Mes quelques mots d’introduction à une soirée très enrichissante …

C’est du point de vue mondial que doivent être gérées la gestion et le partage des ressources que sont l’énergie, l’eau, l’alimentation.

C’est aussi à ce même niveau que doivent être gérées les questions du réchauffement global, des émissions de gaz à effet de serre et les déplacements migratoires qui vont en être le résultat.

Nous, écologistes d’EELV pensons que ces ressources doivent être réparties de manière égale entre les habitants de la planète.

Avec Brigitte, nous avons articulé nos campagnes autour de trois thèmes  :

• Transition énergétique (29 mars avec Yves Cochet à Versailles), ce thème incluant l’enjeu de rénovation des logements et de constructions de logements neufs.
• Où construire ces logements ? c’est la question de l’aménagement du territoire (10 mai à Voisins), avec son corolaire, la préservation des dernières terres agricoles fertiles du plateau de Saclay, donc l’alimentation …
• Logiquement, dernier thème aujourd’hui de notre « trilogie » : mieux se nourrir ici et là-bas (solidarité internationale et alimentation).

Nous sommes fiers d’avoir été suivis par le président de la république et son premier ministre puisque la compétence des écologistes sur ces sujets a été reconnue au plus haut niveau. Un partie de l’enjeu énergétique et l’aménagement du teritoire ont été confiés à Cécile Duflot et la solidarité internationale a été confiée à Pascal Canfin.

Concernant le changement de dénomination du ministère confié à Pascal Canfin. J’ai été surpris dans un premier temps par le passage de « solidarité » à « développement ». Le terme de « solidarité » nous est en effet cher à nous écologistes quand il s’oppose à « compétition ». Alors que le terme de « développement » porte l’ambiguïté de pouvoir être assimilé à la notion de « croissance » que nous, écologistes, récusons.

J’ai ensuite compris les explications données par le 1er ministre et Pascal Canfin lui-même, volonté de changement et de remplacer un terme qui a été dévoyé par tant d’années de « Françafrique ».

Je me suis ensuite dit qu’il fallait probablement comprendre « développement »  comme dans CCFD (Comité Catholique contre le Faim et pour le Développement) : toutes les dimensions du développement, en particulier le développement humain, le développement personnel qui fait singulièrement écho au « mieux vivre » de notre slogan de campagne.

Mon parcours personnel est marqué par la solidarité internationale puisque j’ai été plusieurs années responsable de l’équipe locale SQY Est du CCFD.

Désormais, cerains de mes engagements s’orientent vers le « mieux manger » ici, c’est la raison pour laquelle avec Brigitte, nous avons souhaité donner la parole à des acteurs de ce « mieux manger ici » : biocoop, AMAP, SQY en transition.

Bonne soirée avec Marc Dufumier

Jean-Luc Manceau