2008 (-10,5% entre 2010 et 2011 et -11,3% entre 2011 et 2012). Certaines mesures, comme la défiscalisation des heures supplémentaires ont eu des effets néfastes sur l’emploi en période de crise. (Chiffres Terra Nova – INSEE).

Le changement dans le traitement de l’emploi est nécessaire : il faut donc donner une majorité à l’Assemblée nationale afin que le Gouvernement puisse appliquer la politique que les électrices et les électeurs ont choisi le 6 mai dernier.

Il nous faut réagir très fortement à travers les priorités suivantes :

• Créer 60 000 postes d’enseignants et de personnels sur les 5 ans à venir pour accompagner les enfants.
• Rétablir la formation initiale des enseignants.
• Redéployer les réseaux d’aide aux enfants en difficulté (RASED) et lutter contre le décrochage scolaire.
• Donner aux Universités les moyens de la réussite pour tous les étudiants.
• Adapter les rythmes scolaires et les emplois du temps aux besoins des enfants. Les accompagner dans la maîtrise des savoirs et rechercher leur épanouissement humain, culturel et citoyen.
• Faciliter l’orientation des élèves en leur faisant découvrir la diversité des métiers et la réalité des débouchés professionnels.

Vincent Peillon l’a déclaré sur l’antenne de France Bleu à Orléans : l’éducation doit voir un retour à la pédagogie

Ré-élire des députés de droite serait s’enferrer dans le constat que le tissus scolaire, les jeunes, la formation ont été sacrifiés sur l’autel de la productivité. C’est le pacte républicain qui a été abimé.

En donnant une majorité au Gouvernement à l’Assemblée nationale, le changement que vous avez désiré dans les urnes le 6 mai dernier pourra être réalisé.

Il nous faut réagir très fortement à travers les priorités suivantes :

• Garantir les meilleurs soins pour tous et limiter les dépassements d’honoraires.
• Remettre l’hôpital public au cœur du système de santé français.
• Mieux répartir les professionnels de santé, en particulier à travers une bonne organisation territoriale des Maisons de Santé.
• Déployer une véritable politique de prévention des maladies, par l’information, le suivi régulier des patients, et la surveillance stricte des produits polluants.
• Lutter contre les dérives de l’industrie pharmaceutique.

Le bilan de l’ère Sarkozy est dramatique. Les inégalités face à la santé se sont accrues.

Une infographie vaut mieux qu’un catalogue de chiffres, cliquez sur l’image pour la visualiser en taille agrandie :

Afin de stopper cette mise à mal de notre système de santé, cette privatisation au mépris de nos valeurs de répartition, il est important de donner au Gouvernement les moyens du changement : une majorité PS EELV à l’Assemblée Nationale permettra d’initier les réformes nécessaires pour toutes et tous dans un retour de l’esprit de solidarité.

• Préserver le pouvoir d’achat minimum en plafonnant les prix de l’électricité, de l’eau, de l’essence pour la part qui est indispensable chaque mois.
• Replacer l’effort de solidarité au cœur d’une société apaisée, respectueuse des individus, intransigeante vis-à-vis des abus, du racisme, des communautarismes.
• Rendre le mariage et l’adoption possible pour tous.
• Lutter contre toutes les formes de discriminations, liées aux origines, au genre, aux orientations sexuelles, au handicap.
•  Accorder le droit de vote aux étrangers pour les élections locales.
•  Appliquer réellement la loi de 2006 sur l’égalité salariale entre les hommes et les femmes.
• Renégocier la loi sur les retraites, en tenant compte, dans la justice, de la pénibilité de certains métiers et du rôle des femmes dans l’éducation des enfants. Assurer des retraites décentes pour tous.
• Considérer les personnes en situation de handicap comme des citoyens à part entière.

En mai 2007, Nicolas Sarkozy s’était engagé à légaliser une « union civile » pour les gays. Cinq ans plus tard, il ne s’y déclare « plus favorable ».

Depuis quinze ans, la droite ne cesse de se contredire sur le droit de vote des étrangers aux élections locales par, entre autres, les déclarations du même Nicolas Sarkozy.

Jean-François Copé a déclaré ces derniers jours qu’il préférait payer les amendes prévues par la loi (4 millions d’Euros) plutôt que de respecter la parité.

Instabilités de valeurs, politique de l’instant présent sans vision d’avenir, opportunisme de circonstance : est-il possible que ces députés de la droite, installés, aux promesses bien changeantes puissent combattre les inégalités présentes dans notre société ?

La majorité présidentielle veut s’engager sur ces sujets : voilà pourquoi il est essentiel de donner au Gouvernement une majorité d’accompagnement au Parlement afin de combattre les inégalités constatées par toutes et tous.

La profession, par, entre autre, la voix de la FNAIM, a saluée la création d’un ministère du Logement « à part entière », ainsi que « la volonté » affichée par Cécile Duflot, qui en hérite, de « mener une « politique transversale ». A cela, la fédération ajoute : « Il y a urgence à traiter la question du logement de façon structurelle afin que la crise qui affecte notre secteur ne se transforme pas en une profonde crise immobilière qui se répercuterait elle-même sur l’ensemble de notre économie ».

Les prix des loyers, des terrains à bâtir et des maisons ont explosé dans des proportions inimaginables. Les gens consacrent la plus grande part de leur salaire à leur loyer et aux charges (chauffage, électricité…) qui augmentent sans cesse. Il est évident que notre pays ne construit pas suffisamment de logements. Est-il supportable de voir des gens habiter dans leur voiture ou se retrouver à la rue ? Il nous faut réagir très fortement à travers les priorités suivantes :

• Construire chaque année 500 000 logements économes en énergie (chauffage et électricité), dont 150 000 logements sociaux.
• Maîtriser les prix des loyers et des terrains disponibles à proximité des services publics et des réseaux de transport.
• Proposer des systèmes de garantie pour rassurer les propriétaires loueurs et mettre les logements vacants sur le marché.
• Mettre en place un « Plan Isolation » pour rénover un million de logements chaque année.
• Faire respecter le cadre de vie, les équipements urbains et la tranquillité des quartiers afin de faciliter le vivre-ensemble dans des logements de qualité, bien isolés phoniquement et bien entretenus.

Toutes ces urgences ne pourront être appréhendées qu’en donnant une majorité parlementaire au Gouvernement. En effet, comment envisager que ce dossier puisse être traité correctement par une ancienne majorité de droite qui avait oublié de dédier un ministère à une des premières priorités et inquiétudes des citoyennes et citoyens ?