Palmiers en voie de disparition : le syndrome du charançon.

LE SYNDROME DU CHARANçON

Le Charançon rouge est là. Celles et ceux qui en doutaient encore
n’ont pas manqué de voir ces silhouettes de palmiers (Phoenix canariensis) le long
des artères des villes de notre littoral profiler leur mât plumé, épluché,
morbide signe fatal de la disparition de ces grandes herbes emblématiques
de la corniche varoise depuis 160 ans.

Cet insecte ravageur d’une plante -certes ornementale suscite cependant nombre
d’interrogations sur ses conditions d’introduction, l’appréhension qu’il en est faite
par les spécialistes, les moyens de lutte employés par les professionnels et leurs
impacts sur l’environnement.

Après l’épisode d’un autre insecte, un Papillon (Paysandisia archon) repéré
en 1995, aucun enseignement ne semble avoir été tenu de la vulnérabilité des
plantes, aggravée par l’introduction de sujets âgés par delà les frontières, souvent
porteurs de parasites trouvant dans les jardins un terrain propice à leur expansion
en l’absence de leurs prédateurs naturels.

L’espace européen voué à la libre circulation des biens mérite d’être assorti
de moyens de détection plus sûrs pour éviter de nouveaux avatars et canaliser
les agissements d’apprentis-sorciers sans vergogne avides de profits rapides mais
dangereux.

Jean-Laurent Félizia,

 

retrouvez l’ensemble du dossier dans le bulletin :

Ma Terre première .

Ma Terre Première, le syndrome du Charançon

 

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