Je refuse les solutions simplistes et populistes qui consistent à dresser les personnes les unes contre les autres.
Il n’y a pas d’avenir possible dans le repli sur soi, la solution facile du bouc émissaire, la défiance par rapport à ce qui est différent.
Je fais le choix de la coopération par rapport à la compétition, de l’ouverture aux autres face au repli, du rassemblement au lieu du clivage, de la confiance plutôt que la défiance.
Je préfère affronter la réalité d’un monde complexe face auquel nous devrons inventer chaque jour de nouveaux modes de vie, un vivre ensemble ou chacun(e) trouve sa place, un nouveau modèle de société plus juste, plus respectueux de notre habitat commun, la Terre.
Face à la tentation du repli sur soi, à la tentation des schémas du passé qui ont montré leurs limites et leurs dangers, je préfère le risque de la construction collective d’un avenir bâti sur le roc de notre devise nationale. Liberté Egalité Fraternité : trois mots à appliquer chaque jour. J’en appelle à la responsabilité individuelle et collective pour que perdure la tradition d’accueil de notre pays, pour que grandisse un quatrième pilier à la démocratie : la coopération.
Aux différentes crises auxquelles nous sommes confrontés, il n’y aura d’autres solutions que celles qui seront globales. L’Europe est le premier niveau d’élaboration de solutions trans-nationales. Il n’y aura pas de solution dans l’affrontement entre les peuples.
Jean-Luc Manceau
Lundi 23 avril, dans le transilien