Ce café-débat, qui s’est déroulé dans une ambiance détendue et studieuse, a été bien apprécié par les participant/es, si j’en crois les réactions à la sortie.
Il est vrai que le discours d’EELV a une réelle cohérence, avec sa démonstration en trois temps:
- l’analyse des composantes de ce que l’on appelle communément la crise, en soulignant ses dimensions sociales et environnementales, d’où découle la nécessité de transformer notre modèle de développement proprement « insoutenable » dans le temps et dans l’espace;
- le projet écologiste, bien résumé par la formule du « vivre mieux » et qui consiste au fond à rendre à chacune et à chacun la maîtrise de sa vie et la possibilité de participer aux décisions collectives, largement obérées aujourd’hui par le pouvoir de la finance;
- les voies possibles de la transition, dont le scénario n’est pas écrit d’avance.
Je dois dire que notre programme 2012 est une mine dans laquelle on peut puiser, si l’on accepte de faire un effort personnel pour se l’approprier.
La particularité de la transition écologique, c’est qu’il s’agit dans le même temps de réorienter le contenu de ce que l’on produit et consomme, de transformer les rapports sociaux de production, de remettre du collectif dans le choix des besoins à satisfaire – c’est à dire d’inventer de nouvelles formes de planification démocratique – c’est ça, ou le marché et l’intérêt des actionnaires!
Après ce remue-méninges, demeurent certes quelques zones d’ombre, mais nous avons à EELV la modestie de ne pas avoir de réponses à tout…
Enfin, n’aurait-on pas besoin d’un peu d’éducation populaire?